Abengourou - Les membres du comité départemental de suivi (CDS) des activités de la filière café-cacao d’Abengourou se sont rendus mercredi dans quatre localités de la sous-préfecture de Niablé, notamment, Zouhounou, Mamproussi, Camp et Djangobo, pour s’imprégner des difficultés auxquelles sont confrontés les producteurs de café-cacao et les aider à y trouver des solutions.
La délégation du CDS d’Abengourou, conduite par son président, le préfet Fadi Ouattara, a pu constater de visu les difficultés d’accès dans ces localités surtout Mamproussi et Camp situés à la frontière du Ghana, du fait des pistes « totalement impraticables » en toute saison.
Le porte-parole des populations, l’ancien ministre Kindo-Bouadi Eugène, n’a pas manqué d’ailleurs dans son message de bienvenue de souligner cette difficulté d’accès à leurs villages la qualifiant de « parcours du combattant ».
La conséquence immédiate de cette situation, liée à l’absence de pistes praticables, est la fuite du cacao vers le Ghana. Les producteurs ont tendance, en effet, à s’orienter vers ce pays voisin pour écouler leur production causant ainsi un manque à gagner à l’Etat de Côte d’Ivoire.
A ces problèmes de route s’ajoute le manque criant d’infrastructures de base. En effet, les villages de Mamproussi et Camp à la différence de ceux de Zouhounou et de Camp, ne disposent d’aucune infrastructure scolaire et sanitaire rendant difficile la scolarisation des enfants et l’accès des populations à des soins de santé.
L’eau potable n’existe pas non plus dans ces deux localités où les populations se voient obligées de consommer de l’eau impure avec tous les dangers que cela comporte. A Zouhounou et Djangobo où il y a des pompes hydrauliques villageoises, les populations souhaitent la réhabilitation de celles qui sont hors d’usage et la réalisation de nouveaux forages pour permettre à toute la population d’avoir accès à l’eau potable et éviter les maladies hydriques.
En sa qualité de président du CDS d’Abengourou, le préfet Fadi Ouattara s’est engagé à tout mettre en œuvre de concert avec les responsables de la direction régionale des Infrastructures économiques, de la délégation régionale du conseil du café-cacao, du projet PAIA-ID et du conseil régional d’Abengourou pour améliorer les condition de vie et de travail des populations des localités visitées.
« Nous sommes venus, nous avons constaté de visu vos difficultés et vos problèmes et nous nous engageons à vous aider à les résoudre », a déclaré l’administrateur civil à chacune des étapes de cette tournée initiée par le CDS d’Abengourou dans la sous-préfecture de Niablé.
« Comme on le sait la route précède le développement. Nous allons tout mettre en œuvre pour réhabiliter les voies d’accès à ces zones de production, afin d’assurer efficacement l’évacuation du cacao produit ici. Nous contribuerons ainsi au développement de cette région », a promis le préfet Fadi Ouattara.
Rkk/ask
La délégation du CDS d’Abengourou, conduite par son président, le préfet Fadi Ouattara, a pu constater de visu les difficultés d’accès dans ces localités surtout Mamproussi et Camp situés à la frontière du Ghana, du fait des pistes « totalement impraticables » en toute saison.
Le porte-parole des populations, l’ancien ministre Kindo-Bouadi Eugène, n’a pas manqué d’ailleurs dans son message de bienvenue de souligner cette difficulté d’accès à leurs villages la qualifiant de « parcours du combattant ».
La conséquence immédiate de cette situation, liée à l’absence de pistes praticables, est la fuite du cacao vers le Ghana. Les producteurs ont tendance, en effet, à s’orienter vers ce pays voisin pour écouler leur production causant ainsi un manque à gagner à l’Etat de Côte d’Ivoire.
A ces problèmes de route s’ajoute le manque criant d’infrastructures de base. En effet, les villages de Mamproussi et Camp à la différence de ceux de Zouhounou et de Camp, ne disposent d’aucune infrastructure scolaire et sanitaire rendant difficile la scolarisation des enfants et l’accès des populations à des soins de santé.
L’eau potable n’existe pas non plus dans ces deux localités où les populations se voient obligées de consommer de l’eau impure avec tous les dangers que cela comporte. A Zouhounou et Djangobo où il y a des pompes hydrauliques villageoises, les populations souhaitent la réhabilitation de celles qui sont hors d’usage et la réalisation de nouveaux forages pour permettre à toute la population d’avoir accès à l’eau potable et éviter les maladies hydriques.
En sa qualité de président du CDS d’Abengourou, le préfet Fadi Ouattara s’est engagé à tout mettre en œuvre de concert avec les responsables de la direction régionale des Infrastructures économiques, de la délégation régionale du conseil du café-cacao, du projet PAIA-ID et du conseil régional d’Abengourou pour améliorer les condition de vie et de travail des populations des localités visitées.
« Nous sommes venus, nous avons constaté de visu vos difficultés et vos problèmes et nous nous engageons à vous aider à les résoudre », a déclaré l’administrateur civil à chacune des étapes de cette tournée initiée par le CDS d’Abengourou dans la sous-préfecture de Niablé.
« Comme on le sait la route précède le développement. Nous allons tout mettre en œuvre pour réhabiliter les voies d’accès à ces zones de production, afin d’assurer efficacement l’évacuation du cacao produit ici. Nous contribuerons ainsi au développement de cette région », a promis le préfet Fadi Ouattara.
Rkk/ask
