Dans son premier rapport sur la situation économique récente en Côte d’Ivoire, la Banque mondiale a noté des perspectives encourageantes. Elle espère que les actions visant à améliorer l’environnement des affaires seront poursuivies.
Avec un taux de 8,7% en 2013 et près de 8% au cours du premier semestre 2014, la Côte d’Ivoire, selon la Banque mondiale, est sur une belle pente de la croissance économique.
Cette croissance, selon le premier rapport de l’institution, est tirée par tous les secteurs d’activité, prolongeant ainsi la bonne reprise économique constatée depuis la fin de la crise post-électorale de 2010. «Les estimations récentes suggèrent que la croissance du PIB s’est maintenue à près de 8% au cours du premier semestre 2014. Du côté de l’offre, les principaux secteurs d’activité ont tous contribué positivement à la croissance du Pib, le secteur des services enregistrant toujours la progression la plus rapide et apportant la plus forte contribution à la croissance économique. On note, cependant, une progression particulièrement forte de l’agriculture à l’activité économique », explique Ousmane Diagana, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Benin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo. L’expert note aussi que le décollage notable des investissements publics associés aux grands programmes de réhabilitation des infrastructures a représenté un vecteur important de croissance, complété par une forte réponse des investissements privés. Dudit rapport, il ressort aussi que les projections de croissance partent de l’hypothèse que la normalisation de la situation socio-politique se poursuivra, mais aussi que des réformes visant à améliorer l’environnement des affaires et la gouvernance continueront d’être mises en place. « Un environnement macroéconomique stable devrait contribuer au maintien de la croissance, avec un faible niveau d’inflation – en moyenne de 2,5% à moyen terme – en raison de la décélération des coûts des denrées alimentaires et des carburants, qui devrait entretenir la vigueur des dépenses de consommation. L’investissement est considéré comme le principal vecteur de la croissance économique future, avec une progression des investissements publics (pour les projets nouveaux comme pour les projets en cours) et un renforcement de l’investissement privé venant soutenir la production dans le secteur manufacturier et le bâtiment. Dans ces conditions, le Pib devrait progresser en moyenne de 8% par an jusqu’à fin 2015 », relève le rapport. Bien que les risques soient actuellement mieux maîtrisés qu’au cours des épisodes de reprises économiques antérieures, le rapport émet des réserves, eu égard à l’effondrement du cours de certains produits d’exportation, notamment le pétrole. L’incidence nette de l’évolution du prix du pétrole sur la Côte d’Ivoire sera probablement restreinte. «Pour un pays traditionnellement proche de l’équilibre en matière d’exportations nettes de pétrole, les effets de la chute des cours mondiaux auront tendance à ‘’se diluer’’. La baisse des prix à l’exportation des matières premières en provenance de la Côte d’Ivoire depuis la mi-2014 a été beaucoup moins sévère que la chute de 50% enregistrée pour le prix du pétrole, ce qui sous-entend une amélioration des termes de l’échange et de la balance des paiements du pays. Et la dynamique du Pib en Côte d’Ivoire pourrait modérément bénéficier (un gain de l’ordre de 1,1% de croissance moyenne supplémentaire du Pib sur la période 2014-2016) d’une dépréciation de l’euro (auquel est rattaché le franc Cfa) par rapport au dollar. La compétitivité s’améliorerait, stimulant les exportations et compressant quelque peu les importations, avec des retombées positives notables sur les dépenses domestiques.
HK (source Banque mondiale)
Avec un taux de 8,7% en 2013 et près de 8% au cours du premier semestre 2014, la Côte d’Ivoire, selon la Banque mondiale, est sur une belle pente de la croissance économique.
Cette croissance, selon le premier rapport de l’institution, est tirée par tous les secteurs d’activité, prolongeant ainsi la bonne reprise économique constatée depuis la fin de la crise post-électorale de 2010. «Les estimations récentes suggèrent que la croissance du PIB s’est maintenue à près de 8% au cours du premier semestre 2014. Du côté de l’offre, les principaux secteurs d’activité ont tous contribué positivement à la croissance du Pib, le secteur des services enregistrant toujours la progression la plus rapide et apportant la plus forte contribution à la croissance économique. On note, cependant, une progression particulièrement forte de l’agriculture à l’activité économique », explique Ousmane Diagana, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Benin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo. L’expert note aussi que le décollage notable des investissements publics associés aux grands programmes de réhabilitation des infrastructures a représenté un vecteur important de croissance, complété par une forte réponse des investissements privés. Dudit rapport, il ressort aussi que les projections de croissance partent de l’hypothèse que la normalisation de la situation socio-politique se poursuivra, mais aussi que des réformes visant à améliorer l’environnement des affaires et la gouvernance continueront d’être mises en place. « Un environnement macroéconomique stable devrait contribuer au maintien de la croissance, avec un faible niveau d’inflation – en moyenne de 2,5% à moyen terme – en raison de la décélération des coûts des denrées alimentaires et des carburants, qui devrait entretenir la vigueur des dépenses de consommation. L’investissement est considéré comme le principal vecteur de la croissance économique future, avec une progression des investissements publics (pour les projets nouveaux comme pour les projets en cours) et un renforcement de l’investissement privé venant soutenir la production dans le secteur manufacturier et le bâtiment. Dans ces conditions, le Pib devrait progresser en moyenne de 8% par an jusqu’à fin 2015 », relève le rapport. Bien que les risques soient actuellement mieux maîtrisés qu’au cours des épisodes de reprises économiques antérieures, le rapport émet des réserves, eu égard à l’effondrement du cours de certains produits d’exportation, notamment le pétrole. L’incidence nette de l’évolution du prix du pétrole sur la Côte d’Ivoire sera probablement restreinte. «Pour un pays traditionnellement proche de l’équilibre en matière d’exportations nettes de pétrole, les effets de la chute des cours mondiaux auront tendance à ‘’se diluer’’. La baisse des prix à l’exportation des matières premières en provenance de la Côte d’Ivoire depuis la mi-2014 a été beaucoup moins sévère que la chute de 50% enregistrée pour le prix du pétrole, ce qui sous-entend une amélioration des termes de l’échange et de la balance des paiements du pays. Et la dynamique du Pib en Côte d’Ivoire pourrait modérément bénéficier (un gain de l’ordre de 1,1% de croissance moyenne supplémentaire du Pib sur la période 2014-2016) d’une dépréciation de l’euro (auquel est rattaché le franc Cfa) par rapport au dollar. La compétitivité s’améliorerait, stimulant les exportations et compressant quelque peu les importations, avec des retombées positives notables sur les dépenses domestiques.
HK (source Banque mondiale)