Dabou - Les représentants de la zone côtière allant d’Abidjan à la région des Grands ponts ont été invités, jeudi à Dabou, à exprimer leurs attentes dans le cadre de l’avant-projet de loi sur la gestion du littoral initié par le ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable.
Les préfets, sous-préfets, chefs coutumiers, chefs de village, leaders des jeunes et des femmes ont formulé divers avis dont les plus importants sont au nombre de quatre.
Le président des jeunes de Gbougbô, village côtier de Dabou, Eugue Roselphe, qui dit avoir constaté qu’il n’y a plus de poisson dans la lagune, a recommandé le replanting des mangroves par des structures techniques et professionnelles.
Tanoh Pierre, chef de terre de Jacqueville, a, pour sa part, préconisé l’interdiction des ‘’pipeline’’ dans les villages. Ce, pour la sécurité des populations.
« Vous devez prendre en compte les missions des autres structures existantes dans la création de l’organe de gestion du littoral », a, de son côté, exprimé le secrétaire général de la préfecture de Grand-Lahou représentant le préfet de cette circonscription administrative. Il était soutenu en cela par son collègue de Dabou, Boka Kouassi Vincent.
Pour le mandataire du maire de Port-Bouët (Abidjan), il faudrait que le Centre ivoirien anti-pollution (CIAPOL), maître d’œuvre de cette reforme, dispose de moyens conséquents car ‘’l’environnement est au développement ce que la grammaire est à la dictée, à savoir qu’il ne peut y avoir de développement durable sans un environnement sain’’.
Rappelons que la tenue de ce séminaire régional, après celui d’Assinie le 03 mars et avant celui de San Pedro, le 12 mars prochain, fait partie des recommandations d’un colloque qui a eu lieu les 25 et 26 novembre 2014 à Abidjan et qui vise à mettre en place une stratégie de sensibilisation et d’échange avec les populations du littoral.
(AIP)
kkp/akn/cmas
Les préfets, sous-préfets, chefs coutumiers, chefs de village, leaders des jeunes et des femmes ont formulé divers avis dont les plus importants sont au nombre de quatre.
Le président des jeunes de Gbougbô, village côtier de Dabou, Eugue Roselphe, qui dit avoir constaté qu’il n’y a plus de poisson dans la lagune, a recommandé le replanting des mangroves par des structures techniques et professionnelles.
Tanoh Pierre, chef de terre de Jacqueville, a, pour sa part, préconisé l’interdiction des ‘’pipeline’’ dans les villages. Ce, pour la sécurité des populations.
« Vous devez prendre en compte les missions des autres structures existantes dans la création de l’organe de gestion du littoral », a, de son côté, exprimé le secrétaire général de la préfecture de Grand-Lahou représentant le préfet de cette circonscription administrative. Il était soutenu en cela par son collègue de Dabou, Boka Kouassi Vincent.
Pour le mandataire du maire de Port-Bouët (Abidjan), il faudrait que le Centre ivoirien anti-pollution (CIAPOL), maître d’œuvre de cette reforme, dispose de moyens conséquents car ‘’l’environnement est au développement ce que la grammaire est à la dictée, à savoir qu’il ne peut y avoir de développement durable sans un environnement sain’’.
Rappelons que la tenue de ce séminaire régional, après celui d’Assinie le 03 mars et avant celui de San Pedro, le 12 mars prochain, fait partie des recommandations d’un colloque qui a eu lieu les 25 et 26 novembre 2014 à Abidjan et qui vise à mettre en place une stratégie de sensibilisation et d’échange avec les populations du littoral.
(AIP)
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