Gagnoa – Djessou Logbo Sylvestre, 27 ans, se disant acheteur de caoutchouc naturel, a été condamné mardi à trois mois de prison ferme et à 30.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour avoir sciemment recelé un sac contenant des documents administratifs, et avoir, dans les mêmes circonstances, orchestré une tentative d’extorsion de fonds à un policier, propriétaire du sac.
A l’origine des faits, un jour un policier qui surveillait un malade dans une polyclinique d’Abidjan, s’assoupit quelques instants, mais à son réveil, son sac posé à côté de lui disparaît. Il se met à la recherche de cet objet important contenant des documents précieux dont sa carte bancaire et porte plainte contre X.
Dans la foulée, il reçoit un coup de fil de Sylvestre qui lui demande de lui transférer 10.000 FCFA, afin qu’il emprunte un taxi pour aller lui remettre sa sacoche qu’il détient, expliquant au juge le '‘détenir d’un cousin qui s’était rendu à l’hôpital où il était auprès de sa mère malade, pour les voir.’’
Le corps habillé refuse de tomber dans ce jeu, alors déclare à la barre l’accusé: ‘’j’ai emprunté un car pour me rendre au village où j’achète du caoutchouc naturel. Un jour, je me rendais à Gagnoa, c’est là que j’ai été arrêté à un corridor.’’
‘’C’est vrai je reconnais que j’ai gardé par devers moi le sac du policier pendant un an avant d’être arrêté, mais je ne l’ai pas volé, il m‘a été remis. Je lui demande pardon, et que Dieu veille sur ma femme et mes enfants’’, lance le prévenu dans un dernier baroude d’honneur avant sa sentence, sachant certainement que sa cause est entendue.
‘’Tu dis tu n’as pas volé le sac, mais dans ce cas là, en sortant de la polyclinique tu es passé par les 220 logements d’Adjamé, tu pouvais laisser ça au commissariat de police ou même le jeter à la gare avant d’emprunter le car pour le village’’, l’accablent le Procureur et le président du tribunal, pour qui, vraisemblablement, le prévenu paraît être le voleur même du sac du flic d’autant qu’ils ont, tous deux, été dans le même périmètre à la polyclinique, le reconnaissant coupable des faits mis à sa charge.
ja/ask
A l’origine des faits, un jour un policier qui surveillait un malade dans une polyclinique d’Abidjan, s’assoupit quelques instants, mais à son réveil, son sac posé à côté de lui disparaît. Il se met à la recherche de cet objet important contenant des documents précieux dont sa carte bancaire et porte plainte contre X.
Dans la foulée, il reçoit un coup de fil de Sylvestre qui lui demande de lui transférer 10.000 FCFA, afin qu’il emprunte un taxi pour aller lui remettre sa sacoche qu’il détient, expliquant au juge le '‘détenir d’un cousin qui s’était rendu à l’hôpital où il était auprès de sa mère malade, pour les voir.’’
Le corps habillé refuse de tomber dans ce jeu, alors déclare à la barre l’accusé: ‘’j’ai emprunté un car pour me rendre au village où j’achète du caoutchouc naturel. Un jour, je me rendais à Gagnoa, c’est là que j’ai été arrêté à un corridor.’’
‘’C’est vrai je reconnais que j’ai gardé par devers moi le sac du policier pendant un an avant d’être arrêté, mais je ne l’ai pas volé, il m‘a été remis. Je lui demande pardon, et que Dieu veille sur ma femme et mes enfants’’, lance le prévenu dans un dernier baroude d’honneur avant sa sentence, sachant certainement que sa cause est entendue.
‘’Tu dis tu n’as pas volé le sac, mais dans ce cas là, en sortant de la polyclinique tu es passé par les 220 logements d’Adjamé, tu pouvais laisser ça au commissariat de police ou même le jeter à la gare avant d’emprunter le car pour le village’’, l’accablent le Procureur et le président du tribunal, pour qui, vraisemblablement, le prévenu paraît être le voleur même du sac du flic d’autant qu’ils ont, tous deux, été dans le même périmètre à la polyclinique, le reconnaissant coupable des faits mis à sa charge.
ja/ask