Gagnoa – Noël Amani Kouamé, 21 ans, se disant apprenti ferronnier, a été condamné à deux mois de prison assortis de sursis et à 10.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour violences et voies de fait exercées sur le sieur Paul Kouakou Yao qui a perdu deux de ses dents.
Une rixe entre le prévenu et un vendeur de vin de palme, le 09 février, a causé à la victime la perte de deux dents.
"Mme la présidente du tribunal, je reconnais les faits, mais je n’ai rien à dire", déclare à la barre Amani Kouamé à qui il est demandé de situer le tribunal sur la survenue de leur bagarre.
Sur insistance de la présidente du tribunal et du procureur à parler, le prévenu explique : "Je suis quitté au travail et j’ai voulu prendre un ‘cup de bandji’.
Arrivé chez le vendeur de bandji, je l’ai trouvé en chaudes discussions avec le plaignant et comme j’habite dans la même cour que lui, j’ai voulu les séparer, alors palabre-là est devenue pour moi".
Appelée à son tour à la barre, la victime donne sa version des faits et plaide pour la relaxe du prévenu dont les parents ont accepté de prendre en charge les frais que ses soins ont occasionnés à la suite des coups reçus ainsi que la prothèse dentaire.
Un plaidoyer appuyé par la suite par le procureur qui a fait savoir que les deux familles sont passées au parquet et ont promis de régler l’affaire à l’amiable.
Le tribunal a donc suivi le réquisitoire du procureur qui a demandé une peine de prison assortie de sursis à l’encontre du "pugiliste".
(AIP)
Ja/kp
Une rixe entre le prévenu et un vendeur de vin de palme, le 09 février, a causé à la victime la perte de deux dents.
"Mme la présidente du tribunal, je reconnais les faits, mais je n’ai rien à dire", déclare à la barre Amani Kouamé à qui il est demandé de situer le tribunal sur la survenue de leur bagarre.
Sur insistance de la présidente du tribunal et du procureur à parler, le prévenu explique : "Je suis quitté au travail et j’ai voulu prendre un ‘cup de bandji’.
Arrivé chez le vendeur de bandji, je l’ai trouvé en chaudes discussions avec le plaignant et comme j’habite dans la même cour que lui, j’ai voulu les séparer, alors palabre-là est devenue pour moi".
Appelée à son tour à la barre, la victime donne sa version des faits et plaide pour la relaxe du prévenu dont les parents ont accepté de prendre en charge les frais que ses soins ont occasionnés à la suite des coups reçus ainsi que la prothèse dentaire.
Un plaidoyer appuyé par la suite par le procureur qui a fait savoir que les deux familles sont passées au parquet et ont promis de régler l’affaire à l’amiable.
Le tribunal a donc suivi le réquisitoire du procureur qui a demandé une peine de prison assortie de sursis à l’encontre du "pugiliste".
(AIP)
Ja/kp
