C’est terminée pour la 24ème édition du festival panafricain du cinéma et de l’audiovisuelle ce samedi 07 mars 2015. Les festivaliers, les cinéphiles et l’ensemble des acteurs du cinéma et de l’audiovisuelle se sont séparés après une semaine de célébration du Cinéma africain. Le rendez-vous a été donné pour février 2017. Le thème retenu pour cette édition est « Cinéma africain : production et diffusion à l’ère du numérique ».
Hicham Ayouch du Maroc est sur le toit du cinéma africain. Il vient succéder au sénégalais Taef avec son film « fièvre ». Il a remporté le prestigieux étalon d’or tant convoité par des dizaines de compétiteurs. A cette 24 ème édition, 133 films étaient en compétitions pour l’Etalon d’or de Yennega. Hicham Ayouch remporte un trophée et un prix de 20 millions de cfa. C’est la première fois que ce prix passe à vingt millions (20.000.000 f cfa). Il était de dix millions (10.000.000 f cfa). Le jeune cinéaste marocain a affirmé qu’il a été surpris par cette distinction. Avec lui, le Maroc remporte son quatrième étalon d’or. La 24 ème édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou a tenu toutes ses promesses selon le comité d’organisation. Le doute a longtemps plané sur l’organisation de cette édition à cause de la menace Ebola, du terrorisme et de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 à Ouagadougou. Plusieurs rencontres internationaux ont été annulés au Burkina Faso comme dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest pour les mêmes raisons. Tenir la 24ème édition du Fespaco est un grand défi qui a été relevé. Les évènements d’octobre se ressentent encore parce que les festivaliers ont l’habitude de se retrouver à l’hôtel indépendance qui n’existe plus. Le président du Faso au soir de la fin de la biennale du Cinéma africain sur un air de soulagement et de satisfaction a déclaré que l’organisation de cette édition est une victoire pour l’Afrique et le comité d’organisation. Pour lui, l’organisation de cette édition dans le contexte actuelle montre que les africains sont capables lorsqu’ils le veulent. Selon le délégué général du Fespaco, toutes les dispositions ont été prises pour que les films soient projetés dans les conditions professionnelles, mais et surtout dans la sérénité. Les appréciations des festivaliers eux aussi repartent satisfait, même si au passage, certains relèvent des imperfections dans l’organisation du festival. Les gérants des salles de cinéma ont fait de très bonnes affaires. Les salles de cinéma d’habitude désespérément vides ont fait le plein pendant toute la semaine du festival. Et chose curieuse, comme l’ont souligné les gérants de salles de cinéma, le public burkinabé fut le plus nombreux. C’est pour dire simplement que les films africains sont beaucoup prisés par les africains.
Le film le plus attendu fut sans doute « Timbuktu » du réalisateur mauritanien Abdrrahmane Sissako. De nombreux festivaliers et de cinéphiles n’ont pas eu accès aux salles de cinéma pour manque de place. Au Cinéma Burkina, programmé pour 18h 30, la salle était déjà pleine à 12h. Et beaucoup sont repartis sans avoir vu le film. Les salles sont toujours pleines pour une grande satisfaction des réalisateurs. « Ce qui est extraordinaire, c’est le public ouagalais, qui a un amour, une passion pour le cinéma, et qui l’a démontré une fois de plus en venant voir Timbuktu. C’est très fort pour moi, c’est une grande fierté. J’étais pressé qu’il y ait une vitrine. A travers le FESPACO, c’est toute l’Afrique qui regardait ce film ce soir. Ce soir, je n’ai jamais été aussi ému, bouleversé et touché. Pour moi, cette projection est une victoire en soi, c’est mon palmarès » a-t-il dit. Le film Timbuktu pressenti par le public pour l’étalon d’or a été élu pour le meilleur décor et a reçu le prix de la meilleure musique. L’Afrique de l’ouest et du Nord ont raflé la plus grosse mise. IL a donc été demandé la mise en place d’un mécanisme pour une meilleure intégration de l’Afrique australe et des pays lusophones. Certains cinéastes plaident dans ce sens, afin que le Fespaco représente véritablement toute l’Afrique. L’invité d’honneur de cette édition qui est l’Egypte n’est pas un fait du hasard. Le comité d’organisation Fespaco veut impliquer davantage ce pays, dont le cinéma date des années lumière, avec une expérience riche dans le cinéma et l’audiovisuelle. Une démarche que certains festivaliers ont appréciée.
