Abidjan - Le président de la République française, François Hollande, qui a assisté mardi matin à une cérémonie de recueillement après la profanation du cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), a assuré que "le dispositif de protection des lieux de culte sera maintenu aussi longtemps que nécessaire."
Après la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, découverte dimanche, la communauté juive a organisé, mardi, cette cérémonie de recueillement en mémoire des disparus.
Cinq mineurs, sans antécédents judiciaires et se défendant de tout antisémitisme, ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête, lundi. Les suspects, âgés de 15 à 17 ans, affirment s'être "rendu compte qu'il s'agissait de tombes juives" au moment des faits, a précisé le procureur de la République, Philippe Vannier.
Au total, au moins 250 tombes ont été dégradées et un monument dédié aux victimes de la Shoah, qui se trouve à l'entrée du cimetière, a également été détérioré.
François Hollande et Manuel Valls ont appelé, lundi, les juifs à rester en France et à ne pas répondre à l'appel du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
"Je ne laisserai pas passer des paroles prononcées en Israël qui laisseraient penser que les juifs n'auraient plus leur place en Europe et en France en particulier", a assuré le chef de l'Etat français.
(AIP)
cmas
Après la profanation du cimetière juif de Sarre-Union, découverte dimanche, la communauté juive a organisé, mardi, cette cérémonie de recueillement en mémoire des disparus.
Cinq mineurs, sans antécédents judiciaires et se défendant de tout antisémitisme, ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête, lundi. Les suspects, âgés de 15 à 17 ans, affirment s'être "rendu compte qu'il s'agissait de tombes juives" au moment des faits, a précisé le procureur de la République, Philippe Vannier.
Au total, au moins 250 tombes ont été dégradées et un monument dédié aux victimes de la Shoah, qui se trouve à l'entrée du cimetière, a également été détérioré.
François Hollande et Manuel Valls ont appelé, lundi, les juifs à rester en France et à ne pas répondre à l'appel du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
"Je ne laisserai pas passer des paroles prononcées en Israël qui laisseraient penser que les juifs n'auraient plus leur place en Europe et en France en particulier", a assuré le chef de l'Etat français.
(AIP)
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