Bouna - Le premier vice-président du conseil régional du Bounkani, Kouakou Kouakou Ouattara, a dénoncé l’exploitation clandestine et abusive de l’or qui a lieu dans la région, lors de l’atelier d’élaboration du plan stratégique de développement de la région.
Selon M. Kouakou, qui s’exprimait mardi à l’ouverture, cette activité menace la région en raison des conséquences néfastes notamment sur l’économie, l’environnement et même la santé des populations.
"L’orpaillage n’a jamais développé une région ou enrichi une communauté. Il se fait au bénéfice d’une infime minorité. Au contraire, les puits et les galeries creusées de façon anarchique défigurent nos terres et les rendent impropres à l’agriculture et à l’élevage", a-t-il relevé devant la centaine de participants.
Pour le premier vice-président, l’orpaillage clandestin est dangereux pour la survie du parc national de la Comoé et si rien n’est fait cette réserve va disparaitre.
"Le parc national de la Comoé n’est pas épargné par cette gangrène et la situation a empiré depuis la grève illimitée des agents de l’OIPR qui laissent ce patrimoine précieux sans surveillance depuis le 1er février 2015. Que restera-t-il du parc quand ils voudront un jour reprendre le travail", s’est-il interrogé.
(AIP)
bt/ik/akn/kam
Selon M. Kouakou, qui s’exprimait mardi à l’ouverture, cette activité menace la région en raison des conséquences néfastes notamment sur l’économie, l’environnement et même la santé des populations.
"L’orpaillage n’a jamais développé une région ou enrichi une communauté. Il se fait au bénéfice d’une infime minorité. Au contraire, les puits et les galeries creusées de façon anarchique défigurent nos terres et les rendent impropres à l’agriculture et à l’élevage", a-t-il relevé devant la centaine de participants.
Pour le premier vice-président, l’orpaillage clandestin est dangereux pour la survie du parc national de la Comoé et si rien n’est fait cette réserve va disparaitre.
"Le parc national de la Comoé n’est pas épargné par cette gangrène et la situation a empiré depuis la grève illimitée des agents de l’OIPR qui laissent ce patrimoine précieux sans surveillance depuis le 1er février 2015. Que restera-t-il du parc quand ils voudront un jour reprendre le travail", s’est-il interrogé.
(AIP)
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