Odienné - Une équipe d’enquête composée du procureur d’Odienné, du commandant de la brigade de gendarmerie, du sous-préfet de Samago et un médecin a découvert, vendredi, au moins 21 filles sur 27 récemment excisées à l’école primaire de Farala, village de la sous-préfecture de Samango, à 70 km d’Odienné.
Selon les membres de l’équipe d’enquête, c’est suite à une information anonyme que la mission de contrôle surprise s’est rendue ce vendredi à Farala.
Une fois dans la cours de l’école, les garçons ont été mis dehors et le médecin a procédé à l’examen des 27 filles présentes ce jour dans les trois classes qui composent l’école du village.
Au total, 21 filles dont l’âge varie entre 6 et 11 ans ont été détectées par le médecin comme ayant été mutilées récemment et certaines développent déjà des infestions nauséabondes suite à leur excision.
Le sous-préfet, de Samango, Lath Esso Jacques s’est dit indigné et a qualifié « d’inhumain » le comportement des commanditaires et des auteurs de cette opération «d’excision de grande envergure ».
La région du nord-ouest de la Côte d’Ivoire est reconnue comme l’une des régions où les mutilations génitales font rage, mais des populations qui ne semblent pas prêtes à abandonner la pratique évoqueraient des prescriptions coraniques qui exigeraient l’excision des jeunes filles.
(AIP)
ss/tm
Selon les membres de l’équipe d’enquête, c’est suite à une information anonyme que la mission de contrôle surprise s’est rendue ce vendredi à Farala.
Une fois dans la cours de l’école, les garçons ont été mis dehors et le médecin a procédé à l’examen des 27 filles présentes ce jour dans les trois classes qui composent l’école du village.
Au total, 21 filles dont l’âge varie entre 6 et 11 ans ont été détectées par le médecin comme ayant été mutilées récemment et certaines développent déjà des infestions nauséabondes suite à leur excision.
Le sous-préfet, de Samango, Lath Esso Jacques s’est dit indigné et a qualifié « d’inhumain » le comportement des commanditaires et des auteurs de cette opération «d’excision de grande envergure ».
La région du nord-ouest de la Côte d’Ivoire est reconnue comme l’une des régions où les mutilations génitales font rage, mais des populations qui ne semblent pas prêtes à abandonner la pratique évoqueraient des prescriptions coraniques qui exigeraient l’excision des jeunes filles.
(AIP)
ss/tm