La politique de gestion des finances publiques exercée par la Côte d’Ivoire est appréciée par les institutions financières internationales. Preuve est faite avec la Banque mondiale dont le directeur des opérations pour la Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Togo, Bénin et Guinée, approuve le modèle ivoirien. Dans le dernier numéro de la Revue de l’Institution ‘’ L’Espoir ‘’, Ousmane Diagana réaffirme l’engagement de la Banque envers les projets de développement du pays. «Nous poursuivrons les appuis budgétaires associés à des réformes profondes qui vont permettre à la Côte d’Ivoire elle-même de continuer à améliorer et renforcer son espace budgétaire. La Côte d’Ivoire est un grand pays qui est riche, avec des capacités réelles et une géographie favorable : les réformes structurelles lui permettront de mettre en place les conditions idoines pour générer les ressources permettant de soutenir son propre développement», rassure le Directeur des Opérations de la Banque mondiale.
Concernant les financements des projets, il souligne que la Banque mondiale n’impose rien à un pays, contrairement à ce que des gens peuvent penser. Mais, l’institution apporte son appui là, où elle est sollicitée et surtout quand elle s’assure de la pertinence des projets sur la masse population, comme par exemple la question de la lutte contre la pauvreté et le chômage. «La Banque mondiale ne prépare pas et n’impose pas de projets ; elle soutient et accompagne les idées de projets des pays, de leurs États ou de leur population », tranche le patron de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire. S’exprimant sur les engagements financiers du pays à l’extérieur, notamment les opérations d’emprunt, Ousmane Diagana se dit confiant. «La Côte d’Ivoire s’est lancée dans de nouveaux endettements. En plus de la sollicitation du marché national et régional, le pays se tourne aujourd’hui vers le monde avec des eurobonds. Je fais confiance aux capacités techniques des économistes et financiers de la Côte d’Ivoire. Je connais le sens des responsabilités des autorités ivoiriennes. Et, je n’ai pas de doute que tous les paramètres sont pris ou seront pris en compte, à travers des études et des évaluations qui sont faites, pour que la politique de l’endettement soit soutenable et de qualité», confie-t-il à L’espoir. Faut-il rappeler que sur une enveloppe de départ de 300 millions de dollars, c’est, au finish, 700 millions qui ont été mobilisés. Pour le fonds Ida (fonds de l’Association internationale de développement) 17 (2014- 2017), un montant proche de 800 millions de dollars est prévu.
HK
Concernant les financements des projets, il souligne que la Banque mondiale n’impose rien à un pays, contrairement à ce que des gens peuvent penser. Mais, l’institution apporte son appui là, où elle est sollicitée et surtout quand elle s’assure de la pertinence des projets sur la masse population, comme par exemple la question de la lutte contre la pauvreté et le chômage. «La Banque mondiale ne prépare pas et n’impose pas de projets ; elle soutient et accompagne les idées de projets des pays, de leurs États ou de leur population », tranche le patron de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire. S’exprimant sur les engagements financiers du pays à l’extérieur, notamment les opérations d’emprunt, Ousmane Diagana se dit confiant. «La Côte d’Ivoire s’est lancée dans de nouveaux endettements. En plus de la sollicitation du marché national et régional, le pays se tourne aujourd’hui vers le monde avec des eurobonds. Je fais confiance aux capacités techniques des économistes et financiers de la Côte d’Ivoire. Je connais le sens des responsabilités des autorités ivoiriennes. Et, je n’ai pas de doute que tous les paramètres sont pris ou seront pris en compte, à travers des études et des évaluations qui sont faites, pour que la politique de l’endettement soit soutenable et de qualité», confie-t-il à L’espoir. Faut-il rappeler que sur une enveloppe de départ de 300 millions de dollars, c’est, au finish, 700 millions qui ont été mobilisés. Pour le fonds Ida (fonds de l’Association internationale de développement) 17 (2014- 2017), un montant proche de 800 millions de dollars est prévu.
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