• Monsieur le Premier Ministre,
• Messieurs les Ministres d’Etat,
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine,
• Monsieur le Préfet de Région,
• Mesdames et Messieurs les membres du Corps préfectoral,
• Honorables Députés,
• Monsieur le Président du Conseil Régional du Sud-Comoé,
• Monsieur le Député Maire de la Commune de Bonoua,
• Messieurs les Maires,
• Leurs Majestés les Rois,
• Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration, Directeurs Généraux, Directeurs Centraux, Chefs de Services de l’Administration,
• Messieurs les responsables de l’entreprise de travaux, Compagnie Géologique de Chine (CGC),
• Honorables Chefs Traditionnels et Chefs Religieux,
• Mesdames et Messieurs les journalistes,
• Honorables invités, Mesdames, Messieurs,
• Chères Sœurs, Chers Frères de Bonoua et de la Région du Sud Comoé,
Je voudrais, avant tout propos, vous demander de vous lever et d’observer une minute de silence en la mémoire du Doyen Mathieu Ekra, qui nous a quittés la semaine dernière.
• Chères Sœurs, Chers Frères,
Malgré la joie de vous retrouver ici ce matin, c’est bien évidemment le cœur serré que je m’adresse à vous.
La disparition du doyen Mathieu Ekra, Médiateur Honoraire de la République laisse un grand vide dans nos vies et dans nos cœurs. Je sais ce qu’il a représenté pour Bonoua.
Je voudrais donc profiter de ma présence ici, pour adresser, une fois de plus, au nom du gouvernement et du peuple ivoirien, mes sincères condoléances à son épouse, à ses enfants et à sa famille.
Je voudrais leur témoigner toute ma solidarité et ma compassion.
Je voudrais leur dire que ce deuil, est aussi le nôtre; celui de toute la Côte d’Ivoire.
Le Doyen Mathieu EKRA, était une grande figure de l’histoire de notre pays. Un homme que le Père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny appréciait pour sa loyauté, sa rigueur et son sens des responsabilités.
C’était un grand serviteur de l’Etat, un homme de devoir et d’engagement.
C’est pourquoi, j’ai décidé que la Nation ivoirienne lui rende un hommage mérité, à la hauteur de ce qu’il a été pour nous.
• Honorables invités, Mesdames, Messieurs,
• Chères Sœurs, Chers Frères,
Je voudrais vous remercier pour votre mobilisation.
Je sais que vous attendiez cette cérémonie avec impatience.
Plusieurs dates avaient été programmées mais nous avons dû procéder à des reports indépendants de notre volonté. Je sais aussi tous les sacrifices que vous avez consentis.
Certains se sont déplacés la veille et sont venus de villages éloignés tels que Aboulié, Affiénou ou encore Kétésso et Bongô.
Je voudrais donc vous dire Merci. Merci pour votre patience, pour votre compréhension et pour votre disponibilité.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Chères Sœurs, Chers Frères de Bonoua et du Sud Comoé,
La cérémonie qui nous réunit ce matin est de haute portée historique pour notre pays et pour Abidjan.
Elle est historique car nous avons réussi, en peu de temps, à rétablir une chose essentielle à la vie : redonner l’accès à l’eau potable à chacune et à chacun de nos concitoyens.
En effet, pendant plus d’une décennie, l’eau, si essentielle à la vie n’a malheureusement pas été une priorité.
Je me souviens encore de l’ampleur des constats que nous faisions, au moment de la crise post-électorale, sur l’état du pays et sur l’état de l’approvisionnement en eau.
C’est donc conscient de la situation et des drames humains causés par le manque d’eau, que j’ai décidé d’accorder une attention particulière à l’accès à l’eau potable.
Cela a nécessité la forte mobilisation de l’ensemble du gouvernement, bien avant même la sortie de crise. Le secteur a pu ainsi bénéficier des financements d’urgence dans le cadre du premier Programme Présidentiel d’Urgence (PPU), conçu en 2011, pendant la crise post-électorale.
J’ai fait ce rappel historique pour souligner l’importance de la cérémonie qui nous réunit aujourd’hui et qui nous permet enfin de célébrer l’accès à l’eau potable tant attendu par les habitants d’Abidjan.
Cette cérémonie, qui intervient deux ans après le coup d’envoi des travaux et deux mois seulement après l’inauguration de la station de traitement d’eau de Yopougon Niangon, montre combien nos efforts et notre mobilisation autour de la question de l’accès à l’eau potable ont porté leurs fruits.
Elle témoigne aussi et surtout de notre volonté de redresser la Côte d’Ivoire et d’améliorer le cadre de vie de chaque Ivoirien.
