Les femmes ne vont pas se contenter de battre le rappel de leurs troupes à San-Pedro qui accueille cette année, précisément le 8 mars prochain, la Journée Internationale. Il s’agira surtout de se mobiliser pour faire respecter à la lettre, les recommandations de la 4ème conférence mondiale sur les femmes, à Beijing (Chine). Conférence qui, on le sait, oblige les gouvernements à prendre des mesures stratégiques dans douze domaines dits critiques pour les femmes. Lors du lancement de la Journée Internationale édition 2015, à son cabinet récemment au Plateau, Anne Désirée Ouloto, a annoncé les couleurs. En jugeant les efforts de l’Etat ivoirien à l’égard de la Femme, insuffisants. « …Dans notre pays, bien que la volonté politique soit clairement affichée, que des déclarations d’intention ont été faites, relativement au quota de trente pour cent et à la parité, on enregistre une faible participation de femmes dans des processus de prise de décision. Selon les statistiques, la représentativité actuelle aux postes nominatifs et électifs, reste faible » dénonce la ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, au milieu de plusieurs organisations de la société civile et politique, conduites par des femmes. Anne Désirée Ouloto qui souligne des acquis, toutefois, affirme que « cette édition 2015 revêt une dimension particulière en ce sens qu’elle vise à évaluer les actions entreprises par les Etats dans la mise en œuvre « des domaines critiques » du plan d’actions élaboré, 20 ans après.
Et c’est ce qui meuble, justement, le thème international retenu.
L’Assemblée Générale des Nations Unies, rappelons-le, a institué cette Journée en 1977, pour bâtir, est-elle convaincue, un monde plus juste.
Félix Téha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
Et c’est ce qui meuble, justement, le thème international retenu.
L’Assemblée Générale des Nations Unies, rappelons-le, a institué cette Journée en 1977, pour bâtir, est-elle convaincue, un monde plus juste.
Félix Téha Dessrait
dessrait@yahoo.fr
