Même épargnées par l'épidémie d'Ebola ou guéries de leurs quelques cas, les économies des pays d'Afrique de l'Ouest subissent les retombées de la crise actuelle en raison de leurs liens profonds avec les trois pays les plus touchés, selon un nouveau rapport de l'ONU publié cette semaine.
« Les conséquences du virus Ebola sont vastes », a déclaré le Directeur du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique, Abdoulaye Mar Dieye. « La stigmatisation, l'aversion au risque et la fermeture des frontières ont provoqué des dommages importants au sein d'un grand nombre d'économies de la sous-région ».
Selon le Groupe de développement des Nations Unies (UNDG), l'Afrique de l'Ouest dans son ensemble risque de perdre au moins 3,6 milliards de dollars par an, en moyenne, entre 2014 et 2017, en raison d'une diminution du commerce transfrontalier, de l'annulation de vols et d'une réduction directe des investissements étrangers et de l'activité touristique.
Cette baisse a eu un impact important sur le développement humain. Le revenu par habitant de la région devrait chuter de 18 dollars par an entre 2015 et 2017. En Côte d'Ivoire, le taux de pauvreté a augmenté d'au moins 0,5 point de pourcentage en raison d'Ebola, tandis qu'au Sénégal, la proportion de personnes vivant en dessous du seuil national de pauvreté pourrait augmenter de 1,8% en 2014. En outre, l'insécurité alimentaire pourrait augmenter dans des pays comme le Mali et la Guinée-Bissau.
Citant les efforts de l'Union africaine, qui a envoyé des médecins en provenance du Nigeria et d'Ethiopie, les efforts coordonnés de l'Union du fleuve Mano et le Fonds régional de solidarité de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le rapport appelle à la participation accrue des gouvernements ouest-africains et des institutions régionales pour stopper l'épidémie.
En outre, selon le rapport, la prévention des épidémies futures doit impliquer un mélange d'interventions régionales et nationales incluant le renforcement des secteurs de la santé dans la région, la création immédiate d'un Centre régional de contrôle et de prévention des maladies, le contrôle coordonné des frontières et l'établissement d'un système régional d'alerte précoce et de gestion des catastrophes.
Ces efforts de prévention pourront s'appuyer sur les expériences de pays tels que le Nigeria et le Sénégal, dont les systèmes de santé décentralisés ont joué un rôle primordial dans le ralentissement et l'éradication de la transmission de la maladie.
Le document appelle également à un plan de redressement intégré, comprenant la réouverture des frontières et la création de filets de sécurité sociale efficaces pour les populations touchées et les plus vulnérables. Il appelle également à une meilleure coopération régionale et nationale, visant à accélérer les efforts de relèvement dans les trois pays les plus touchés.
« Les conséquences du virus Ebola sont vastes », a déclaré le Directeur du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique, Abdoulaye Mar Dieye. « La stigmatisation, l'aversion au risque et la fermeture des frontières ont provoqué des dommages importants au sein d'un grand nombre d'économies de la sous-région ».
Selon le Groupe de développement des Nations Unies (UNDG), l'Afrique de l'Ouest dans son ensemble risque de perdre au moins 3,6 milliards de dollars par an, en moyenne, entre 2014 et 2017, en raison d'une diminution du commerce transfrontalier, de l'annulation de vols et d'une réduction directe des investissements étrangers et de l'activité touristique.
Cette baisse a eu un impact important sur le développement humain. Le revenu par habitant de la région devrait chuter de 18 dollars par an entre 2015 et 2017. En Côte d'Ivoire, le taux de pauvreté a augmenté d'au moins 0,5 point de pourcentage en raison d'Ebola, tandis qu'au Sénégal, la proportion de personnes vivant en dessous du seuil national de pauvreté pourrait augmenter de 1,8% en 2014. En outre, l'insécurité alimentaire pourrait augmenter dans des pays comme le Mali et la Guinée-Bissau.
Citant les efforts de l'Union africaine, qui a envoyé des médecins en provenance du Nigeria et d'Ethiopie, les efforts coordonnés de l'Union du fleuve Mano et le Fonds régional de solidarité de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), le rapport appelle à la participation accrue des gouvernements ouest-africains et des institutions régionales pour stopper l'épidémie.
En outre, selon le rapport, la prévention des épidémies futures doit impliquer un mélange d'interventions régionales et nationales incluant le renforcement des secteurs de la santé dans la région, la création immédiate d'un Centre régional de contrôle et de prévention des maladies, le contrôle coordonné des frontières et l'établissement d'un système régional d'alerte précoce et de gestion des catastrophes.
Ces efforts de prévention pourront s'appuyer sur les expériences de pays tels que le Nigeria et le Sénégal, dont les systèmes de santé décentralisés ont joué un rôle primordial dans le ralentissement et l'éradication de la transmission de la maladie.
Le document appelle également à un plan de redressement intégré, comprenant la réouverture des frontières et la création de filets de sécurité sociale efficaces pour les populations touchées et les plus vulnérables. Il appelle également à une meilleure coopération régionale et nationale, visant à accélérer les efforts de relèvement dans les trois pays les plus touchés.