Le Représentant résident du Haut commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) en Côte d’Ivoire Mohammed Touré a déclaré jeudi à Abidjan que l’épidémie d’Ebola qui faisait rage au Libéria a stoppé la dynamique de rapatriement des réfugiés ivoiriens qui étaient basés dans ce pays.
Selon M. Touré qui s’exprimait lors d’une rencontre tripartite entre autorités ivoiriennes, libériennes et le HCR, la fermeture de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria décidée par les autorités des deux pays a entraîné une suspension temporaire des opérations de rapatriement.
"De nombreux réfugiés ivoiriens sont très impatients de rentrer au pays. Ils font favorables au mouvement de retour au bercail", a-t-il noté, indiquant qu’une réflexion est en train d’être menée sur les modalités de reprise du rapatriement.
Le coordonnateur Service d’aide aux réfugiés et aux apatrides (SAARA) Timothée Ezouan a confirmé que la structure étatique ivoirienne a également interrompu le processus de rapatriement volontaire des compatriotes réfugiés au Libéria suite à l’apparition du virus Ebola au Libéria.
"Aujourd’hui le contexte sanitaire a évolué, donc nous envisageons la reprise de l’opération", a énoncé M. Ezouan.
Les responsables du HCR et du SAARA ont par ailleurs assuré que depuis la survenue du virus Ebola au Libéria, aucun cas n’a été signalé parmi la communauté ivoirienne vivant dans les camps de réfugiés au Libéria.
La Côte d`Ivoire a signé un accord tripartite avec des pays voisins, pour faciliter le retour au bercail des réfugiés.
De source humanitaire, près de 250.000 Ivoiriens avaient fui les affrontements meurtriers liés à la crise post-électorale de 2010 et 2011 et pris le chemin de l'exil vers les pays limitrophes.
Une opération de rapatriement volontaire a permis le retour de nombreux d'entre eux, mais plusieurs autres restent encore disséminés dans la sous-région.
Selon le HCR, quelque 62 000 réfugiés ivoiriens qui avaient quitté la Côte d'Ivoire au plus fort de la crise se trouvent encore dans des pays d'asile.
A plusieurs occasions, le président ivoirien Alassane Ouattara a rappelé à ses compatriotes en exil que la guerre est finie et que le pays est pacifié, invitant ceux-ci à revenir au bercail pour apporter leur contribution à la relance économique et prendre leur part dans la reconstruction post-crise du pays.
Selon M. Touré qui s’exprimait lors d’une rencontre tripartite entre autorités ivoiriennes, libériennes et le HCR, la fermeture de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Libéria décidée par les autorités des deux pays a entraîné une suspension temporaire des opérations de rapatriement.
"De nombreux réfugiés ivoiriens sont très impatients de rentrer au pays. Ils font favorables au mouvement de retour au bercail", a-t-il noté, indiquant qu’une réflexion est en train d’être menée sur les modalités de reprise du rapatriement.
Le coordonnateur Service d’aide aux réfugiés et aux apatrides (SAARA) Timothée Ezouan a confirmé que la structure étatique ivoirienne a également interrompu le processus de rapatriement volontaire des compatriotes réfugiés au Libéria suite à l’apparition du virus Ebola au Libéria.
"Aujourd’hui le contexte sanitaire a évolué, donc nous envisageons la reprise de l’opération", a énoncé M. Ezouan.
Les responsables du HCR et du SAARA ont par ailleurs assuré que depuis la survenue du virus Ebola au Libéria, aucun cas n’a été signalé parmi la communauté ivoirienne vivant dans les camps de réfugiés au Libéria.
La Côte d`Ivoire a signé un accord tripartite avec des pays voisins, pour faciliter le retour au bercail des réfugiés.
De source humanitaire, près de 250.000 Ivoiriens avaient fui les affrontements meurtriers liés à la crise post-électorale de 2010 et 2011 et pris le chemin de l'exil vers les pays limitrophes.
Une opération de rapatriement volontaire a permis le retour de nombreux d'entre eux, mais plusieurs autres restent encore disséminés dans la sous-région.
Selon le HCR, quelque 62 000 réfugiés ivoiriens qui avaient quitté la Côte d'Ivoire au plus fort de la crise se trouvent encore dans des pays d'asile.
A plusieurs occasions, le président ivoirien Alassane Ouattara a rappelé à ses compatriotes en exil que la guerre est finie et que le pays est pacifié, invitant ceux-ci à revenir au bercail pour apporter leur contribution à la relance économique et prendre leur part dans la reconstruction post-crise du pays.