Abdoul Razac Napon
ENCADRE
Le numérique au cœur de la biennale
Cette année des innovations majeures ont été apportées à cette 24 ème édition. La principale fut sans doute l’introduction du numérique. L’autre innovation est l’ouverture de la compétition officielle à la diaspora africaine. « Désormais, le patrimoine africain du cinéma et de l’audiovisuel s’enrichira des talents de la « petite Afrique » dispersée dans les caraïbes, en Amériques et en Europe » a relève le ministre de culture burkinabé Jean Claude Dioma. Le Prix Thomas Sankara a également fait la particularité de cette édition. Pour le cinéaste originaire de la République démocratique du Congo Balufu BAKUPA- KANYINDA de la Guilde Africaine des réalisateurs et producteurs, initiatrice du Prix Thomas Sankara, « Ce n’est pas un effet du hasard dans le sens où ça fait 27 ans que nous on y pense. » 27 longues années d’attente puisque le contexte n’était pas favorable. Plusieurs films sur le héros de la révolution Burkinabé ont été projetés. Balufu a précisé que ce prix ne tient pas compte d’aucune idéologie. Il récompense la créativité, le génie et le talent. Ce sont des valeurs que le président Thomas Sankara chérissait a soutenu l’initiateur du prix. Pour coller au thème de la biennale du cinéma, des salles de projection de films ont été adaptées aux films du numérique. Pour les professionnels du cinéma africain, le cinéma africain ne peut pas rester en marge des mutations technologiques. Si le cinéma africain demeure dans l’analogie, il ne survivra pas. Selon le réalisateur burkinabé, Gaston Kaboré ; le numérique va permettre au cinéma africain de toucher une grande partie de sa population, mais aussi aller à la conquête du marché international, car la diffusion et la distribution, la circulation des œuvres seront plus facile. Le thème est porteur parce que le monde est dans l’ère du numérique. « Le numérique est un atout certain mais aussi faut-il le connaître, le maîtriser et l’utiliser à bon escient », a campé à la cérémonie d’ouverture du colloque, le secrétaire général de la fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), Cheik Omar Sissoko. Le numérique est léger, moins cher et permet de travailler plus facilement. Selon Patrice Diallo, conseiller presse, chef département des infrastructures du FESPACO et chargé de toutes les projections, c’est une rupture avec le cinéma analogique. On aura plus à trainer de grosses bobines lors des projections de films. Le cinéma numérique désigne la production et la diffusion d’œuvres cinématographiques à partir d’un format numérique professionnel normalisé et sécurisés par des normes internationales. Pour les professionnels, du cinéma, malgré les difficultés, le cinéma africain évolue de manière positive. Le Fespaco est la vitrine des films africains, mais c’est aussi, une rencontre pour réfléchir sur la problématique du cinéma africain et trouver des solutions. Au cours de cette édition, des ateliers thématiques ont été proposés à la réflexion. Il s’agit entre autre de « l’histoire de l’Afrique et la production cinématographique, solution pour une meilleure vulgarisation et une meilleure compétitivité du cinéma et de la télévision africaine, prenant racine dans les traditions orales et les nouveau enjeux de la production et de la circulation des œuvres africaines à l’heure du numérique. »
ARN
ENCADRE
Le défi du Cinéma africain
Selon le délégué général du FESPACO, aujourd’hui le passage au numérique de toute la filière cinématographique et audiovisuelle interpelle les acteurs du secteur cinématographique, de l’audiovisuel et les décideurs politiques du continent sur l’urgence nécessité de créer les voies et moyens pour l’optimisation du numérique dans la production d’œuvre de qualité et une meilleure accessibilité de ses œuvres par le public. Il va falloir alors résoudre deux problèmes qui lui paraissent importantes : comment réguler et structurer une grande partie de la chaine industrielle et commerciale du cinéma en Afrique ? Et comment considérer les lieux de diffusion et de partage