Abidjan - L’ONG Oxfam a lancé mardi à Dakar (Sénégal), un projet visant l’éradication de la maladie à virus Ebola en Afrique de l’Ouest et essentiellement basé sur la communication.
D’après Dawit Beyene, le directeur régional d’Oxfam qui finance le projet à hauteur de 216.000 euros, la lutte contre l’épidémie ne sera terminée que dans les années à venir. Aussi, a-t-il souligné la nécessité d’assurer, par la prévention, le suivi des stratégies mises en place depuis que la maladie s’est déclarée en Afrique de l’Ouest en mars dernier.
Le représentant de la ministre sénégalaise de la Santé et de la Prévention, Dr Aloyse Diouf, a relevé que le virus est encore dans la sous-région et qu’il faut rester vigilant parce que Ebola a mis à nu le manque de respect des mesures d’hygiène des populations.
"Il faut permettre aux structures de santé d’être assez solides pour assurer une riposte face à Ebola et aussi face à d’autres maladies épidémiologiques pour éviter les actions spontanées", a-t-il poursuivi.
Souleymane Niang, directeur de West Africa Democracy Radio (une station couvrant 12 pays ouest-africains et qui assure le volet communication du projet), a estimé qu’il faut "soutenir et assurer le suivi de la gouvernance efficace de la réponse à l’épidémie au niveau régional".
Pour lui, il faut aller au-delà "du décompte macabre et former les journalistes et professionnels de la communication afin qu’ils puissent identifier et satisfaire les besoins en informations des communautés, en tenant compte des réalités socioculturelles".
(AIP)
cmas
D’après Dawit Beyene, le directeur régional d’Oxfam qui finance le projet à hauteur de 216.000 euros, la lutte contre l’épidémie ne sera terminée que dans les années à venir. Aussi, a-t-il souligné la nécessité d’assurer, par la prévention, le suivi des stratégies mises en place depuis que la maladie s’est déclarée en Afrique de l’Ouest en mars dernier.
Le représentant de la ministre sénégalaise de la Santé et de la Prévention, Dr Aloyse Diouf, a relevé que le virus est encore dans la sous-région et qu’il faut rester vigilant parce que Ebola a mis à nu le manque de respect des mesures d’hygiène des populations.
"Il faut permettre aux structures de santé d’être assez solides pour assurer une riposte face à Ebola et aussi face à d’autres maladies épidémiologiques pour éviter les actions spontanées", a-t-il poursuivi.
Souleymane Niang, directeur de West Africa Democracy Radio (une station couvrant 12 pays ouest-africains et qui assure le volet communication du projet), a estimé qu’il faut "soutenir et assurer le suivi de la gouvernance efficace de la réponse à l’épidémie au niveau régional".
Pour lui, il faut aller au-delà "du décompte macabre et former les journalistes et professionnels de la communication afin qu’ils puissent identifier et satisfaire les besoins en informations des communautés, en tenant compte des réalités socioculturelles".
(AIP)
cmas