La ville d’Abidjan connait de nombreux problèmes d’urbanisation, que l’Etat peine à régler.
L’urbanisation sauvage depuis plus d’une dizaine d’années gagne du terrain à Abidjan.
Quartiers et sous quartiers voient le jour dans le non respect des règles de construction.
Des immeubles poussent sur des espaces non viabilisés. Et pourtant, les planificateurs avaient prévu des schémas directeurs pour la ville d’Abidjan. Abidjan qui jadis était l’une des villes les plus viabilisées en Cote d’Ivoire et même en Afrique, a perdu aujourd’hui de son lustre. Et même les raisons qui lui donnaient l’appellation de perle des lagunes.
L’inadéquation de la croissance des populations et de l’habitation a fait naitre un nouveau type d’habitations en Abidjan, présentant parfois un cadre insalubre et inapproprié et même sous équipé. A cela s’ajoutent les quartiers précaires qui poussent partout comme des champignons. Certains quartiers dits huppés ne sont pas en reste, aucun plan d’urbanisation n’est respecté dans la construction des maisons. Les gens construisent des R+2, là ou il devrait y avoir normalement des maisons basses. Les jardins publics sont utilisés à d’autres fins, conséquence : plus d’aires de jeux pour les enfants et même d’espaces de repos. Les voies de communications sont quasi inexistantes dans certains quartiers ou sont difficilement praticables. Les infrastructures d’assainissement sont dépassées et quelques fois détruites par les populations, d’où de nombreuses inondations. Des actions pour l’entretien des infrastructures urbaines en conjugaison avec les mairies s’imposent donc. Pour faire face à ce problème, l’Etat a mis sur pied un grand projet pour la ville d’Abidjan. « Grand Abidjan » , c’est son nom, devrait donner fière allure à la capitale économique de la Cote d’Ivoire d’ici à l’an 2030. Une autre solution que les urbanistes préconisent est le renforcement de la politique de décentralisation, avec un fort appui au développement économique immédiat. Cela permettra de réduire l’exode rural surtout vers Abidjan. Avec le projet « Grand Abidjan », le District d’Abidjan retrouvera bientôt son lustre d’antan.
Par Francine Avi
L’urbanisation sauvage depuis plus d’une dizaine d’années gagne du terrain à Abidjan.
Quartiers et sous quartiers voient le jour dans le non respect des règles de construction.
Des immeubles poussent sur des espaces non viabilisés. Et pourtant, les planificateurs avaient prévu des schémas directeurs pour la ville d’Abidjan. Abidjan qui jadis était l’une des villes les plus viabilisées en Cote d’Ivoire et même en Afrique, a perdu aujourd’hui de son lustre. Et même les raisons qui lui donnaient l’appellation de perle des lagunes.
L’inadéquation de la croissance des populations et de l’habitation a fait naitre un nouveau type d’habitations en Abidjan, présentant parfois un cadre insalubre et inapproprié et même sous équipé. A cela s’ajoutent les quartiers précaires qui poussent partout comme des champignons. Certains quartiers dits huppés ne sont pas en reste, aucun plan d’urbanisation n’est respecté dans la construction des maisons. Les gens construisent des R+2, là ou il devrait y avoir normalement des maisons basses. Les jardins publics sont utilisés à d’autres fins, conséquence : plus d’aires de jeux pour les enfants et même d’espaces de repos. Les voies de communications sont quasi inexistantes dans certains quartiers ou sont difficilement praticables. Les infrastructures d’assainissement sont dépassées et quelques fois détruites par les populations, d’où de nombreuses inondations. Des actions pour l’entretien des infrastructures urbaines en conjugaison avec les mairies s’imposent donc. Pour faire face à ce problème, l’Etat a mis sur pied un grand projet pour la ville d’Abidjan. « Grand Abidjan » , c’est son nom, devrait donner fière allure à la capitale économique de la Cote d’Ivoire d’ici à l’an 2030. Une autre solution que les urbanistes préconisent est le renforcement de la politique de décentralisation, avec un fort appui au développement économique immédiat. Cela permettra de réduire l’exode rural surtout vers Abidjan. Avec le projet « Grand Abidjan », le District d’Abidjan retrouvera bientôt son lustre d’antan.
Par Francine Avi