La Constitution ivoirienne, notamment en son article 35 sur les conditions d'éligibilité à l' élection présidentielle, ne sera pas modifiée avant le scrutin d' octobre, a annoncé dimanche le président Alassane Ouattara.
"Il n'y a aucune raison de modifier l'article 35", a déclaré Alassane Ouattara au cours d'une conférence de presse à San Pedro (sud-ouest, 350 km d'Abidjan) où il achevait dimanche une visite de cinq jours dans les les régions de San Pedro, de la Nawa ( Soubré) et du Gboklè (Sassandra).
"Nous ferons une révision globale de la Constitution après les élections" présidentielles de 2015, a dit M. Ouattara assurant qu' il ne s'accrochera pas au pouvoir.
L'article 35 de la Constitution ivoirienne du 23 juillet 2000 stipule que "le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, il n'est rééligible qu'une fois" et que "le candidat à l'élection présidentielle doit être âgé de 40 ans au moins et de 75 ans au plus".
"Il doit être ivoirien d'origine, né de père et de mère eux- mêmes ivoiriens d'origine, il doit n'avoir jamais renoncé à la nationalité ivoirienne, il ne doit s'être jamais prévalu d'une autre nationalité, il doit avoir résidé en Côte d'Ivoire de façon continue pendant cinq années précédant la date des élections et avoir totalisé 10 ans de présence effective", indique le texte.
Ces dispositions avaient empêché Alassane Ouattara de se présenter à l'élection présidentielle de 2 000 pour "doute sur sa nationalité".
Le cas Alassane Ouattara, symptomatique du concept de " l'ivoirité" avait ouvert la voie à une crise militaro-politique avec la rébellion armée du Nord qui a coupé la Côte d'Ivoire en deux entre 2002 et 2010.
L'accord de Pretoria, l'un des accords signés par les parties ivoiriennes, pour mettre fin à la crise armée du 19 septembre 2002 avait demandé au président en exercice, Laurent Gbagbo, d'user des prérogatives que lui confère la Constitution en son article 48 pour permettre à tous les candidats potentiels de se présenter à l'élection de 2010.
Pour Alassane Ouattara, la jurisprudence qui a prévalu pour les élections de 2010 sera aussi valable pour octobre 2015.
L'élection d'octobre est censée traduire le retour de la paix et la normalisation de la vie politique en Côte d'Ivoire après la crise post-électorale de 2010 qui a fait 3 000 morts dans le pays.
La crise est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara, proclamée par la Commission électorale indépendante (CEI) et certifiée par l'Onu.
"Il n'y a aucune raison de modifier l'article 35", a déclaré Alassane Ouattara au cours d'une conférence de presse à San Pedro (sud-ouest, 350 km d'Abidjan) où il achevait dimanche une visite de cinq jours dans les les régions de San Pedro, de la Nawa ( Soubré) et du Gboklè (Sassandra).
"Nous ferons une révision globale de la Constitution après les élections" présidentielles de 2015, a dit M. Ouattara assurant qu' il ne s'accrochera pas au pouvoir.
L'article 35 de la Constitution ivoirienne du 23 juillet 2000 stipule que "le président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, il n'est rééligible qu'une fois" et que "le candidat à l'élection présidentielle doit être âgé de 40 ans au moins et de 75 ans au plus".
"Il doit être ivoirien d'origine, né de père et de mère eux- mêmes ivoiriens d'origine, il doit n'avoir jamais renoncé à la nationalité ivoirienne, il ne doit s'être jamais prévalu d'une autre nationalité, il doit avoir résidé en Côte d'Ivoire de façon continue pendant cinq années précédant la date des élections et avoir totalisé 10 ans de présence effective", indique le texte.
Ces dispositions avaient empêché Alassane Ouattara de se présenter à l'élection présidentielle de 2 000 pour "doute sur sa nationalité".
Le cas Alassane Ouattara, symptomatique du concept de " l'ivoirité" avait ouvert la voie à une crise militaro-politique avec la rébellion armée du Nord qui a coupé la Côte d'Ivoire en deux entre 2002 et 2010.
L'accord de Pretoria, l'un des accords signés par les parties ivoiriennes, pour mettre fin à la crise armée du 19 septembre 2002 avait demandé au président en exercice, Laurent Gbagbo, d'user des prérogatives que lui confère la Constitution en son article 48 pour permettre à tous les candidats potentiels de se présenter à l'élection de 2010.
Pour Alassane Ouattara, la jurisprudence qui a prévalu pour les élections de 2010 sera aussi valable pour octobre 2015.
L'élection d'octobre est censée traduire le retour de la paix et la normalisation de la vie politique en Côte d'Ivoire après la crise post-électorale de 2010 qui a fait 3 000 morts dans le pays.
La crise est née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara, proclamée par la Commission électorale indépendante (CEI) et certifiée par l'Onu.