Honorables invités,
Mesdames, messieurs,
Comme vous le savez, le secteur de l’eau potable a été sinistré au cours de la décennie de crise socio-politique que notre pays a traversée.
Le manque d’entretien et d’investissements a entraîné de graves déficits d’approvisionnement, allant de la baisse de pression à certains endroits, à une pénurie totale ailleurs. Cette situation était devenue pénible pour toutes les populations et exposait bon nombre de nos concitoyens à toutes sortes de maladies.
A Abidjan, avec l’accroissement du taux d’urbanisation, les difficultés du secteur de l’eau s’étaient amplifiées d’année en année.
L’approvisionnement en eau de la ville d’Abidjan reposait sur une nappe phréatique exploitée depuis 40 ans, par 93 forages différents, dont bon nombre était vétuste.
Ainsi, Abidjan, qui concentre plus de 20% de la population nationale, connaissait un déficit de 200 000 m3, en moyenne, chaque jour. Ce déficit touchait tous les quartiers sans exception, avec un accent particulier pour Yopougon, Abobo et Koumassi.
C’est pour cette raison que le premier PPU a ciblé en priorité la situation préoccupante de la ville d’Abidjan et qu’un programme en trois étapes a été mis en œuvre :
- Une première étape d’urgence sur l’année 2011-2012, dotée d’un financement de 10 milliards de FCFA, a permis d’obtenir une production additionnelle de 40 000 m3/jour à fin décembre 2012. Cela a permis de réduire le déficit de près de 20%.
- La seconde étape, d’un montant total de 168 milliards de FCFA, a permis la réalisation d’un programme destiné à combler massivement le déficit en eau potable de la capitale.
Cette seconde étape, complétée par la phase 2 du projet de Bonoua, que nous lançons aujourd’hui, nous permettra de couvrir les besoins en eau de la ville d’Abidjan, jusqu’en 2018.
- Enfin, la troisième étape, qui concerne l’avenir, et dont le projet majeur est l’approvisionnement en eau à partir du fleuve Bandama, permettra d’éviter les erreurs du passé, en procédant à des investissements dans le secteur.
Ces investissements garantiront la satisfaction des besoins de nos compatriotes pendant les 10 à 15 prochaines années c’est-à-dire, jusqu’en 2030.
Mes chers compatriotes,
Cet engagement pour l'accès des populations à l'eau potable ne concerne pas seulement le Grand Abidjan. C’est le pays tout entier qui fait l’objet de notre attention. Et bien évidemment, les villes de Bonoua et de Bassam, et toute la région du Sud Comoé feront l’objet d’une attention toute particulière.
En effet, le programme triennal 2014-2017, qui a déjà démarré, permettra de combler progressivement les déficits dans toutes les régions de notre pays.
C’est plus de 100 milliards F CFA qui seront investis dès 2015, pour améliorer la desserte en eau potable du pays. Ainsi, dès 2016, la question de l’approvisionnement en eau potable dans les Chefs-lieux de région, de département et dans l’ensemble des sous-préfectures sera réglée.
Chères Sœurs, Chers Frères,
Comme vous pouvez le constater, nous avons entrepris depuis la sortie de crise de nombreux chantiers, pour redresser notre pays en vue de le mener à l’émergence.
Beaucoup de progrès ont été accomplis. Mais, ces progrès doivent être partagés et accessibles à tous, notamment aux plus défavorisés et aux plus démunis.
En effet, du fait de la pénurie, certains ménages sont obligés de s’adresser à des revendeurs indépendants, pour payer le m3 d’eau près de 5 fois plus cher que les abonnés réguliers.
C’est pourquoi, nous avons décidé de subventionner le branchement au réseau d'eau pour les populations à faible revenu, soit plus de 30 000 ménages. Ces milliers de nos concitoyens paieront 10 000 FCFA au lieu des 180 000 FCFA demandés habituellement. Cette mesure permettra à chaque foyer d’accéder à l’eau potable.
De plus, nous avons décidé de construire 100 bornes fontaines qui seront gérées par des jeunes fontainiers. Leur engagement à pratiquer des tarifs modérés sera évidemment surveillé.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Mes Chers Compatriotes,
Tous ces projets importants que nous menons, en particulier ceux qui comprennent la réalisation de forages et de longues canalisations, comme c’est le cas pour le projet de Bonoua, nécessitent d’importants besoins fonciers.
Ces besoins conduisent alors l’Etat à négocier avec les populations qui les exploitent. Je sais qu’il n’est jamais aisé, d’avoir à se dessaisir de biens, de terrains, de cultures ou de bâtisses, même pour des besoins d’utilité publique et d'intérêt général.
