La Côte d’Ivoire a demandé une «mesure conservatoire» pour éviter «l’exploitation» d’un site «litigieux» de pétrole par son voisin, le Ghana, a annoncé, mercredi soir, le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Nabagné Koné.
« Nous avons senti quelques velléités de la part de la partie ghanéenne. Aujourd’hui, il s’agit d’une mesure conservatoire pour éviter l’exploitation du site litigieux », a expliqué M. Koné à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à San-Pédro (Sud-Ouest) par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
« Aujourd’hui, nous attendons que ce litige soit traité par les juridictions auprès de qui il se trouve », a conclu Bruno Nabagné Koné par ailleurs, ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication. L’affaire est pendante devant le Tribunal international du droit de la mer (TIDM).
Un différend oppose la Côte d’Ivoire et le Ghana sur la délimitation de leur frontière maritime abritant d’importants gisements de pétrole. Le gouvernement ivoirien avait décidé en 2014 de traduire devant les tribunaux les compagnies pétrolières en vue de mettre fin à leurs activités dans cette zone litigieuse de sa frontière maritime avec le Ghana.
Cette décision ivoirienne faisait suite à l’attitude du Ghana qui a traduit de «façon unilatérale» la Côte d’Ivoire devant les tribunaux alors que les deux pays avaient engagé des discussions.
Le Ghana qui exploite dans la zone son plus grand champ pétrolier avait à son tour déclaré que ces compagnies pétrolières pourraient continuer leurs activités pendant l’arbitrage. La Côte d’Ivoire produit environ 40.000 barils de pétrole par jour contre un peu plus de 100.000 pour le Ghana.
LS/APA
« Nous avons senti quelques velléités de la part de la partie ghanéenne. Aujourd’hui, il s’agit d’une mesure conservatoire pour éviter l’exploitation du site litigieux », a expliqué M. Koné à l’issue d’un Conseil des ministres présidé à San-Pédro (Sud-Ouest) par le Chef de l’Etat Alassane Ouattara.
« Aujourd’hui, nous attendons que ce litige soit traité par les juridictions auprès de qui il se trouve », a conclu Bruno Nabagné Koné par ailleurs, ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication. L’affaire est pendante devant le Tribunal international du droit de la mer (TIDM).
Un différend oppose la Côte d’Ivoire et le Ghana sur la délimitation de leur frontière maritime abritant d’importants gisements de pétrole. Le gouvernement ivoirien avait décidé en 2014 de traduire devant les tribunaux les compagnies pétrolières en vue de mettre fin à leurs activités dans cette zone litigieuse de sa frontière maritime avec le Ghana.
Cette décision ivoirienne faisait suite à l’attitude du Ghana qui a traduit de «façon unilatérale» la Côte d’Ivoire devant les tribunaux alors que les deux pays avaient engagé des discussions.
Le Ghana qui exploite dans la zone son plus grand champ pétrolier avait à son tour déclaré que ces compagnies pétrolières pourraient continuer leurs activités pendant l’arbitrage. La Côte d’Ivoire produit environ 40.000 barils de pétrole par jour contre un peu plus de 100.000 pour le Ghana.
LS/APA