Gagnoa – Bagué Abou, 23 ans, couturier, a été condamné mardi à deux mois de prison ferme et à 30.000 F CFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour avoir démoli les murs du vrai propriétaire d’un terrain urbain que son père s’attribue.
L’accusé a été également condamné à payer, à sa sortie de prison, la somme de 450.000 F CFA à titre de dommages et intérêts au plaignant qui s’est constitué partie civile.
"J’étais au village et je suis venu trouver qu’il y avait palabres de lot entre mon père et le plaignant, comme le terrain appartient à notre père on a cassé les murs que le voisin montait", a expliqué à la barre le prévenu, sans parvenir à convaincre la présidente du tribunal et ses deux assesseurs, deux dames.
"Mais vous détruisez les huit rangées de briques montées par le plaignant alors que la directrice de la construction s’est rendue sur le terrain litigieux et a conclu que le lot appartenait bel et bien à votre voisin", rétorque la présidente du tribunal.
"Le terrain est à moi", renchérit le plaignant, tout en expliquant: "je faisais monter les murs et, le jour des faits, j’étais avec le maçon et un parent, puis sont arrivés Bagué et son frère qui ont commencé à démolir mes murs en présence de leur père, vu qu’ils étaient armés de couteaux et surexcités, j’ai pris la fuite et je suis allé alerter la police."
La présidente du tribunal a sommé le condamné et ses parents (frère et géniteur) d’éviter d’aller semer le désordre sur le terrain du plaignant sinon la prochaine fois qu’ils vont se retrouver encore à la barre, ça ne sera plus une peine légère de prison.
(AIP)
ja/akn/kam
L’accusé a été également condamné à payer, à sa sortie de prison, la somme de 450.000 F CFA à titre de dommages et intérêts au plaignant qui s’est constitué partie civile.
"J’étais au village et je suis venu trouver qu’il y avait palabres de lot entre mon père et le plaignant, comme le terrain appartient à notre père on a cassé les murs que le voisin montait", a expliqué à la barre le prévenu, sans parvenir à convaincre la présidente du tribunal et ses deux assesseurs, deux dames.
"Mais vous détruisez les huit rangées de briques montées par le plaignant alors que la directrice de la construction s’est rendue sur le terrain litigieux et a conclu que le lot appartenait bel et bien à votre voisin", rétorque la présidente du tribunal.
"Le terrain est à moi", renchérit le plaignant, tout en expliquant: "je faisais monter les murs et, le jour des faits, j’étais avec le maçon et un parent, puis sont arrivés Bagué et son frère qui ont commencé à démolir mes murs en présence de leur père, vu qu’ils étaient armés de couteaux et surexcités, j’ai pris la fuite et je suis allé alerter la police."
La présidente du tribunal a sommé le condamné et ses parents (frère et géniteur) d’éviter d’aller semer le désordre sur le terrain du plaignant sinon la prochaine fois qu’ils vont se retrouver encore à la barre, ça ne sera plus une peine légère de prison.
(AIP)
ja/akn/kam