Abidjan - La solution à l’apatridie passe par une "action concertée" en Afrique de l'Ouest, a estimé mercredi le président ivoirien, Alassane Ouattara, appelant une mobilisation internationale dans la lutte contre ce phénomène.
"Je demeure convaincu que seule une véritable coopération internationale peut permettre de réduire considérablement l’apatridie dans nos pays ", a déclaré M. Ouattara, à l’ouverture de la conférence ministérielle régionale sur l’apatridie au sein de la CEDEAO mercredi au Sofitel Hôtel ivoire à Abidjan.
Pour Alassane Ouattara, l’objectif d’éradication d’ici 2014 de l’apatridie fixé par le Haut commissariat aux réfugiés, ne sera atteint que par cette mobilisation. Il a donc invité les pays à ratifier les conventions relatives à l’apatridie car, a-t-il dit, il faut agir vite en s’employant à relever les défis démographiques et sociaux à forte implication sécuritaire, pour renforcer le développement de la sous-région et du continent africain.
M. Ouattara qui a affirmé que cette conférence marque une nouvelle avancée dans la volonté des Etats d’agir ensemble contre l’apatridie, s’est félicité du choix de la Côte d’Ivoire pour abriter ces assises. Il a relevé la détermination de son pays à procéder à la ratification des deux conventions portant sur l’apatridie et la facilitation de l’adoption de lois importantes.
"L’application de ces lois, va enfin donner une existence juridique à des milliers de personnes", a-t-il dit, exhortant le gouvernement à s’intéresser aux enfants ne disposant pas d’actes de naissance, qu’ils soient scolarisés ou pas.
Il a invité les pays à organiser l’action de la communauté régionale contre l’apatridie et l’inscrire dans le cadre de l’engagement du continent africain à se doter d’instruments multilatéraux contraignants contre ce fléau.
Le président ivoirien a salué l’implication de la CEDEAO dans l’organisation de cette conférence. Qui permet de s’interroger ensemble, sur les acquis et sur les bonnes pratiques de chacun des pays dans "ce combat contre un fléau souvent invisible".
Il a demandé le soutien de l’ensemble du système des Nations Unies dans les étapes à venir afin de "réussir pour éviter que des personnes vivant dans l’apatridie ne deviennent des cibles à la merci de groupes terroristes".
ik/kam
"Je demeure convaincu que seule une véritable coopération internationale peut permettre de réduire considérablement l’apatridie dans nos pays ", a déclaré M. Ouattara, à l’ouverture de la conférence ministérielle régionale sur l’apatridie au sein de la CEDEAO mercredi au Sofitel Hôtel ivoire à Abidjan.
Pour Alassane Ouattara, l’objectif d’éradication d’ici 2014 de l’apatridie fixé par le Haut commissariat aux réfugiés, ne sera atteint que par cette mobilisation. Il a donc invité les pays à ratifier les conventions relatives à l’apatridie car, a-t-il dit, il faut agir vite en s’employant à relever les défis démographiques et sociaux à forte implication sécuritaire, pour renforcer le développement de la sous-région et du continent africain.
M. Ouattara qui a affirmé que cette conférence marque une nouvelle avancée dans la volonté des Etats d’agir ensemble contre l’apatridie, s’est félicité du choix de la Côte d’Ivoire pour abriter ces assises. Il a relevé la détermination de son pays à procéder à la ratification des deux conventions portant sur l’apatridie et la facilitation de l’adoption de lois importantes.
"L’application de ces lois, va enfin donner une existence juridique à des milliers de personnes", a-t-il dit, exhortant le gouvernement à s’intéresser aux enfants ne disposant pas d’actes de naissance, qu’ils soient scolarisés ou pas.
Il a invité les pays à organiser l’action de la communauté régionale contre l’apatridie et l’inscrire dans le cadre de l’engagement du continent africain à se doter d’instruments multilatéraux contraignants contre ce fléau.
Le président ivoirien a salué l’implication de la CEDEAO dans l’organisation de cette conférence. Qui permet de s’interroger ensemble, sur les acquis et sur les bonnes pratiques de chacun des pays dans "ce combat contre un fléau souvent invisible".
Il a demandé le soutien de l’ensemble du système des Nations Unies dans les étapes à venir afin de "réussir pour éviter que des personnes vivant dans l’apatridie ne deviennent des cibles à la merci de groupes terroristes".
ik/kam