J’ai été informé que cela s’est bien passé avec les autorités coutumières et les populations de Bonoua. Non seulement vous avez cédé les biens demandés par l’Etat avec diligence, mais vous avez été très patientes et compréhensives dans vos démarches pour être indemnisées. Je tiens donc à vous remercier chaleureusement, chères sœurs et chers frères de Bonoua, pour votre patriotisme et pour cet engagement citoyen.
Je voudrais vous donner l'assurance que l’Etat poursuivra ses efforts pour achever le processus d’indemnisation de toutes les populations concernées.
Je voudrais également remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce grand projet. En tout premier lieu, l’Eximbank de Chine à travers son représentant, Monsieur l’Ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire.
Grâce à l'appui de l’Eximbank, pour un montant de 100 milliards de FCFA pour les deux phases du projet de Bonoua, ce sont des millions de nos concitoyens qui sont aujourd’hui soulagés.
Je voudrais associer à ces remerciements, la Compagnie Géologique de Chine (CGC), qui a réalisé ces travaux de grande qualité.
Je remercie également l’ONEP, Maître d’ouvrage délégué du projet, ainsi que la SODECI qui en assurera l’exploitation.
Je félicite tout particulièrement Monsieur le Premier Ministre, Daniel Kablan Duncan, pour son dévouement, son efficacité et sa loyauté.
Je félicite également le Ministre Patrick Achi, qui fait un travail remarquable, ainsi que tous les membres du Gouvernement, pour leur contribution au bon déroulement de la mise en œuvre de ce projet.
Mes chers Compatriotes,
Chères Sœurs, Chers Frères,
La cérémonie de ce jour une grande victoire que nous remportons dans le combat pour rétablir ce droit universel de chaque citoyen : l’accès à l’eau potable.
Cet accès garanti à l’eau est un facteur essentiel de mieux-vivre pour des millions d’entre nous. Il est un indicateur de notre quête pour la modernité.
Cet important pas franchi dans le secteur de l’eau, ainsi que les résultats enregistrés dans les autres domaines tels que les infrastructures, la santé, l’école, la sécurité ou le développement économique, symbolisent la marche déterminée que nous menons pour l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens.
Vive Bonoua !
Vive la Côte d’Ivoire !
Je vous remercie.
• Messieurs les Ministres d’Etat,
• Mesdames et Messieurs les Ministres,
• Excellence Monsieur l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine,
• Monsieur le Préfet de Région,
• Mesdames et Messieurs les membres du Corps préfectoral,
• Honorables Députés,
• Monsieur le Président du Conseil Régional du Sud-Comoé,
• Monsieur le Député Maire de la Commune de Bonoua,
• Messieurs les Maires,
• Leurs Majestés les Rois,
• Messieurs les Présidents des Conseils d’Administration, Directeurs Généraux, Directeurs Centraux, Chefs de Services de l’Administration,
• Messieurs les responsables de l’entreprise de travaux, Compagnie Géologique de Chine (CGC),
• Honorables Chefs Traditionnels et Chefs Religieux,
• Mesdames et Messieurs les journalistes,
• Honorables invités, Mesdames, Messieurs,
• Chères Sœurs, Chers Frères de Bonoua et de la Région du Sud Comoé,
Je voudrais, avant tout propos, vous demander de vous lever et d’observer une minute de silence en la mémoire du Doyen Mathieu Ekra, qui nous a quittés la semaine dernière.
• Chères Sœurs, Chers Frères,
Malgré la joie de vous retrouver ici ce matin, c’est bien évidemment le cœur serré que je m’adresse à vous.
La disparition du doyen Mathieu Ekra, Médiateur Honoraire de la République laisse un grand vide dans nos vies et dans nos cœurs. Je sais ce qu’il a représenté pour Bonoua.
Je voudrais donc profiter de ma présence ici, pour adresser, une fois de plus, au nom du gouvernement et du peuple ivoirien, mes sincères condoléances à son épouse, à ses enfants et à sa famille.
Je voudrais leur témoigner toute ma solidarité et ma compassion.
Je voudrais leur dire que ce deuil, est aussi le nôtre; celui de toute la Côte d’Ivoire.
Le Doyen Mathieu EKRA, était une grande figure de l’histoire de notre pays. Un homme que le Père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny appréciait pour sa loyauté, sa rigueur et son sens des responsabilités.
C’était un grand serviteur de l’Etat, un homme de devoir et d’engagement.
C’est pourquoi, j’ai décidé que la Nation ivoirienne lui rende un hommage mérité, à la hauteur de ce qu’il a été pour nous.
