• Mesdames et Messieurs les Ministres;
• Monsieur le Président
Professionnelle des Banques Financiers de Côte d'Ivoire; de l'Association et Etablissements
• Mesdames et Messieurs les représentants du secteur privé;
• Honorables invités;
• Chers amis de la presse;
• Mesdames, Messieurs;
C'est avec un plaisir renouvelé que je retrouve nos partenaires du système bancaire nationat à la faveur de
cette cérémonie de remise des actes de la deuxième édition de la Journée du Banquier, tenue les 16 et 17
décembre 2013.
Je voudrais SaiSIr cette heureuse opportunité, pour réitérer les encouragements et les félicitations du
Gouvernement au Président de l'Association Professionnelles des Banques et Etablissements
Financiers, Monsieur Souleymane DIARRASSOUBA, à son bureau et à tous les membres de cette association.
Je sais que vous ne ménagez aucun effort pour répondre à la demande et aux attentes de tous les acteurs de l'économie réelle de notre pays.
Les Journées Du Banquier (JOB) instituées sous votre dynamique impulsion, le témoignent éloquemment. Je
voudrais surtout saluer le partenariat franc et constructif qui se consolide chaque jour davantage entre l'APBEF-CI et l'Etat de Côte d'Ivoire, particulièrement depuis l'avènement de votre équipe à la tête de votre association.
Cela se traduit par des échanges réguliers entre nos deux parties sur des problématiques importantes liées au développement de notre secteur financier et au financement de notre économie.
Permettez-moi de relever et de saluer les progrès récents de ce partenariat fructueux que sont entre autres:
../ La finalisation de la convention sur le financement de la commande publique, notamment en faveur des
PME, pour une signature dans les tous prochains Jours;
../ L'accord attendu au terme de nos discussions sur le financement du logement social, pour l'application d'un taux de bonification de 2,75 % des prêts acquéreurs, prioritairement pour les ménages à
revenu modeste.
Nos discussions se poursuivront sur la mIse en place d'autres instruments de financement, notamment les
crédits hypothécaires.
Comme vous le savez, les PME occupent une place de choix dans notre schéma de développement; étant
appelées à devenir les leviers de la croissance, de la transformation structurelle de notre économie, de la
création d'emploi. C'est en cela que le choix du thème de la deuxième Journée Du Banquier que vient de rappeler le Président de l' APBEF -CI, à savoir «Financement des PME, levier de croissance économique», trouve toute sa justesse.
En effet, comme l'a indiqué avant moi le Président DIARRASSOUBA, les PME sont des vecteurs essentiels
d'un développement socio-économique durable. En Côte d'Ivoire, bien que représentant plus de 800/0 des entreprises ivoiriennes, elles ne contribuent que pour 180/0 au PIB et 23% des emplois formels.
Ces indicateurs situent l'importance des efforts à faire, notamment au niveau de la couverture des besoins
financiers des PME pour un développement structuré. C'est cet autre défi que nous devons relever ensemble, les PME/PMI nationales, l'APBEF-CI et le Gouvernement.
Ce faisant, il s'agit de donner une place de choix à une participation qualitative et quantitative des PME dans la mise en oeuvre de la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, de «faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020 ».
Il est indéniable que le secteur privé ne pourra être compétitif et performant que s'il s'appuie sur un secteur
bancaire et financier dynamique, mettant à sa disposition les meilleurs instruments financiers pour
soutenir son programme d'investissement, son besoin en renforcement des fonds propres et éviter les risques liés à un surendettement à court terme.
• Mesdames et Messieurs
Le Gouvernement a pris la pleine mesure du soutien que le secteur financier attend de l'Etat pour réussir le pari de l'attractivité et de la compétitivité de l'économie ivoirienne avec l'appui d'un secteur financier fort. Je puis vous assurer que l'Etat jouera à fond sa partition.
La prise du Décret 2012-05 du 11 janvier 2012 portant définition de la Petite et Moyenne Entreprise, par le
Président de la République, conformément aux recommandations de l'UEMOA en la matière, constitue un
des actes de cette détermination. En outre, l'adoption par le Gouvernement du programme de développement des PME Ivoiriennes dénommé
«Programme Phoenix» d'un coût de 86 milliards de F.CFA illustre bien son ambition dans ce domaine.
