Abidjan - Les participants à a réunion internationale de partage d’expérience sur la lutte contre l’épidémie de la maladie à virus Ebola, recommandent, entre autres mesures prévention le port des gants par le personnel de santé et le lavage régulier des mains à l’eau et au savon.
Les recommandations ont été adoptées au terme de cette réunion internationale à laquelle ont participé, de lundi à jeudi des experts ivoiriens et congolais.
Se basant sur l’expérience de la République Démocratique du Congo qui a été confrontée régulièrement à des épidémies d’Ebola depuis 39 ans, le docteur congolais Kebela Ilunga Benoit, a expliqué à ses confrères ivoiriens, comment le lavage répété des mains à l’eau et au savon , ainsi que le port de gant par le personnel de santé a permis de sauver des vies dans son pays.
Il a souligné en outre que le port des gants ne doit pas exclure le fait qu’on se lave chaque fois les mains après avoir été en contact avec un patient et a insisté sur la nécessité d’amener les populations à participer et à adhérer aux différentes politiques de prévention et de lutte contre Ebola pour ne pas que celles-ci soient vouées à l’échec.
Par ailleurs les participants ont émis une feuille de route appelant, entre autres à renforcer les capacités de réponse du système de santé en créant des centres de santé dans les zones reculées, en évaluant et renforçant l’état de contrôle des infections au niveau des structures sanitaires ainsi que la définition de mécanisme (modalité) de sécurité et de motivation des acteurs impliqués aux différents niveaux de l’organisation(assurance, primes spéciale de risque (…).
Il a été aussi proposé de renforcer la surveillance épidémiologique tout en incluant la prévention en matière de santé animale qui inclut la réalisation des enquêtes épidémiologiques et de dépistage.
Les participant ont recommandé au ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida de partager cette feuille de route avec toutes les parties prenantes de la stratégie de lutte, les partenaires financier y compris, ainsi que la poursuite de la collaboration technique entre la Côte d’Ivoire et le Congo dans le cas de la lutte contre Ebola.
Financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le représentant résident, Yonezaki Eiro, a souhaité au terme de cet atelier que tous les fruits de ces échanges d’expériences soient partagés avec les autres pays de la région ouest-africaine qui sont couverts par le réseau Vision Tokyo 2010, en vue de trouver "des moyens encore plus efficaces pour lutter contre Ebola".
Pour sa part, le représentant de la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, Pr Boua Yapo, a appelé les participants à la mise en forme de cette feuille de route pour sa transmission à son ministre de tutelle en vue de l’émission d’instructions pour la planification de la stratégie de prévention contre l’épidémie d’Ebola en Côte d’ivoire.
Par ailleurs il a remercié la JICA qui a permis que ces échanges se réalisent et continuent à Grand-Bassam du 7 au 14 mars. Pr Boua a aussi témoigné sa gratitude envers le Japon pour la promesse faite de porter attention à cette feuille de route pour qu’elle soit profitable à la Côte d’Ivoire.
Cette rencontre a aussi enregistré la présence de représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et d’experts venus également du Togo et du Sénégal.
cet atelier, rappellet-t-on, avait pour objectifs d’éclairer la partie ivoirienne qui n’a pas encore enregistré de cas avéré d’Ebola, sur les actions à entreprendre pour mieux faire face à des cas de maladie à virus Ebola, ainsi que la formation de formateurs nationaux pour renforcer les capacités de préparation et de riposte à une épidémie d’Ebola au niveau déconcentré.
(AIP)
amak/ask
Les recommandations ont été adoptées au terme de cette réunion internationale à laquelle ont participé, de lundi à jeudi des experts ivoiriens et congolais.
Se basant sur l’expérience de la République Démocratique du Congo qui a été confrontée régulièrement à des épidémies d’Ebola depuis 39 ans, le docteur congolais Kebela Ilunga Benoit, a expliqué à ses confrères ivoiriens, comment le lavage répété des mains à l’eau et au savon , ainsi que le port de gant par le personnel de santé a permis de sauver des vies dans son pays.
Il a souligné en outre que le port des gants ne doit pas exclure le fait qu’on se lave chaque fois les mains après avoir été en contact avec un patient et a insisté sur la nécessité d’amener les populations à participer et à adhérer aux différentes politiques de prévention et de lutte contre Ebola pour ne pas que celles-ci soient vouées à l’échec.
Par ailleurs les participants ont émis une feuille de route appelant, entre autres à renforcer les capacités de réponse du système de santé en créant des centres de santé dans les zones reculées, en évaluant et renforçant l’état de contrôle des infections au niveau des structures sanitaires ainsi que la définition de mécanisme (modalité) de sécurité et de motivation des acteurs impliqués aux différents niveaux de l’organisation(assurance, primes spéciale de risque (…).
Il a été aussi proposé de renforcer la surveillance épidémiologique tout en incluant la prévention en matière de santé animale qui inclut la réalisation des enquêtes épidémiologiques et de dépistage.
Les participant ont recommandé au ministère de la Santé et de la lutte contre le Sida de partager cette feuille de route avec toutes les parties prenantes de la stratégie de lutte, les partenaires financier y compris, ainsi que la poursuite de la collaboration technique entre la Côte d’Ivoire et le Congo dans le cas de la lutte contre Ebola.
Financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le représentant résident, Yonezaki Eiro, a souhaité au terme de cet atelier que tous les fruits de ces échanges d’expériences soient partagés avec les autres pays de la région ouest-africaine qui sont couverts par le réseau Vision Tokyo 2010, en vue de trouver "des moyens encore plus efficaces pour lutter contre Ebola".
Pour sa part, le représentant de la ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida, Pr Boua Yapo, a appelé les participants à la mise en forme de cette feuille de route pour sa transmission à son ministre de tutelle en vue de l’émission d’instructions pour la planification de la stratégie de prévention contre l’épidémie d’Ebola en Côte d’ivoire.
Par ailleurs il a remercié la JICA qui a permis que ces échanges se réalisent et continuent à Grand-Bassam du 7 au 14 mars. Pr Boua a aussi témoigné sa gratitude envers le Japon pour la promesse faite de porter attention à cette feuille de route pour qu’elle soit profitable à la Côte d’Ivoire.
Cette rencontre a aussi enregistré la présence de représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et d’experts venus également du Togo et du Sénégal.
cet atelier, rappellet-t-on, avait pour objectifs d’éclairer la partie ivoirienne qui n’a pas encore enregistré de cas avéré d’Ebola, sur les actions à entreprendre pour mieux faire face à des cas de maladie à virus Ebola, ainsi que la formation de formateurs nationaux pour renforcer les capacités de préparation et de riposte à une épidémie d’Ebola au niveau déconcentré.
(AIP)
amak/ask