Abidjan – Les résultats du programme AWARD (African Women in Agricultural Research and Development, Femmes africaines dans la recherche et le développement agricoles), publiés mardi, établissent le choix des gagnantes des bourses 2015, à savoir 70 femmes agronomes africaines d’exception, originaires de 11 pays.
Le nom des gagnantes a été annoncé publiquement cette semaine à Nairobi, au Kenya, où les lauréates se sont retrouvées pour un atelier d’orientation.
Les lauréates de cette année ont été choisies parmi 1 109 candidates originaires de 11 pays africains. Ces scientifiques et chercheuses bénéficieront du programme AWARD de perfectionnement professionnel sur une durée de deux ans, dont l’objectif premier est d’accélérer les bénéfices agricoles en renforçant les compétences des lauréates dans la recherche et le leadership.
Les bourses AWARD sont attribuées sur la base du mérite intellectuel de chaque scientifique, de ses capacités de leadership et de la capacité de ses travaux à améliorer les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles africains, dont la plupart sont des femmes.
Les boursières AWARD partagent une même vision. Elles veulent transformer leurs recherches et leurs connaissances en actions tangibles au bénéfice des petits agriculteurs, une entreprise particulièrement louable en cette année 2015, désignée par l'Union africaine comme Année de l’autonomisation et du développement des femmes dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Afrique.
« Nous avons encore un long chemin à parcourir. En Afrique, les femmes sont encore sous-représentées dans la recherche agricole et dans l’enseignement supérieur. AWARD se situe à l’avant-garde, s'efforçant d'accroître le nombre de femmes actives au niveau décisionnel dans le secteur de la recherche et du développement agricoles dans toute l’Afrique. Notre objectif est la prospérité en Afrique », déclare Wanjiru Kamau-Rutenberg, directrice d'AWARD.
Elle a ajouté que les boursières AWARD de cette année rejoignent ainsi la dynamique communauté panafricaine qui crée les capacités permettant aux chercheuses africaines de contribuer à la sécurité alimentaire du continent.
D’après une étude comparative d’AWARD, alors que la majorité de ceux qui produisent, traitent et commercialisent la nourriture en Afrique sont des femmes, seul un chercheur en agriculture sur quatre est une femme. Ce rapport est encore plus faible dans les institutions de recherche agricole africaines, au sein desquelles seule une position de leader sur sept est occupée par une femme.
Pour que l’agriculture africaine devienne un moteur de prospérité et de bien-être, il est essentiel de former une nouvelle génération de leaders africains dans les domaines de la nourriture et de l'agriculture, y compris des femmes compétentes sur le plan technique, sûres d’elles et influentes.
Les lauréates AWARD de cette année sont issues d’un large éventail de disciplines agricoles et de domaines de recherche de pointe, qu’il s’agisse de l’évaluation de la pollution aquatique, des pratiques agricoles intelligentes sur le plan climatique, de la réduction des aflatoxines, de la création de capacités, de l'autonomisation des femmes vivant en milieu rural ou des biotechnologies.
(AIP)
cmas
Le nom des gagnantes a été annoncé publiquement cette semaine à Nairobi, au Kenya, où les lauréates se sont retrouvées pour un atelier d’orientation.
Les lauréates de cette année ont été choisies parmi 1 109 candidates originaires de 11 pays africains. Ces scientifiques et chercheuses bénéficieront du programme AWARD de perfectionnement professionnel sur une durée de deux ans, dont l’objectif premier est d’accélérer les bénéfices agricoles en renforçant les compétences des lauréates dans la recherche et le leadership.
Les bourses AWARD sont attribuées sur la base du mérite intellectuel de chaque scientifique, de ses capacités de leadership et de la capacité de ses travaux à améliorer les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles africains, dont la plupart sont des femmes.
Les boursières AWARD partagent une même vision. Elles veulent transformer leurs recherches et leurs connaissances en actions tangibles au bénéfice des petits agriculteurs, une entreprise particulièrement louable en cette année 2015, désignée par l'Union africaine comme Année de l’autonomisation et du développement des femmes dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Afrique.
« Nous avons encore un long chemin à parcourir. En Afrique, les femmes sont encore sous-représentées dans la recherche agricole et dans l’enseignement supérieur. AWARD se situe à l’avant-garde, s'efforçant d'accroître le nombre de femmes actives au niveau décisionnel dans le secteur de la recherche et du développement agricoles dans toute l’Afrique. Notre objectif est la prospérité en Afrique », déclare Wanjiru Kamau-Rutenberg, directrice d'AWARD.
Elle a ajouté que les boursières AWARD de cette année rejoignent ainsi la dynamique communauté panafricaine qui crée les capacités permettant aux chercheuses africaines de contribuer à la sécurité alimentaire du continent.
D’après une étude comparative d’AWARD, alors que la majorité de ceux qui produisent, traitent et commercialisent la nourriture en Afrique sont des femmes, seul un chercheur en agriculture sur quatre est une femme. Ce rapport est encore plus faible dans les institutions de recherche agricole africaines, au sein desquelles seule une position de leader sur sept est occupée par une femme.
Pour que l’agriculture africaine devienne un moteur de prospérité et de bien-être, il est essentiel de former une nouvelle génération de leaders africains dans les domaines de la nourriture et de l'agriculture, y compris des femmes compétentes sur le plan technique, sûres d’elles et influentes.
Les lauréates AWARD de cette année sont issues d’un large éventail de disciplines agricoles et de domaines de recherche de pointe, qu’il s’agisse de l’évaluation de la pollution aquatique, des pratiques agricoles intelligentes sur le plan climatique, de la réduction des aflatoxines, de la création de capacités, de l'autonomisation des femmes vivant en milieu rural ou des biotechnologies.
(AIP)
cmas