Par ailleurs, le Gouvernement poursuivra les réformes structurelles et sectorielles nécessaires au
renforcement du secteur financier. Ainsi, la Stratégie de Développement du Secteur Financier (SDSF), qui vise une transformation profonde du secteur financier devrait connaître une accélération de sa mise en oeuvre. Il s'agira de rechercher la stabilité et l'expansion du secteur financier dans une parfaite synergie de toutes ses composantes (banques, assurances, micro-finance, la Bourse, les fonds de pensions).
Dans le même sens, une attention particulière sera accordée à la mise en place des « Bureaux d'information
sur le crédit» ou «Crédit Bureau» qui va se traduire par la mise à la disposition des banques d'un outil pour
connaître le comportement de paiement de leurs clients. Cette mesure est pleinement prise en compte dans le cadre du Doing Business.
Dans la même veine, le Tribunal du Commerce d'Abidjan qui est pleinement opérationnel, devrait contribuer à sécuriser les financements faits par les banques, à travers un traitement professionnel et équitable du contentieux lié au financement.
Nous devons désormais intégrer le fait que la Côte d'Ivoire se positionne comme une nouvelle terre d'investissement. De plus en plus d'opérateurs économiques étrangers frappent à nos portes. Ces investisseurs potentiels, en dehors de leurs sources de financement initiales, devraient pouvoir trouver sur place un secteur financier à même de prendre une part active dans la mise en oeuvre
des projets.
Le secteur financier national devra notamment favoriser une participation accrue des PME Ivoiriennes aux grands projets d'infrastructures et de développement à travers notamment la sous-traitance et la cotraitance d'une part significative des marchés publics et des contrats de partenariat public-privé.
C'est pourquoi, le Gouvernement reçoit ce jour avec beaucoup d'intérêt, les actes issus de la deuxième édition des Journées Du Banquier. Un cadre de suivi des recommandations, sous la coordination de madame le Ministre en charge de l'Economie et des Finances, impliquant tous les membres concernés du Gouvernement, sera mis en place.
Nous nous retrouverons chaque semestre pour faire le point des progrès réalisés et donner une impulsion à nos actions communes, notamment sur l'axe de réflexion et d'action ETAT-BANQUES-PME, pour vaincre les freins du financement.
C'est sur ces mots que je voudrais clore mes propos en réitérant nos vifs remerciements à l' APBEF -Cl.
Je vous remercie pour votre aimable attention.
• Monsieur le Président
Professionnelle des Banques Financiers de Côte d'Ivoire; de l'Association et Etablissements
• Mesdames et Messieurs les représentants du secteur privé;
• Honorables invités;
• Chers amis de la presse;
• Mesdames, Messieurs;
C'est avec un plaisir renouvelé que je retrouve nos partenaires du système bancaire nationat à la faveur de
cette cérémonie de remise des actes de la deuxième édition de la Journée du Banquier, tenue les 16 et 17
décembre 2013.
Je voudrais SaiSIr cette heureuse opportunité, pour réitérer les encouragements et les félicitations du
Gouvernement au Président de l'Association Professionnelles des Banques et Etablissements
Financiers, Monsieur Souleymane DIARRASSOUBA, à son bureau et à tous les membres de cette association.
Je sais que vous ne ménagez aucun effort pour répondre à la demande et aux attentes de tous les acteurs de l'économie réelle de notre pays.
Les Journées Du Banquier (JOB) instituées sous votre dynamique impulsion, le témoignent éloquemment. Je
voudrais surtout saluer le partenariat franc et constructif qui se consolide chaque jour davantage entre l'APBEF-CI et l'Etat de Côte d'Ivoire, particulièrement depuis l'avènement de votre équipe à la tête de votre association.
Cela se traduit par des échanges réguliers entre nos deux parties sur des problématiques importantes liées au développement de notre secteur financier et au financement de notre économie.
Permettez-moi de relever et de saluer les progrès récents de ce partenariat fructueux que sont entre autres:
../ La finalisation de la convention sur le financement de la commande publique, notamment en faveur des
PME, pour une signature dans les tous prochains Jours;
../ L'accord attendu au terme de nos discussions sur le financement du logement social, pour l'application d'un taux de bonification de 2,75 % des prêts acquéreurs, prioritairement pour les ménages à
revenu modeste.
Nos discussions se poursuivront sur la mIse en place d'autres instruments de financement, notamment les
crédits hypothécaires.
Comme vous le savez, les PME occupent une place de choix dans notre schéma de développement; étant
appelées à devenir les leviers de la croissance, de la transformation structurelle de notre économie, de la
création d'emploi. C'est en cela que le choix du thème de la deuxième Journée Du Banquier que vient de rappeler le Président de l' APBEF -CI, à savoir «Financement des PME, levier de croissance économique», trouve toute sa justesse.
