Abidjan - Le prédicateur musulman Aboubacrine Faye estime que l’impréparation des couples aux exigences de la vie conjugale engendre de "nombreux divorces" au Sénégal.
Il animait samedi une conférence publique organisée par la section de Tambacounda de la Jamatou Ibadou Rahmane (JIR). "Difficultés liées au mariage et à la vie conjugale : le point de vue de l’islam" était le thème de la conférence.
Le mariage sert à fonder une famille, la "cellule de base de la société", a d’abord précisé le prédicateur. Il dira ensuite que "le mariage en tant que tel n’engendre pas les problèmes". "Ce sont ceux qui s’y engagent sans y être préparés, sans savoir comment s’y prendre, qui sont à l’origine des problèmes", a ajouté Aboubacrine Faye.
"Les difficultés qui surgissent dans les ménages résultent du fait que les conjoints se marient aussitôt qu’ils se voient et s’aiment, sans pour autant savoir ce que c'est que le mariage", a-t-il expliqué.
Le conférencier précise que "le musulman doit apprendre le mariage de la même manière qu’il apprend la prière, les ablutions et le jeûne".
"Le mariage est sacré. C’est un acte d’adoration de Dieu", a souligné le prédicateur, ajoutant que cette pratique sociale sert aussi à "perpétuer l’espèce humaine et la religion". "Les conjoints doivent entretenir une relation de complémentarité et de respect mutuel", a souligné Aboubacrine Faye.
Dans la vie en couple, la femme a autant de droits que l’homme, a-t-il dit, en citant le Coran. Mais il précise, sur la base des recommandations de ce livre, que la direction du ménage incombe à l’homme, "ce qui n’est pas une raison pour [ce dernier] d’opprimer la femme".
"La négligence de notre rapport à Dieu, dans la vie conjugale, est la cause de beaucoup de difficultés liées au mariage. A cela s’ajoutent les mauvaises influences", a encore expliqué M. Faye.
"La susceptibilité détériore aussi les relations au sein de nombreux couples", a-t-il ajouté, expliquant que "la méconnaissance des procédures à suivre" sur le plan religieux engendre des "blocages" en cas de différend dans la vie conjugale.
M. Faye recommande aux musulmans - qui représentent plus de la moitié de la population sénégalaise - de "raffermir leur rapport à Dieu et de garder perpétuellement à l’esprit la présence divine, ce qui les amènera à toujours faire le bien envers leur conjoint".
"L’intensification et la perpétuation des pratiques cultuelles, dont la prière et la lecture du Coran à domicile" sont également de nature à apaiser la vie conjugale, selon le prédicateur.
Il avait à ses côtés le responsable de la JIR pour les régions de Kédougou et Tambacounda, Mouaz Diouf, et Ndiogou Mbacké Samb, venu représenter le bureau national de cette organisation musulmane.
(APS/AIP)
cmas
Il animait samedi une conférence publique organisée par la section de Tambacounda de la Jamatou Ibadou Rahmane (JIR). "Difficultés liées au mariage et à la vie conjugale : le point de vue de l’islam" était le thème de la conférence.
Le mariage sert à fonder une famille, la "cellule de base de la société", a d’abord précisé le prédicateur. Il dira ensuite que "le mariage en tant que tel n’engendre pas les problèmes". "Ce sont ceux qui s’y engagent sans y être préparés, sans savoir comment s’y prendre, qui sont à l’origine des problèmes", a ajouté Aboubacrine Faye.
"Les difficultés qui surgissent dans les ménages résultent du fait que les conjoints se marient aussitôt qu’ils se voient et s’aiment, sans pour autant savoir ce que c'est que le mariage", a-t-il expliqué.
Le conférencier précise que "le musulman doit apprendre le mariage de la même manière qu’il apprend la prière, les ablutions et le jeûne".
"Le mariage est sacré. C’est un acte d’adoration de Dieu", a souligné le prédicateur, ajoutant que cette pratique sociale sert aussi à "perpétuer l’espèce humaine et la religion". "Les conjoints doivent entretenir une relation de complémentarité et de respect mutuel", a souligné Aboubacrine Faye.
Dans la vie en couple, la femme a autant de droits que l’homme, a-t-il dit, en citant le Coran. Mais il précise, sur la base des recommandations de ce livre, que la direction du ménage incombe à l’homme, "ce qui n’est pas une raison pour [ce dernier] d’opprimer la femme".
"La négligence de notre rapport à Dieu, dans la vie conjugale, est la cause de beaucoup de difficultés liées au mariage. A cela s’ajoutent les mauvaises influences", a encore expliqué M. Faye.
"La susceptibilité détériore aussi les relations au sein de nombreux couples", a-t-il ajouté, expliquant que "la méconnaissance des procédures à suivre" sur le plan religieux engendre des "blocages" en cas de différend dans la vie conjugale.
M. Faye recommande aux musulmans - qui représentent plus de la moitié de la population sénégalaise - de "raffermir leur rapport à Dieu et de garder perpétuellement à l’esprit la présence divine, ce qui les amènera à toujours faire le bien envers leur conjoint".
"L’intensification et la perpétuation des pratiques cultuelles, dont la prière et la lecture du Coran à domicile" sont également de nature à apaiser la vie conjugale, selon le prédicateur.
Il avait à ses côtés le responsable de la JIR pour les régions de Kédougou et Tambacounda, Mouaz Diouf, et Ndiogou Mbacké Samb, venu représenter le bureau national de cette organisation musulmane.
(APS/AIP)
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