Sikensi - Un séminaire pour expliquer la nouvelle loi relative au statut des chefs et rois de Côte d’Ivoire s’est tenu jeudi à Sikensi.
Initié par le Conseil des chefs et rois de la région de l’Agnéby-Tiassa, les travaux ont été conduits par le député-maire de Rubino, Dessi Hubert, qui a échangé avec la centaine de têtes couronnées sur les avantages que leur confère cette loi.
Selon M. Dessi, la nouvelle loi promulguée par le président de la République valorise les chefs traditionnels et met surtout à leur disposition une institution nationale crédible, afin de jouer pleinement leur rôle dans la cohésion nationale et le développement de la Côte d’Ivoire.
Membre de la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale, Dessi Hubert a expliqué que les députés se sont inspirés des exemples du Cameroun, du Niger et du Togo, pays dans lesquels l’ampleur des tâches dévolues aux autorités coutumières est récompensée par un "régime rémunératoire" conséquent.
S’agissant des questions relatives au mode de rémunération des autorités traditionnelles, leur neutralité à l’égard de la politique et leur mode de désignation au sein des organes de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels (l’Assemblée et le Directoire), l’orateur principal a tenu à préciser que les réflexions et contributions des participants permettront d’orienter la rédaction des décrets et d’arrêter l’application de la loi en question.
La région de l’Agnéby-Tiassa regroupe les départements d’Agboville, de Tiassalé, de Taabo et de Sikensi, rappelle-t-on.
(AIP)
km/fmo/akn/kp
Initié par le Conseil des chefs et rois de la région de l’Agnéby-Tiassa, les travaux ont été conduits par le député-maire de Rubino, Dessi Hubert, qui a échangé avec la centaine de têtes couronnées sur les avantages que leur confère cette loi.
Selon M. Dessi, la nouvelle loi promulguée par le président de la République valorise les chefs traditionnels et met surtout à leur disposition une institution nationale crédible, afin de jouer pleinement leur rôle dans la cohésion nationale et le développement de la Côte d’Ivoire.
Membre de la commission des Affaires sociales à l’Assemblée nationale, Dessi Hubert a expliqué que les députés se sont inspirés des exemples du Cameroun, du Niger et du Togo, pays dans lesquels l’ampleur des tâches dévolues aux autorités coutumières est récompensée par un "régime rémunératoire" conséquent.
S’agissant des questions relatives au mode de rémunération des autorités traditionnelles, leur neutralité à l’égard de la politique et leur mode de désignation au sein des organes de la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels (l’Assemblée et le Directoire), l’orateur principal a tenu à préciser que les réflexions et contributions des participants permettront d’orienter la rédaction des décrets et d’arrêter l’application de la loi en question.
La région de l’Agnéby-Tiassa regroupe les départements d’Agboville, de Tiassalé, de Taabo et de Sikensi, rappelle-t-on.
(AIP)
km/fmo/akn/kp