• Honorables invités, Mesdames, Messieurs,
• Chères Sœurs, Chers Frères,
Je voudrais vous remercier pour votre mobilisation.
Je sais que vous attendiez cette cérémonie avec impatience.
Plusieurs dates avaient été programmées mais nous avons dû procéder à des reports indépendants de notre volonté. Je sais aussi tous les sacrifices que vous avez consentis.
Certains se sont déplacés la veille et sont venus de villages éloignés tels que Aboulié, Affiénou ou encore Kétésso et Bongô.
Je voudrais donc vous dire Merci. Merci pour votre patience, pour votre compréhension et pour votre disponibilité.
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Chères Sœurs, Chers Frères de Bonoua et du Sud Comoé,
La cérémonie qui nous réunit ce matin est de haute portée historique pour notre pays et pour Abidjan.
Elle est historique car nous avons réussi, en peu de temps, à rétablir une chose essentielle à la vie : redonner l’accès à l’eau potable à chacune et à chacun de nos concitoyens.
En effet, pendant plus d’une décennie, l’eau, si essentielle à la vie n’a malheureusement pas été une priorité.
Je me souviens encore de l’ampleur des constats que nous faisions, au moment de la crise post-électorale, sur l’état du pays et sur l’état de l’approvisionnement en eau.
C’est donc conscient de la situation et des drames humains causés par le manque d’eau, que j’ai décidé d’accorder une attention particulière à l’accès à l’eau potable.
Cela a nécessité la forte mobilisation de l’ensemble du gouvernement, bien avant même la sortie de crise. Le secteur a pu ainsi bénéficier des financements d’urgence dans le cadre du premier Programme Présidentiel d’Urgence (PPU), conçu en 2011, pendant la crise post-électorale.
J’ai fait ce rappel historique pour souligner l’importance de la cérémonie qui nous réunit aujourd’hui et qui nous permet enfin de célébrer l’accès à l’eau potable tant attendu par les habitants d’Abidjan.
Cette cérémonie, qui intervient deux ans après le coup d’envoi des travaux et deux mois seulement après l’inauguration de la station de traitement d’eau de Yopougon Niangon, montre combien nos efforts et notre mobilisation autour de la question de l’accès à l’eau potable ont porté leurs fruits.
Elle témoigne aussi et surtout de notre volonté de redresser la Côte d’Ivoire et d’améliorer le cadre de vie de chaque Ivoirien.
Honorables invités,
Mesdames, messieurs,
Comme vous le savez, le secteur de l’eau potable a été sinistré au cours de la décennie de crise socio-politique que notre pays a traversée.
Le manque d’entretien et d’investissements a entraîné de graves déficits d’approvisionnement, allant de la baisse de pression à certains endroits, à une pénurie totale ailleurs. Cette situation était devenue pénible pour toutes les populations et exposait bon nombre de nos concitoyens à toutes sortes de maladies.
A Abidjan, avec l’accroissement du taux d’urbanisation, les difficultés du secteur de l’eau s’étaient amplifiées d’année en année.
L’approvisionnement en eau de la ville d’Abidjan reposait sur une nappe phréatique exploitée depuis 40 ans, par 93 forages différents, dont bon nombre était vétuste.
Ainsi, Abidjan, qui concentre plus de 20% de la population nationale, connaissait un déficit de 200 000 m3, en moyenne, chaque jour. Ce déficit touchait tous les quartiers sans exception, avec un accent particulier pour Yopougon, Abobo et Koumassi.
C’est pour cette raison que le premier PPU a ciblé en priorité la situation préoccupante de la ville d’Abidjan et qu’un programme en trois étapes a été mis en œuvre :
- Une première étape d’urgence sur l’année 2011-2012, dotée d’un financement de 10 milliards de FCFA, a permis d’obtenir une production additionnelle de 40 000 m3/jour à fin décembre 2012. Cela a permis de réduire le déficit de près de 20%.
- La seconde étape, d’un montant total de 168 milliards de FCFA, a permis la réalisation d’un programme destiné à combler massivement le déficit en eau potable de la capitale.
Cette seconde étape, complétée par la phase 2 du projet de Bonoua, que nous lançons aujourd’hui, nous permettra de couvrir les besoins en eau de la ville d’Abidjan, jusqu’en 2018.
- Enfin, la troisième étape, qui concerne l’avenir, et dont le projet majeur est l’approvisionnement en eau à partir du fleuve Bandama, permettra d’éviter les erreurs du passé, en procédant à des investissements dans le secteur.
Ces investissements garantiront la satisfaction des besoins de nos compatriotes pendant les 10 à 15 prochaines années c’est-à-dire, jusqu’en 2030.
