Abidjan - Quelques 20% de la population bénéficiaire, selon le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi ressentira progressivement les effets de la mise en service de la station de traitement d’eau potable de Bonoua.
"Si 80% de la population ressentira dans les prochaines 48 heures une amélioration nette de cet accès à l’eau potable, pour les 20% restants cela se fera au fur et à mesure que nous lèverons un certain nombre d’obstacles majeurs", a indiqué lundi à Bonoua Patrick Achi, à l’occasion de l’inauguration du centre de traitement d’eau potable de la ville.
Selon le ministre des Infrastructures économiques, "la réparation de nombreuses casses de canalisation qui ne peuvent être détectées tant que l’eau n’est pas dans les circuits de canalisation", s’avère nécessaire pour permettre l’accessibilité de l’eau.
"Du fait du manque d’eau, nombreux de nos concitoyens ont cassé les canalisations espérant obtenir de l’eau et aujourd’hui au moment où cette eau, arrivée à Abidjan, est mise dans ces canalisations, nous observons des fuites de toute part qu’il nous faut réparer jour après jour", a fait savoir Patrick Achi.
Il a par ailleurs indiqué que l’eau arrivera dans tous les foyers lorsque le renforcement d’un réseau sous-dimensionné sera redimensionné parce que certain programmes immobiliers ont été réalisés avec des canalisations de diamètre inférieur à celles qu’il eut fallu pour transiter la quantité d’eau.
"Ce sera l’occasion de réparer les nombreux réseaux frauduleux installés au cours de la crise par des fraudeurs qui voulant pallier au refus de la SODECI d’alimenter les zones dans lesquelles il n’y avait pas suffisamment de pression, ont créé des réseaux pour alimenter ces populations là et qu’aujourd’hui il faudra détruire et raccorder au réseau principal", a renchéri M. Achi.
"Ces opérations seront réalisées conjointement par les équipes de l’ONEP et de la SODECI qui verront l’envoi dans l’ensemble des quartiers d’Abidjan de brigades spécialisées qui parcourront chaque quartier, chaque domicile pour s’enquérir de la situation et mettre à niveau l’accessibilité de cette eau dans chacun des foyers", a-t-il poursuivi.
D’une capacité de 80 000 m3/jr, la station de Bonoua vient s’ajouter aux 40 000 m3 que fournit déjà la station de Yopougon Niangon récemment inaugurée. Le lancement des travaux de construction dont le coût global a été évalué à 59,5 milliards F CFA, a eu lieu le 06 août 2012 par le président de la République.
Cette infrastructure est destinée à améliorer l’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan et plus particulièrement l’île de Petit Bassam qui regroupe les communes de Marcory, Koumassi, Treichville et Port-Bouët par captage de la nappe du Sud Comoé et la desserte des localités situées sur tout le parcours du projet, souligne-t-on.
gak/akn/ask
"Si 80% de la population ressentira dans les prochaines 48 heures une amélioration nette de cet accès à l’eau potable, pour les 20% restants cela se fera au fur et à mesure que nous lèverons un certain nombre d’obstacles majeurs", a indiqué lundi à Bonoua Patrick Achi, à l’occasion de l’inauguration du centre de traitement d’eau potable de la ville.
Selon le ministre des Infrastructures économiques, "la réparation de nombreuses casses de canalisation qui ne peuvent être détectées tant que l’eau n’est pas dans les circuits de canalisation", s’avère nécessaire pour permettre l’accessibilité de l’eau.
"Du fait du manque d’eau, nombreux de nos concitoyens ont cassé les canalisations espérant obtenir de l’eau et aujourd’hui au moment où cette eau, arrivée à Abidjan, est mise dans ces canalisations, nous observons des fuites de toute part qu’il nous faut réparer jour après jour", a fait savoir Patrick Achi.
Il a par ailleurs indiqué que l’eau arrivera dans tous les foyers lorsque le renforcement d’un réseau sous-dimensionné sera redimensionné parce que certain programmes immobiliers ont été réalisés avec des canalisations de diamètre inférieur à celles qu’il eut fallu pour transiter la quantité d’eau.
"Ce sera l’occasion de réparer les nombreux réseaux frauduleux installés au cours de la crise par des fraudeurs qui voulant pallier au refus de la SODECI d’alimenter les zones dans lesquelles il n’y avait pas suffisamment de pression, ont créé des réseaux pour alimenter ces populations là et qu’aujourd’hui il faudra détruire et raccorder au réseau principal", a renchéri M. Achi.
"Ces opérations seront réalisées conjointement par les équipes de l’ONEP et de la SODECI qui verront l’envoi dans l’ensemble des quartiers d’Abidjan de brigades spécialisées qui parcourront chaque quartier, chaque domicile pour s’enquérir de la situation et mettre à niveau l’accessibilité de cette eau dans chacun des foyers", a-t-il poursuivi.
D’une capacité de 80 000 m3/jr, la station de Bonoua vient s’ajouter aux 40 000 m3 que fournit déjà la station de Yopougon Niangon récemment inaugurée. Le lancement des travaux de construction dont le coût global a été évalué à 59,5 milliards F CFA, a eu lieu le 06 août 2012 par le président de la République.
Cette infrastructure est destinée à améliorer l’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan et plus particulièrement l’île de Petit Bassam qui regroupe les communes de Marcory, Koumassi, Treichville et Port-Bouët par captage de la nappe du Sud Comoé et la desserte des localités situées sur tout le parcours du projet, souligne-t-on.
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