Le ministre Essy Amara a expliqué samedi soir les raisons de sa candidature à la prochaine élection présidentielle et donné sa position sur plusieurs sujets de l’actualité sociopolitique en Côte d’Ivoire.
Invité de la Voice Chat (plate-forme de discussions) d’Abidjan.net, il a dans son propos liminaire déclaré que l’élection présidentielle à venir devrait permettre au peuple de Côte d’Ivoire d’opérer le choix de l’homme qui saura conduire cette nation « profondément divisée » vers une réconciliation « réelle et véritable » fondé sur le « pardon et l’oubli des offenses » ; car les racines de cette crise demeurent intactes et exposent le pays à sa résurgence.
« La paix dans notre pays demeure fragile parce que la réconciliation annoncée à juste titre comme la priorité des priorités par le Président de la République est loin d’être réalisée », a-t-il déploré.
Et d’ajouter que son expérience de ministre des affaires étrangère de l’ex Président Félix Houphouet-Boigny qui l’ont amené à gérer des crises dans de nombreux pays et son appartenance au PDCI, « parti de dialogue » sont des atouts pour lui de proposer des solutions pour sortir la Côte d’ivoire de cette situation de « ni paix, ni guerre ».
Pour M. Essy, il est illusoire de parler de développement quand ceux au profit de qui, il est réalisé se regardent en chiens de faïence. « Ma candidature n’est suscitée contre personne, mais pour la Côte d’Ivoire. Je la porte pour proposer des voies qui permettront à notre pays de se retrouver, à ses fils et filles d’avoir confiance les uns aux les autres», a-t-il précisé, afin de poursuivre le développement commun du pays.
Répondant aux questions des internautes, pendant 2h que durent les échanges, divers sujets ont été abordés.
Sur son état de santé, l’ex-ministre des affaires étrangères a rassuré : « J’ai fait récemment un bilan exhaustif à News-York et à Paris. Je n’ai aucun problème de ce côté »
S’agissant de la candidature unique, le diplomate dit être contre cet état de fait qui est en déphasage avec le multipartisme. Je suis contre la candidature unique ; car cela dénote du parti unique, a-t-il déclaré.
Sur la question de l’ex-Président Laurent Gbagbo en ce moment détenu à la Cour Pénale Internationale, il a souhaité que les choses évoluent positivement pour lui et qu’il soit relâché.
« Gbagbo a fait 47% lors de l’élection présidentielle, on ne peut pas les ignorer, justifie-t-il. Il faut trouver une solution pour M. Gbagbo . Je suis un militant pour sa libération. Il y a eu des enquêtes préliminaires, il va être jugé et après on verra ce qu’on peut faire. J’ai parlé avec le président des partis du Traité de Rome, au ministre de la justice du Sénégal, qui fut à la tête de la FIDH…A long terme, il faut trouver une solution au cas de Gbagbo. Ce n’est pas une gloire pour nous de savoir qu’un chef d’Etat africain est détenu à la Cour pénale internationale (CPI) ».
Le ministre Essy Amara, cadre du PDCI est candidat à l’élection présidentielle alors que son parti a, le week-end dernier, officiellement désigné lors d’un congrès extraordinaire, l’actuel Président ivoirien Alassane Ouattara comme son candidat.
R. KRA
Invité de la Voice Chat (plate-forme de discussions) d’Abidjan.net, il a dans son propos liminaire déclaré que l’élection présidentielle à venir devrait permettre au peuple de Côte d’Ivoire d’opérer le choix de l’homme qui saura conduire cette nation « profondément divisée » vers une réconciliation « réelle et véritable » fondé sur le « pardon et l’oubli des offenses » ; car les racines de cette crise demeurent intactes et exposent le pays à sa résurgence.
« La paix dans notre pays demeure fragile parce que la réconciliation annoncée à juste titre comme la priorité des priorités par le Président de la République est loin d’être réalisée », a-t-il déploré.
Et d’ajouter que son expérience de ministre des affaires étrangère de l’ex Président Félix Houphouet-Boigny qui l’ont amené à gérer des crises dans de nombreux pays et son appartenance au PDCI, « parti de dialogue » sont des atouts pour lui de proposer des solutions pour sortir la Côte d’ivoire de cette situation de « ni paix, ni guerre ».
Pour M. Essy, il est illusoire de parler de développement quand ceux au profit de qui, il est réalisé se regardent en chiens de faïence. « Ma candidature n’est suscitée contre personne, mais pour la Côte d’Ivoire. Je la porte pour proposer des voies qui permettront à notre pays de se retrouver, à ses fils et filles d’avoir confiance les uns aux les autres», a-t-il précisé, afin de poursuivre le développement commun du pays.
Répondant aux questions des internautes, pendant 2h que durent les échanges, divers sujets ont été abordés.
Sur son état de santé, l’ex-ministre des affaires étrangères a rassuré : « J’ai fait récemment un bilan exhaustif à News-York et à Paris. Je n’ai aucun problème de ce côté »
S’agissant de la candidature unique, le diplomate dit être contre cet état de fait qui est en déphasage avec le multipartisme. Je suis contre la candidature unique ; car cela dénote du parti unique, a-t-il déclaré.
Sur la question de l’ex-Président Laurent Gbagbo en ce moment détenu à la Cour Pénale Internationale, il a souhaité que les choses évoluent positivement pour lui et qu’il soit relâché.
« Gbagbo a fait 47% lors de l’élection présidentielle, on ne peut pas les ignorer, justifie-t-il. Il faut trouver une solution pour M. Gbagbo . Je suis un militant pour sa libération. Il y a eu des enquêtes préliminaires, il va être jugé et après on verra ce qu’on peut faire. J’ai parlé avec le président des partis du Traité de Rome, au ministre de la justice du Sénégal, qui fut à la tête de la FIDH…A long terme, il faut trouver une solution au cas de Gbagbo. Ce n’est pas une gloire pour nous de savoir qu’un chef d’Etat africain est détenu à la Cour pénale internationale (CPI) ».
Le ministre Essy Amara, cadre du PDCI est candidat à l’élection présidentielle alors que son parti a, le week-end dernier, officiellement désigné lors d’un congrès extraordinaire, l’actuel Président ivoirien Alassane Ouattara comme son candidat.
R. KRA