Abidjan - Le gouvernement, réuni en conseil des ministres, mercredi, a adopté un projet de loi portant nouveau Code du travail qui viendra en remplacement de l’ancien texte, vieux d’une vingtaine d’année.
La prise de ce nouveau texte, qui devra être validé par l’Assemblée nationale, est motivée, selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, par l’échec de l’ancien quant aux objectifs.
"Vingt après, évidemment il faut se poser la question de savoir si les objectifs de départ ont été atteints. La réponse de l’ensemble des acteurs est malheureusement, non. Donc il a fallu faire d’autres réflexions", a-t-il expliqué lors de son compte rendu du conseil.
L’objectif principal de l’ancienne loi, adopté en 1995, est de renforcer la compétitivité des entreprises en leur donnant une plus grande liberté dans le recrutement et dans la gestion de leurs personnels, a rappelé le ministre Nabagné Koné. La loi ambitionnait également de renforcer les droits fondamentaux des travailleurs.
Le nouveau texte reprend à son compte les objectifs et ambitions de l’ancienne, notamment "lutter contre la précarité de l’emploi" et "promouvoir la liberté syndicale", constituant des innovations, a informé en outre le porte-parole du gouvernement.
Le nouveau Code du travail fait notamment la promotion "la promotion des personnes en situation de handicap" qui n’était pas pris en compte dans l’ancien, a-t-il relevé.
En outre, le nouveau texte comporte un volet "gestion de la validation des diplômes par des stages école", une vraie préoccupation du moment, a estimé le porte-parole du gouvernement, par ailleurs ministre de la Poste et des TIC.
kg/cmas
La prise de ce nouveau texte, qui devra être validé par l’Assemblée nationale, est motivée, selon le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, par l’échec de l’ancien quant aux objectifs.
"Vingt après, évidemment il faut se poser la question de savoir si les objectifs de départ ont été atteints. La réponse de l’ensemble des acteurs est malheureusement, non. Donc il a fallu faire d’autres réflexions", a-t-il expliqué lors de son compte rendu du conseil.
L’objectif principal de l’ancienne loi, adopté en 1995, est de renforcer la compétitivité des entreprises en leur donnant une plus grande liberté dans le recrutement et dans la gestion de leurs personnels, a rappelé le ministre Nabagné Koné. La loi ambitionnait également de renforcer les droits fondamentaux des travailleurs.
Le nouveau texte reprend à son compte les objectifs et ambitions de l’ancienne, notamment "lutter contre la précarité de l’emploi" et "promouvoir la liberté syndicale", constituant des innovations, a informé en outre le porte-parole du gouvernement.
Le nouveau Code du travail fait notamment la promotion "la promotion des personnes en situation de handicap" qui n’était pas pris en compte dans l’ancien, a-t-il relevé.
En outre, le nouveau texte comporte un volet "gestion de la validation des diplômes par des stages école", une vraie préoccupation du moment, a estimé le porte-parole du gouvernement, par ailleurs ministre de la Poste et des TIC.
kg/cmas