Mes chers compatriotes,
Cet engagement pour l'accès des populations à l'eau potable ne concerne pas seulement le Grand Abidjan. C’est le pays tout entier qui fait l’objet de notre attention. Et bien évidemment, les villes de Bonoua et de Bassam, et toute la région du Sud Comoé feront l’objet d’une attention toute particulière.
En effet, le programme triennal 2014-2017, qui a déjà démarré, permettra de combler progressivement les déficits dans toutes les régions de notre pays.
C’est plus de 100 milliards F CFA qui seront investis dès 2015, pour améliorer la desserte en eau potable du pays. Ainsi, dès 2016, la question de l’approvisionnement en eau potable dans les Chefs-lieux de région, de département et dans l’ensemble des sous-préfectures sera réglée.
Chères Sœurs, Chers Frères,
Comme vous pouvez le constater, nous avons entrepris depuis la sortie de crise de nombreux chantiers, pour redresser notre pays en vue de le mener à l’émergence.
Beaucoup de progrès ont été accomplis. Mais, ces progrès doivent être partagés et accessibles à tous, notamment aux plus défavorisés et aux plus démunis.
En effet, du fait de la pénurie, certains ménages sont obligés de s’adresser à des revendeurs indépendants, pour payer le m3 d’eau près de 5 fois plus cher que les abonnés réguliers.
C’est pourquoi, nous avons décidé de subventionner le branchement au réseau d'eau pour les populations à faible revenu, soit plus de 30 000 ménages. Ces milliers de nos concitoyens paieront 10 000 FCFA au lieu des 180 000 FCFA demandés habituellement. Cette mesure permettra à chaque foyer d’accéder à l’eau potable.
De plus, nous avons décidé de construire 100 bornes fontaines qui seront gérées par des jeunes fontainiers. Leur engagement à pratiquer des tarifs modérés sera évidemment surveillé.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Mes Chers Compatriotes,
Tous ces projets importants que nous menons, en particulier ceux qui comprennent la réalisation de forages et de longues canalisations, comme c’est le cas pour le projet de Bonoua, nécessitent d’importants besoins fonciers.
Ces besoins conduisent alors l’Etat à négocier avec les populations qui les exploitent. Je sais qu’il n’est jamais aisé, d’avoir à se dessaisir de biens, de terrains, de cultures ou de bâtisses, même pour des besoins d’utilité publique et d'intérêt général.
J’ai été informé que cela s’est bien passé avec les autorités coutumières et les populations de Bonoua. Non seulement vous avez cédé les biens demandés par l’Etat avec diligence, mais vous avez été très patientes et compréhensives dans vos démarches pour être indemnisées. Je tiens donc à vous remercier chaleureusement, chères sœurs et chers frères de Bonoua, pour votre patriotisme et pour cet engagement citoyen.
Je voudrais vous donner l'assurance que l’Etat poursuivra ses efforts pour achever le processus d’indemnisation de toutes les populations concernées.
Je voudrais également remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce grand projet. En tout premier lieu, l’Eximbank de Chine à travers son représentant, Monsieur l’Ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire.
Grâce à l'appui de l’Eximbank, pour un montant de 100 milliards de FCFA pour les deux phases du projet de Bonoua, ce sont des millions de nos concitoyens qui sont aujourd’hui soulagés.
Je voudrais associer à ces remerciements, la Compagnie Géologique de Chine (CGC), qui a réalisé ces travaux de grande qualité.
Je remercie également l’ONEP, Maître d’ouvrage délégué du projet, ainsi que la SODECI qui en assurera l’exploitation.
Je félicite tout particulièrement Monsieur le Premier Ministre, Daniel Kablan Duncan, pour son dévouement, son efficacité et sa loyauté.
Je félicite également le Ministre Patrick Achi, qui fait un travail remarquable, ainsi que tous les membres du Gouvernement, pour leur contribution au bon déroulement de la mise en œuvre de ce projet.
Mes chers Compatriotes,
Chères Sœurs, Chers Frères,
La cérémonie de ce jour une grande victoire que nous remportons dans le combat pour rétablir ce droit universel de chaque citoyen : l’accès à l’eau potable.
Cet accès garanti à l’eau est un facteur essentiel de mieux-vivre pour des millions d’entre nous. Il est un indicateur de notre quête pour la modernité.
Cet important pas franchi dans le secteur de l’eau, ainsi que les résultats enregistrés dans les autres domaines tels que les infrastructures, la santé, l’école, la sécurité ou le développement économique, symbolisent la marche déterminée que nous menons pour l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens.
Vive Bonoua !
Vive la Côte d’Ivoire !
Je vous remercie.