collectif de l’image ? Tout cela pose l’épineux défi du financement de la production, de la distribution et de la diffusion. Le Fespaco lui-même après 46 ans vit grâce à des partenaires comme l’Union européenne, l’organisation internationale de la francophonie et bien d’autres. Pour cette édition 2015, l’Union européenne a alloué une enveloppe de 400.000 euros pour « renforcer le rôle du Fespaco et sa visibilité internationale dans la promotion et la diffusion du cinéma africain à travers une organisation optimale de la biennale, une meilleure implication des professionnels du cinéma et l’ouverture au format numérique.» Les producteurs comme les réalisateurs ont exprimé des réelles difficultés à avoir accès aux sources de financement. Les fonds se raréfient ont t-ils déploré dans les ateliers et autres rencontres. Dans les politiques des Etats, ils dénoncent l’absence de soutiens à la culture. Les jeunes cinéastes sont les plus vulnérables, du fait du manque d’expérience dans la recherche du financement. Certes, l’organisation internationale de la francophonie, l’Union européenne, ainsi que d’autres structures soutiennent les jeunes talents, mais l’accessibilité n’est pas chose aisée. A cette 24 ème édition, ils sont venus demander à leurs Etats et aux partenaires financiers des œuvres cinématographiques et audiovisuelle un appui, et un accompagnement conséquent pour une émergence des jeunes réalisateurs et producteurs. Ils veulent aussi que la culture s’inscrive dans les politiques des Etats comme des vecteurs de stabilité et de paix. Mais aussi et surtout comme un levier pour les économies nationales, donc vecteur de développement durable.
ARN
Hicham Ayouch du Maroc est sur le toit du cinéma africain. Il vient succéder au sénégalais Taef avec son film « fièvre ». Il a remporté le prestigieux étalon d’or tant convoité par des dizaines de compétiteurs. A cette 24 ème édition, 133 films étaient en compétitions pour l’Etalon d’or de Yennega. Hicham Ayouch remporte un trophée et un prix de 20 millions de cfa. C’est la première fois que ce prix passe à vingt millions (20.000.000 f cfa). Il était de dix millions (10.000.000 f cfa). Le jeune cinéaste marocain a affirmé qu’il a été surpris par cette distinction. Avec lui, le Maroc remporte son quatrième étalon d’or. La 24 ème édition du festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou a tenu toutes ses promesses selon le comité d’organisation. Le doute a longtemps plané sur l’organisation de cette édition à cause de la menace Ebola, du terrorisme et de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 à Ouagadougou. Plusieurs rencontres internationaux ont été annulés au Burkina Faso comme dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest pour les mêmes raisons. Tenir la 24ème édition du Fespaco est un grand défi qui a été relevé. Les évènements d’octobre se ressentent encore parce que les festivaliers ont l’habitude de se retrouver à l’hôtel indépendance qui n’existe plus. Le président du Faso au soir de la fin de la biennale du Cinéma africain sur un air de soulagement et de satisfaction a déclaré que l’organisation de cette édition est une victoire pour l’Afrique et le comité d’organisation. Pour lui, l’organisation de cette édition dans le contexte actuelle montre que les africains sont capables lorsqu’ils le veulent. Selon le délégué général du Fespaco, toutes les dispositions ont été prises pour que les films soient projetés dans les conditions professionnelles, mais et surtout dans la sérénité. Les appréciations des festivaliers eux aussi repartent satisfait, même si au passage, certains relèvent des imperfections dans l’organisation du festival. Les gérants des salles de cinéma ont fait de très bonnes affaires. Les salles de cinéma d’habitude désespérément vides ont fait le plein pendant toute la semaine du festival. Et chose curieuse, comme l’ont souligné les gérants de salles de cinéma, le public burkinabé fut le plus nombreux. C’est pour dire simplement que les films africains sont beaucoup prisés par les africains.
