Niakara – Quelques 3500 paysans clandestins vivant dans la réserve du Haut Bandama dans le département de Niakara (région du Hambol), ont été sommés de partir avant mars de la zone qu’ils occupent illégalement.
Dans un courrier en date du 03 juillet dernier dont l'AIP a reçu copie jeudi, le directeur de la zone centre de l'Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) de Yamoussoukro, Rémy Kouadio, avait invité les exploitants frauduleux à ne plus entreprendre de nouveaux défrichements, estimant qu’ils doivent déguerpir aire protégée.
L’OIPR qui estime que cet espace est régi par une loi, a donc invité les clandestins à la compréhension pour le respect strict du délai (mars 2015) et l'application des textes.
Le 06 juin, les agriculteurs des neuf (09) gros campements clandestins, ont sollicité la suspension de la décision d’évacuation jusqu'en mars. Mais, selon l’OIPR, à l'approche de ce délai ils rechignent à partir et appellent à l'intervention le président de la République Alassane Ouattara.
“ Nous sommes désemparés car ne sachant ni où aller ni à quel Saint se vouer”, ont déclaré le chef de Kafanakaha, Yéo Lêtêhê et celui de Namogokaha 1, Soro Kparatchogo.
(AIP)
Jbm/akn/ik
Dans un courrier en date du 03 juillet dernier dont l'AIP a reçu copie jeudi, le directeur de la zone centre de l'Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR) de Yamoussoukro, Rémy Kouadio, avait invité les exploitants frauduleux à ne plus entreprendre de nouveaux défrichements, estimant qu’ils doivent déguerpir aire protégée.
L’OIPR qui estime que cet espace est régi par une loi, a donc invité les clandestins à la compréhension pour le respect strict du délai (mars 2015) et l'application des textes.
Le 06 juin, les agriculteurs des neuf (09) gros campements clandestins, ont sollicité la suspension de la décision d’évacuation jusqu'en mars. Mais, selon l’OIPR, à l'approche de ce délai ils rechignent à partir et appellent à l'intervention le président de la République Alassane Ouattara.
“ Nous sommes désemparés car ne sachant ni où aller ni à quel Saint se vouer”, ont déclaré le chef de Kafanakaha, Yéo Lêtêhê et celui de Namogokaha 1, Soro Kparatchogo.
(AIP)
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