Excellence Monsieur le Premier Ministre
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement
Madame et Messieurs les membres du Conseil Exécutif de l'APBEF-CI
Mesdames et Messieurs,
Il est un fait connu et reconnu de tous que la discrétion est la qualité première du métier
de banquier.
Cependant, sans trahir cette qualité, il est apparu nécessaire et opportun aux yeux du
Conseil Exécutif de l'Association Professionnelle des Banques et Etablissements
Financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI), de créer un cadre permettant à l'ensemble du
secteur bancaire et financier de notre pays, de s'ouvrir un peu plus à ses différentes
catégories de partenaires et à ses clients.
C'est le sens des JOB, qui offrent ainsi, aux banques et établissements Financiers, une
occasion exceptionnelle d'échanges avec tous les agents économiques, pour
notamment se rapprocher encore plus d'eux, afin de mieux cerner leurs préoccupations
et réfléchir avec eux, aux solutions possibles pour répondre efficacement à leurs
attentes.
Pour la deuxième édition des JOB tenue les 16 et 17 Décembre 2013, le Conseil exécutif
de l'APBEF CI a retenu d'orienter les réflexions sur un thème d'importance, au regard du
contexte économique: le «Financement des PME, levier de croissance économique» .
Le choix de ce thème procède de notre volonté d'accompagner l'action du
gouvernement, mise en oeuvre sous la haute égide du Président de la République, Son
Excellence Monsieur ALASSANE OUATTARA, pour faire de la Côte d'Ivoire un pays
émergent à l'horizon 2020.
En effet, alors que le secteur productif national est composé à plus de 80% par des
PME, et que la structure financière des entreprises reste largement dominée par le poids
du crédit bancaire, les PME ont un accès limité au marché des financements. En 2013,
les crédits consentis par les banques aux PME ont représenté moins de 20% du PIB.
Cette situation met en lumière, la nécessité de trouver des solutions concrètes et
pérennes pour une amélioration en profondeur des relations banques-PME au profit de
la croissance économique et du développement de notre pays, la Côte d'Ivoire.
Pendant ces deux (2) journées, des Experts issus d'horizons divers (Institutions
Internationales, Fonds d'Investissements, banques européennes, banques africaines,
juristes, opérateurs, cabinets internationaux d'expertise comptables, opérateurs
économiques, Haut fonctionnaires de l'Administration) se sont attachés, à travers des
communications, des panels et des partages d'expériences, à identifier et analyser les
difficultés qui émaillent la relation Banques - PME.
Il s'agit notamment, de l'insuffisante organisation et structuration des PME, de la
faiblesse de leurs fonds propres, de l'absence de perspectives à moyen et long terme
claires sur leur développement, de la porosité des frontières entre les actifs et le
patrimoine personnel de l'entrepreneur et de la forte asymétrie d'information qui les
caractérisent.
Il s'agit également de l'insuffisante prise en compte par les banques de la spécificité des
PME tant dans leur analyse du risque que dans les types de financements proposés
Il s'agit enfin, de l'absence d'un cadre général et de politiques favorisant le
développement des PME.
Nos échanges ont ainsi montré que l'insuffisance de financement des PME, objet de
notre préoccupation, relève autant de la responsabilité des entreprises, que de celle des
banquiers et des pouvoirs publics.
Il en résulte donc que seule une action concertée de tous les acteurs de l'écosystème
(ETAT - BANQUES - PME) permettra de surmonter les obstacles à un financement plus
hardi des PME, tel qu'attendu par le Gouvernement.
Ce sont les éléments de cette approche analytique que l'APBEF-CI a repris dans le
présent document qui constitue, pour nous, un référentiel auquel pourraient se reporter
toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à ce sujet.
Je voudrais vous assurer, Excellence Monsieur le Premier Ministre, que pour ce qui la
concerne, l'APBEF-CI est prête à s'engager résolument pour faire en sorte que le niveau
de financement des PME dans l'ensemble des crédits accordés par les banques
progresse, rapidement, de façon significative et durable.
L'APBEF-CI a entrepris, à cet effet, depuis Décembre 2014 et ce jusqu'à la fin de l'année
2015, une série de formations à l'endroit des conseillers de Clientèle PME issus de
toutes les banques de la place, en vue de revisiter avec eux, les critères d'analyse des
dossiers de demande de crédits mais aussi et surtout de leur donner les clefs d'une
nouvelle grille de lecture de ces dossiers afin de mieux concilier l'impératif d'une saine
gestion des risques encourus avec la volonté d'accroître significativement le volume de
crédits octroyés.
De même, la signature dans les tous prochains jours de la convention cadre pour le
financement de la commande publique par les Banques et Etablissements Financiers,
annonce, nous en sommes convaincus, un jour nouveau, car sa mise en oeuvre, devrait
permettre de booster le niveau de financement des PME/PMI.
Cependant, pour que les fruits de ce mécanisme novateur tiennent les promesses des
fieurs, il importe que chacune des parties porte une attention particulière au respect des
obligations qui découle pour elle, de cette convention cadre, notamment, la fluidité dans
la transmission des informations et le respect des délais de paiement.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Comme vous le voyez, l'année 2015 devrait être celle d'une reprise plus significative du
financement des PME/PMI par les banques ivoiriennes, en plus des efforts qui seront faits
pour accompagner la population dans ses projets d'accession à la propriété immobilière
notamment de type économique et social.
Je vous remercie.