Le film le plus attendu fut sans doute « Timbuktu » du réalisateur mauritanien Abdrrahmane Sissako. De nombreux festivaliers et de cinéphiles n’ont pas eu accès aux salles de cinéma pour manque de place. Au Cinéma Burkina, programmé pour 18h 30, la salle était déjà pleine à 12h. Et beaucoup sont repartis sans avoir vu le film. Les salles sont toujours pleines pour une grande satisfaction des réalisateurs. « Ce qui est extraordinaire, c’est le public ouagalais, qui a un amour, une passion pour le cinéma, et qui l’a démontré une fois de plus en venant voir Timbuktu. C’est très fort pour moi, c’est une grande fierté. J’étais pressé qu’il y ait une vitrine. A travers le FESPACO, c’est toute l’Afrique qui regardait ce film ce soir. Ce soir, je n’ai jamais été aussi ému, bouleversé et touché. Pour moi, cette projection est une victoire en soi, c’est mon palmarès » a-t-il dit. Le film Timbuktu pressenti par le public pour l’étalon d’or a été élu pour le meilleur décor et a reçu le prix de la meilleure musique. L’Afrique de l’ouest et du Nord ont raflé la plus grosse mise. IL a donc été demandé la mise en place d’un mécanisme pour une meilleure intégration de l’Afrique australe et des pays lusophones. Certains cinéastes plaident dans ce sens, afin que le Fespaco représente véritablement toute l’Afrique. L’invité d’honneur de cette édition qui est l’Egypte n’est pas un fait du hasard. Le comité d’organisation Fespaco veut impliquer davantage ce pays, dont le cinéma date des années lumière, avec une expérience riche dans le cinéma et l’audiovisuelle. Une démarche que certains festivaliers ont appréciée.
Abdoul Razac Napon
ENCADRE
Le numérique au cœur de la biennale
Cette année des innovations majeures ont été apportées à cette 24 ème édition. La principale fut sans doute l’introduction du numérique. L’autre innovation est l’ouverture de la compétition officielle à la diaspora africaine. « Désormais, le patrimoine africain du cinéma et de l’audiovisuel s’enrichira des talents de la « petite Afrique » dispersée dans les caraïbes, en Amériques et en Europe » a relève le ministre de culture burkinabé Jean Claude Dioma. Le Prix Thomas Sankara a également fait la particularité de cette édition. Pour le cinéaste originaire de la République démocratique du Congo Balufu BAKUPA- KANYINDA de la Guilde Africaine des réalisateurs et producteurs, initiatrice du Prix Thomas Sankara, « Ce n’est pas un effet du hasard dans le sens où ça fait 27 ans que nous on y pense. » 27 longues années d’attente puisque le contexte n’était pas favorable. Plusieurs films sur le héros de la révolution Burkinabé ont été projetés. Balufu a précisé que ce prix ne tient pas compte d’aucune idéologie. Il récompense la créativité, le génie et le talent. Ce sont des valeurs que le président Thomas Sankara chérissait a soutenu l’initiateur du prix. Pour coller au thème de la biennale du cinéma, des salles de projection de films ont été adaptées aux films du numérique. Pour les professionnels du cinéma africain, le cinéma africain ne peut pas rester en marge des mutations technologiques. Si le cinéma africain demeure dans l’analogie, il ne survivra pas. Selon le réalisateur burkinabé, Gaston Kaboré ; le numérique va permettre au cinéma africain de toucher une grande partie de sa population, mais aussi aller à la conquête du marché international, car la diffusion et la distribution, la circulation des œuvres seront plus facile. Le thème est porteur parce que le monde est dans l’ère du numérique. « Le numérique est un atout certain mais aussi faut-il le connaître, le maîtriser et l’utiliser à bon escient », a campé à la cérémonie d’ouverture du colloque, le secrétaire