Lancé officiellement en janvier 2013, les chantiers du Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire ont fait l’objet d’une évaluation à mi-parcours par les différents partenaires financiers.
Le Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI) est-il vraiment pertinent pour les ivoiriens à l’épreuve des réalités? C’est pour répondre à cette question essentielle que la Banque Mondiale et l’Etat de Côte d’Ivoire, principaux bailleurs du PRICI, ont organisé du 24 janvier au 16 février 2015 une revue à mi-parcours des activités du Projet.
Il s’agissait, selon M. Ibou DIOUF, Spécialiste Sénior en Infrastructures de Transport, en charge dudit programme au sein de l’institution financière internationale à Abidjan, de faire avant tout le point de l’état d’avancement des chantiers, deux ans après leur lancement en janvier 2013. Ensuite, comprendre si les réalisations du projet répondent réellement aux besoins et aux aspirations des populations cibles.
Au terme des trois semaines d’évaluation des chantiers du PRICI, M. DIOUF a dit être impressionné par le taux de progression des travaux du projet mais surtout de la qualité des ouvrages à livrer.
A Yamoussoukro, première étape de la mission à l’intérieur du pays, M. DIOUF a apprécié les efforts consentis par les experts de l’ONEP et de la CIE, partenaires techniques du Prici, pour sortir de l’ombre 7 sous-quartiers de la ville et 4 cités résidentielles restés sans éclairage public depuis de longues années.
A Soubré, Chef-lieu de la Région de la Nawa et grande zone de production agricole encore appelé « la boucle du cacao », ce sont le corps préfectoral, les élus locaux et les populations qui ont témoigné à la Banque Mondiale et au Gouvernement ivoirien leur reconnaissance pour les réponses apportées par le PRICI à leurs difficultés quotidiennes. En effet, le projet a réhabilité dans la région environ 1000 Km de pistes rurales dont 700 km par le PRICI et environ 300 par l’Agence Française de Développement (AFD), sur la base des études réalisées par le projet. Ce qui, d’après le Préfet de région, M. KOUADIO Alli Alli, a contribué et de façon significative, au désenclavement des zones de production cacaoyères et à l’amélioration de la mobilité des populations desdites zones. A l’intérieur même de la ville, 7,8 km de voirie urbaine ont été entièrement bitumées.
San Pedro, capitale du Sud-Ouest, 2ème poumon économique de la Côte d’Ivoire, 3ème étape de la mission, la délégation, a pu évaluer la progression des travaux de voirie urbaine. Ici, les travaux qui avaient connu quelques difficultés au démarrage, s’intensifient depuis le passage d’une mission du PRICI en Octobre 2014. « Sur les itinéraires 2 et 3, le taux d’avancement est de 35 % contre 25% pour l’itinéraire 1 » explique M. Barry Sambourou, Chef de la Mission de Contrôle, très optimiste quant à la livraison d’ouvrage de qualité dans les meilleurs délais.
À Bouaké, les réalisations dans le domaine de la voirie urbaine, ont le mérite de renforcer le processus de la normalisation des activités socio-économiques dans la capitale du Centre. Feux tricolores de dernière génération, éclairage public réhabilité et élargi à de nouvelles zones d’habitation… La vie des populations s’améliore au fil du temps.
À Sérébou (dans le département de Prikro), comme à Abengourou l’attention des experts de la Banque Mondiale et du Gouvernement ivoirien s’est, à juste raison, focalisée sur les travaux de voirie. Dans le petit village de Sérébou, un pont de 4 milliards en construction, va rallier les régions de Hambol, de l’Iffou et du Gontougo.
Alors que l’ouvrage n’est pas encore terminé, les travaux sociaux réalisés dans le village ont totalement modernisé le petit bourg jadis inaccessible par voie terrestre. Ce qui a fait dire à M. Ibou DIOUF qu’ « à travers ce pont, nous avons, dans le cadre de l’exécution d’un plan d’action de recasement, pu transformer le village de façon radicale ».
En tirant les leçons de la mission, M. Pierre Dimba, Coordonnateur du PRICI a dit à la presse : « Partout où nous sommes passés, nous avons vraiment discuté avec les autorités locales pour que des dispositions soient prises pour améliorer l’entretien de ces ouvrages. Il faut nécessairement impliquer les populations bénéficiaires, solliciter leur participation pour que ces ouvrages-là soient vraiment bien utilisés. Parce que quand vous voyez ça et là des ouvrages de drainage tels que les caniveaux être des réceptacles des ordures ou des rejets d’eaux usées, je pense que ça pose problème pour la santé des populations que nous voulons servir. Nous avons travaillé à asseoir une synergie mais surtout à demander l’intervention des élus pour organiser ces populations afin d’assurer vraiment un meilleur entretien de ces ouvrages »
Même son de cloche du côté de la Banque Mondiale où l’on entend engager les réflexions sur un mode d’entretien plus efficient des ouvrages réalisés.