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement
Madame et Messieurs les membres du Conseil Exécutif de l'APBEF-CI
Mesdames et Messieurs,
Il est un fait connu et reconnu de tous que la discrétion est la qualité première du métier
de banquier.
Cependant, sans trahir cette qualité, il est apparu nécessaire et opportun aux yeux du
Conseil Exécutif de l'Association Professionnelle des Banques et Etablissements
Financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI), de créer un cadre permettant à l'ensemble du
secteur bancaire et financier de notre pays, de s'ouvrir un peu plus à ses différentes
catégories de partenaires et à ses clients.
C'est le sens des JOB, qui offrent ainsi, aux banques et établissements Financiers, une
occasion exceptionnelle d'échanges avec tous les agents économiques, pour
notamment se rapprocher encore plus d'eux, afin de mieux cerner leurs préoccupations
et réfléchir avec eux, aux solutions possibles pour répondre efficacement à leurs
attentes.
Pour la deuxième édition des JOB tenue les 16 et 17 Décembre 2013, le Conseil exécutif
de l'APBEF CI a retenu d'orienter les réflexions sur un thème d'importance, au regard du
contexte économique: le «Financement des PME, levier de croissance économique» .
Le choix de ce thème procède de notre volonté d'accompagner l'action du
gouvernement, mise en oeuvre sous la haute égide du Président de la République, Son
Excellence Monsieur ALASSANE OUATTARA, pour faire de la Côte d'Ivoire un pays
émergent à l'horizon 2020.
En effet, alors que le secteur productif national est composé à plus de 80% par des
PME, et que la structure financière des entreprises reste largement dominée par le poids
du crédit bancaire, les PME ont un accès limité au marché des financements. En 2013,
les crédits consentis par les banques aux PME ont représenté moins de 20% du PIB.
Cette situation met en lumière, la nécessité de trouver des solutions concrètes et
pérennes pour une amélioration en profondeur des relations banques-PME au profit de
la croissance économique et du développement de notre pays, la Côte d'Ivoire.
Pendant ces deux (2) journées, des Experts issus d'horizons divers (Institutions
Internationales, Fonds d'Investissements, banques européennes, banques africaines,
juristes, opérateurs, cabinets internationaux d'expertise comptables, opérateurs
économiques, Haut fonctionnaires de l'Administration) se sont attachés, à travers des
communications, des panels et des partages d'expériences, à identifier et analyser les
difficultés qui émaillent la relation Banques - PME.
Il s'agit notamment, de l'insuffisante organisation et structuration des PME, de la
faiblesse de leurs fonds propres, de l'absence de perspectives à moyen et long terme
claires sur leur développement, de la porosité des frontières entre les actifs et le
patrimoine personnel de l'entrepreneur et de la forte asymétrie d'information qui les
caractérisent.
Il s'agit également de l'insuffisante prise en compte par les banques de la spécificité des
PME tant dans leur analyse du risque que dans les types de financements proposés
Il s'agit enfin, de l'absence d'un cadre général et de politiques favorisant le
développement des PME.
Nos échanges ont ainsi montré que l'insuffisance de financement des PME, objet de
notre préoccupation, relève autant de la responsabilité des entreprises, que de celle des
banquiers et des pouvoirs publics.
Il en résulte donc que seule une action concertée de tous les acteurs de l'écosystème
(ETAT - BANQUES - PME) permettra de surmonter les obstacles à un financement plus
hardi des PME, tel qu'attendu par le Gouvernement.
Ce sont les éléments de cette approche analytique que l'APBEF-CI a repris dans le
présent document qui constitue, pour nous, un référentiel auquel pourraient se reporter
toutes celles et tous ceux qui s'intéressent à ce sujet.
Je voudrais vous assurer, Excellence Monsieur le Premier Ministre, que pour ce qui la
concerne, l'APBEF-CI est prête à s'engager résolument pour faire en sorte que le niveau
de financement des PME dans l'ensemble des crédits accordés par les banques
progresse, rapidement, de façon significative et durable.
L'APBEF-CI a entrepris, à cet effet, depuis Décembre 2014 et ce jusqu'à la fin de l'année
2015, une série de formations à l'endroit des conseillers de Clientèle PME issus de
toutes les banques de la place, en vue de revisiter avec eux, les critères d'analyse des
dossiers de demande de crédits mais aussi et surtout de leur donner les clefs d'une
nouvelle grille de lecture de ces dossiers afin de mieux concilier l'impératif d'une saine
gestion des risques encourus avec la volonté d'accroître significativement le volume de
crédits octroyés.
De même, la signature dans les tous prochains jours de la convention cadre pour le
financement de la commande publique par les Banques et Etablissements Financiers,
annonce, nous en sommes convaincus, un jour nouveau, car sa mise en oeuvre, devrait
permettre de booster le niveau de financement des PME/PMI.
Cependant, pour que les fruits de ce mécanisme novateur tiennent les promesses des
fieurs, il importe que chacune des parties porte une attention particulière au respect des
obligations qui découle pour elle, de cette convention cadre, notamment, la fluidité dans
la transmission des informations et le respect des délais de paiement.
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Comme vous le voyez, l'année 2015 devrait être celle d'une reprise plus significative du
financement des PME/PMI par les banques ivoiriennes, en plus des efforts qui seront faits
pour accompagner la population dans ses projets d'accession à la propriété immobilière
notamment de type économique et social.
Je vous remercie.