général de la fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), Cheik Omar Sissoko. Le numérique est léger, moins cher et permet de travailler plus facilement. Selon Patrice Diallo, conseiller presse, chef département des infrastructures du FESPACO et chargé de toutes les projections, c’est une rupture avec le cinéma analogique. On aura plus à trainer de grosses bobines lors des projections de films. Le cinéma numérique désigne la production et la diffusion d’œuvres cinématographiques à partir d’un format numérique professionnel normalisé et sécurisés par des normes internationales. Pour les professionnels, du cinéma, malgré les difficultés, le cinéma africain évolue de manière positive. Le Fespaco est la vitrine des films africains, mais c’est aussi, une rencontre pour réfléchir sur la problématique du cinéma africain et trouver des solutions. Au cours de cette édition, des ateliers thématiques ont été proposés à la réflexion. Il s’agit entre autre de « l’histoire de l’Afrique et la production cinématographique, solution pour une meilleure vulgarisation et une meilleure compétitivité du cinéma et de la télévision africaine, prenant racine dans les traditions orales et les nouveau enjeux de la production et de la circulation des œuvres africaines à l’heure du numérique. »
ARN
ENCADRE
Le défi du Cinéma africain
Selon le délégué général du FESPACO, aujourd’hui le passage au numérique de toute la filière cinématographique et audiovisuelle interpelle les acteurs du secteur cinématographique, de l’audiovisuel et les décideurs politiques du continent sur l’urgence nécessité de créer les voies et moyens pour l’optimisation du numérique dans la production d’œuvre de qualité et une meilleure accessibilité de ses œuvres par le public. Il va falloir alors résoudre deux problèmes qui lui paraissent importantes : comment réguler et structurer une grande partie de la chaine industrielle et commerciale du cinéma en Afrique ? Et comment considérer les lieux de diffusion et de partage collectif de l’image ? Tout cela pose l’épineux défi du financement de la production, de la distribution et de la diffusion. Le Fespaco lui-même après 46 ans vit grâce à des partenaires comme l’Union européenne, l’organisation internationale de la francophonie et bien d’autres. Pour cette édition 2015, l’Union européenne a alloué une enveloppe de 400.000 euros pour « renforcer le rôle du Fespaco et sa visibilité internationale dans la promotion et la diffusion du cinéma africain à travers une organisation optimale de la biennale, une meilleure implication des professionnels du cinéma et l’ouverture au format numérique.» Les producteurs comme les réalisateurs ont exprimé des réelles difficultés à avoir accès aux sources de financement. Les fonds se raréfient ont t-ils déploré dans les ateliers et autres rencontres. Dans les politiques des Etats, ils dénoncent l’absence de soutiens à la culture. Les jeunes cinéastes sont les plus vulnérables, du fait du manque d’expérience dans la recherche du financement. Certes, l’organisation internationale de la francophonie, l’Union européenne, ainsi que d’autres structures soutiennent les jeunes talents, mais l’accessibilité n’est pas chose aisée. A cette 24 ème édition, ils sont venus demander à leurs Etats et aux partenaires financiers des œuvres cinématographiques et audiovisuelle un appui, et un accompagnement conséquent pour une émergence des jeunes réalisateurs et producteurs. Ils veulent aussi que la culture s’inscrive dans les politiques des Etats comme des vecteurs de stabilité et de paix. Mais aussi et surtout comme un levier pour les économies nationales, donc vecteur de développement durable.
ARN