Le ministère des Infrastructures économiques a finalement mis à exécution sa menace de destruction du Café de Rome, complexe hôtelier de cinq étoiles, samedi 07 mars dernier.
Ambiance surchauffée samedi matin sur le site qui abrite l’établissement hôtelier aux 5 étoiles, situé sur le boulevard lagunaire. Policiers, agents démolisseurs de la société Ivoh propre (Ivoirienne d’hygiène et de propriété) et l’ensemble du personnel du Café de Rome s’entremêlent dans le tintamarre créé par les bulldozers commis à la destruction des bâtiments. Si chez les forces de l’ordre venues sécuriser l’opération, c’était la magnanimité, ce n’était pas le cas pour les démolisseurs, qui croyaient être en train de réaliser un exploit, tellement la débauche de zèle excédait chez certains des responsables d’Ivoh propre. Les altercations dans une situation pareille ne peuvent être évitées. Un des responsables va même s’illustrer en ‘’’gros bras’’, s’en prenant à tout le monde alors qu’il n’y avait aucun empêchement à l’exécution de sa besogne. Fort certainement de sa position, ce dernier va non seulement s’attaquer verbalement aux employés qui scandaient des propos hostiles au chef de l’Etat ivoirien, mais pire, il va même tenter d’arracher la carte professionnelle et le téléphone portable de votre serviteur. Le journaliste de Le Bélier intrépide n’a eu son salut que par l’intervention des forces de l’ordre. L’exécution de la mise en demeure signifiée depuis le 25 février dernier est désormais une réalité. Cette démolition intervient, selon les agents, après seulement un seul jour de négociation le 3 mars dernier, alors que les promoteurs s’attendaient à plus de rencontres pour préparer leur départ. « C’est un déni de droit », s’était écrié Stéphane Citerici au sortir du conclave du 03 mars dernier avec Gilbert Epkini, directeur de cabinet du ministre Patrick Achi et les représentants de quelques ministères, avant de garder espoir en souhaitant du gouvernement d’autres rencontres pour un départ plus souple et profitable à toutes les parties. C’est fort de cet espoir que l’ensemble du personnel et de la direction qui ne présageaient certainement pas l’intervention des engins samedi matin, ont été surpris. C’est donc au pas de course que chacun des membres de la structure s’activait à sauvegarder quelque chose des mobiliers et autres objets. Quand nous quittions les lieux, les engins s’activaient à détruire le plus de bâtiments possibles pendant que le personnel s’activait à ranger quelques objets qui ont pu être sauvés.
Par Fulgence Wawa
Ambiance surchauffée samedi matin sur le site qui abrite l’établissement hôtelier aux 5 étoiles, situé sur le boulevard lagunaire. Policiers, agents démolisseurs de la société Ivoh propre (Ivoirienne d’hygiène et de propriété) et l’ensemble du personnel du Café de Rome s’entremêlent dans le tintamarre créé par les bulldozers commis à la destruction des bâtiments. Si chez les forces de l’ordre venues sécuriser l’opération, c’était la magnanimité, ce n’était pas le cas pour les démolisseurs, qui croyaient être en train de réaliser un exploit, tellement la débauche de zèle excédait chez certains des responsables d’Ivoh propre. Les altercations dans une situation pareille ne peuvent être évitées. Un des responsables va même s’illustrer en ‘’’gros bras’’, s’en prenant à tout le monde alors qu’il n’y avait aucun empêchement à l’exécution de sa besogne. Fort certainement de sa position, ce dernier va non seulement s’attaquer verbalement aux employés qui scandaient des propos hostiles au chef de l’Etat ivoirien, mais pire, il va même tenter d’arracher la carte professionnelle et le téléphone portable de votre serviteur. Le journaliste de Le Bélier intrépide n’a eu son salut que par l’intervention des forces de l’ordre. L’exécution de la mise en demeure signifiée depuis le 25 février dernier est désormais une réalité. Cette démolition intervient, selon les agents, après seulement un seul jour de négociation le 3 mars dernier, alors que les promoteurs s’attendaient à plus de rencontres pour préparer leur départ. « C’est un déni de droit », s’était écrié Stéphane Citerici au sortir du conclave du 03 mars dernier avec Gilbert Epkini, directeur de cabinet du ministre Patrick Achi et les représentants de quelques ministères, avant de garder espoir en souhaitant du gouvernement d’autres rencontres pour un départ plus souple et profitable à toutes les parties. C’est fort de cet espoir que l’ensemble du personnel et de la direction qui ne présageaient certainement pas l’intervention des engins samedi matin, ont été surpris. C’est donc au pas de course que chacun des membres de la structure s’activait à sauvegarder quelque chose des mobiliers et autres objets. Quand nous quittions les lieux, les engins s’activaient à détruire le plus de bâtiments possibles pendant que le personnel s’activait à ranger quelques objets qui ont pu être sauvés.
Par Fulgence Wawa