Le Projet de Renaissance des Infrastructures de Côte d’Ivoire (PRICI) est-il vraiment pertinent pour les ivoiriens à l’épreuve des réalités? C’est pour répondre à cette question essentielle que la Banque Mondiale et l’Etat de Côte d’Ivoire, principaux bailleurs du PRICI, ont organisé du 24 janvier au 16 février 2015 une revue à mi-parcours des activités du Projet.
Il s’agissait, selon M. Ibou DIOUF, Spécialiste Sénior en Infrastructures de Transport, en charge dudit programme au sein de l’institution financière internationale à Abidjan, de faire avant tout le point de l’état d’avancement des chantiers, deux ans après leur lancement en janvier 2013. Ensuite, comprendre si les réalisations du projet répondent réellement aux besoins et aux aspirations des populations cibles.
Au terme des trois semaines d’évaluation des chantiers du PRICI, M. DIOUF a dit être impressionné par le taux de progression des travaux du projet mais surtout de la qualité des ouvrages à livrer.
A Yamoussoukro, première étape de la mission à l’intérieur du pays, M. DIOUF a apprécié les efforts consentis par les experts de l’ONEP et de la CIE, partenaires techniques du Prici, pour sortir de l’ombre 7 sous-quartiers de la ville et 4 cités résidentielles restés sans éclairage public depuis de longues années.
A Soubré, Chef-lieu de la Région de la Nawa et grande zone de production agricole encore appelé « la boucle du cacao », ce sont le corps préfectoral, les élus locaux et les populations qui ont témoigné à la Banque Mondiale et au Gouvernement ivoirien leur reconnaissance pour les réponses apportées par le PRICI à leurs difficultés quotidiennes. En effet, le projet a réhabilité dans la région environ 1000 Km de pistes rurales dont 700 km par le PRICI et environ 300 par l’Agence Française de Développement (AFD), sur la base des études réalisées par le projet. Ce qui, d’après le Préfet de région, M. KOUADIO Alli Alli, a contribué et de façon significative, au désenclavement des zones de production cacaoyères et à l’amélioration de la mobilité des populations desdites zones. A l’intérieur même de la ville, 7,8 km de voirie urbaine ont été entièrement bitumées.
San Pedro, capitale du Sud-Ouest, 2ème poumon économique de la Côte d’Ivoire, 3ème étape de la mission, la délégation, a pu évaluer la progression des travaux de voirie urbaine. Ici, les travaux qui avaient connu quelques difficultés au démarrage, s’intensifient depuis le passage d’une mission du PRICI en Octobre 2014. « Sur les itinéraires 2 et 3, le taux d’avancement est de 35 % contre 25% pour l’itinéraire 1 » explique M. Barry Sambourou, Chef de la Mission de Contrôle, très optimiste quant à la livraison d’ouvrage de qualité dans les meilleurs délais.
À Bouaké, les réalisations dans le domaine de la voirie urbaine, ont le mérite de renforcer le processus de la normalisation des activités socio-économiques dans la capitale du Centre. Feux tricolores de dernière génération, éclairage public réhabilité et élargi à de nouvelles zones d’habitation… La vie des populations s’améliore au fil du temps.
À Sérébou (dans le département de Prikro), comme à Abengourou l’attention des experts de la Banque Mondiale et du Gouvernement ivoirien s’est, à juste raison, focalisée sur les travaux de voirie. Dans le petit village de Sérébou, un pont de 4 milliards en construction, va rallier les régions de Hambol, de l’Iffou et du Gontougo.
Alors que l’ouvrage n’est pas encore terminé, les travaux sociaux réalisés dans le village ont totalement modernisé le petit bourg jadis inaccessible par voie terrestre. Ce qui a fait dire à M. Ibou DIOUF qu’ « à travers ce pont, nous avons, dans le cadre de l’exécution d’un plan d’action de recasement, pu transformer le village de façon radicale ».
En tirant les leçons de la mission, M. Pierre Dimba, Coordonnateur du PRICI a dit à la presse : « Partout où nous sommes passés, nous avons vraiment discuté avec les autorités locales pour que des dispositions soient prises pour améliorer l’entretien de ces ouvrages. Il faut nécessairement impliquer les populations bénéficiaires, solliciter leur participation pour que ces ouvrages-là soient vraiment bien utilisés. Parce que quand vous voyez ça et là des ouvrages de drainage tels que les caniveaux être des réceptacles des ordures ou des rejets d’eaux usées, je pense que ça pose problème pour la santé des populations que nous voulons servir. Nous avons travaillé à asseoir une synergie mais surtout à demander l’intervention des élus pour organiser ces populations afin d’assurer vraiment un meilleur entretien de ces ouvrages »
Même son de cloche du côté de la Banque Mondiale où l’on entend engager les réflexions sur un mode d’entretien plus efficient des ouvrages réalisés.