En effet, comme l'a indiqué avant moi le Président DIARRASSOUBA, les PME sont des vecteurs essentiels
d'un développement socio-économique durable. En Côte d'Ivoire, bien que représentant plus de 800/0 des entreprises ivoiriennes, elles ne contribuent que pour 180/0 au PIB et 23% des emplois formels.
Ces indicateurs situent l'importance des efforts à faire, notamment au niveau de la couverture des besoins
financiers des PME pour un développement structuré. C'est cet autre défi que nous devons relever ensemble, les PME/PMI nationales, l'APBEF-CI et le Gouvernement.
Ce faisant, il s'agit de donner une place de choix à une participation qualitative et quantitative des PME dans la mise en oeuvre de la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, de «faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent à l'horizon 2020 ».
Il est indéniable que le secteur privé ne pourra être compétitif et performant que s'il s'appuie sur un secteur
bancaire et financier dynamique, mettant à sa disposition les meilleurs instruments financiers pour
soutenir son programme d'investissement, son besoin en renforcement des fonds propres et éviter les risques liés à un surendettement à court terme.
• Mesdames et Messieurs
Le Gouvernement a pris la pleine mesure du soutien que le secteur financier attend de l'Etat pour réussir le pari de l'attractivité et de la compétitivité de l'économie ivoirienne avec l'appui d'un secteur financier fort. Je puis vous assurer que l'Etat jouera à fond sa partition.
La prise du Décret 2012-05 du 11 janvier 2012 portant définition de la Petite et Moyenne Entreprise, par le
Président de la République, conformément aux recommandations de l'UEMOA en la matière, constitue un
des actes de cette détermination. En outre, l'adoption par le Gouvernement du programme de développement des PME Ivoiriennes dénommé
«Programme Phoenix» d'un coût de 86 milliards de F.CFA illustre bien son ambition dans ce domaine.
Par ailleurs, le Gouvernement poursuivra les réformes structurelles et sectorielles nécessaires au
renforcement du secteur financier. Ainsi, la Stratégie de Développement du Secteur Financier (SDSF), qui vise une transformation profonde du secteur financier devrait connaître une accélération de sa mise en oeuvre. Il s'agira de rechercher la stabilité et l'expansion du secteur financier dans une parfaite synergie de toutes ses composantes (banques, assurances, micro-finance, la Bourse, les fonds de pensions).
Dans le même sens, une attention particulière sera accordée à la mise en place des « Bureaux d'information
sur le crédit» ou «Crédit Bureau» qui va se traduire par la mise à la disposition des banques d'un outil pour
connaître le comportement de paiement de leurs clients. Cette mesure est pleinement prise en compte dans le cadre du Doing Business.
Dans la même veine, le Tribunal du Commerce d'Abidjan qui est pleinement opérationnel, devrait contribuer à sécuriser les financements faits par les banques, à travers un traitement professionnel et équitable du contentieux lié au financement.
Nous devons désormais intégrer le fait que la Côte d'Ivoire se positionne comme une nouvelle terre d'investissement. De plus en plus d'opérateurs économiques étrangers frappent à nos portes. Ces investisseurs potentiels, en dehors de leurs sources de financement initiales, devraient pouvoir trouver sur place un secteur financier à même de prendre une part active dans la mise en oeuvre
des projets.
Le secteur financier national devra notamment favoriser une participation accrue des PME Ivoiriennes aux grands projets d'infrastructures et de développement à travers notamment la sous-traitance et la cotraitance d'une part significative des marchés publics et des contrats de partenariat public-privé.
C'est pourquoi, le Gouvernement reçoit ce jour avec beaucoup d'intérêt, les actes issus de la deuxième édition des Journées Du Banquier. Un cadre de suivi des recommandations, sous la coordination de madame le Ministre en charge de l'Economie et des Finances, impliquant tous les membres concernés du Gouvernement, sera mis en place.
Nous nous retrouverons chaque semestre pour faire le point des progrès réalisés et donner une impulsion à nos actions communes, notamment sur l'axe de réflexion et d'action ETAT-BANQUES-PME, pour vaincre les freins du financement.
C'est sur ces mots que je voudrais clore mes propos en réitérant nos vifs remerciements à l' APBEF -Cl.
Je vous remercie pour votre aimable attention.