Sept (7) notables du village d’Abobo-Baoulé ont, au cours d’une conférence de presse organisée le vendredi 13 mars 2015 dans un hôtel à Marcory, dénoncé la mauvaise gestion des ressources de la communauté villageoise par le chef du village et ses adjoints. Me Claude Ahobaut, huissier de justice et notable dudit village, porte-parole de la notabilité voulait par cette conférence attirer l’attention des autorités publiques sur une affaire qui risque, si elle n’est pas traitée avec diligence et sérieux, de susciter des remous dans une communauté auparavant paisible.
« Depuis 7 ans que notre génération, les Dougbô est au pouvoir, le chef Amondji Djongon Claude et ses adjoints n’ont jamais rendu compte de la gestion de nos ressources. Ils n’ont fait aucun bilan sur le patrimoine que lui a laissé la génération précédente », a déclaré Me Ahobaut. Selon lui, il s’agissait d’un patrimoine « énorme constitué d’immeubles, de magasins, de terres, d’un marché moderne, etc. ». Le porte-parole de la notabilité a affirmé que malgré leurs incessantes réclamations, le chef et ses adjoints se refusent de faire à la notabilité et à la communauté un compte rendu, aussi bien moral que financier de leur gestion. « Pourtant, une circulaire du préfet d’Abidjan adressée le 26 décembre 2014 à tous les chefs de villages Atchan, leur exige de faire à leurs populations respectives, un compte-rendu détaillé de leurs activités de gestion au plus tard le 31 janvier 2015, en précisant que ces séances doivent être obligatoirement publiques et copies des PV doivent lui parvenir », s’est indigné le porte-parole des notables. Devant cette situation, ils ont saisi le ministère de l’Intérieur pour dénoncer une mauvaise gestion et demander un audit. « Mais, le chef et ses comparses nous ont assuré que notre plainte n’avait aucune chance d’aboutir. La lettre du Nanan Lambert Niba au préfet d’Abidjan avec ampliation au ministre de l’Intérieur pour demander la destitution de M. Amondjin Djongon est restée lettre morte », souligne Me Ahobaut. C’est donc fort de toute cette inertie de l’administration qu’ils ont saisi la police économique d’une plainte contre le chef et ses deux adjoints que sont MM. Stéphane Gran Bessikoua et Clotaire Nampé. La notabilité attend donc les résultats de l’enquête policière. Entre temps, les notables demandent aux autorités administratives et notamment à M. le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de bien vouloir prendre des mesures provisoires tendant à sauvegarder le peu qui reste de leur patrimoine, en entérinant la mise en place du comité de gestion désigné par le Nanan du village. Car, selon eux, les faits sont que depuis 7 ans, aucune action de développement n’a été entreprise dans leur village, autrefois modèle de modernité. Il faut préciser que tous nos efforts pour joindre le chef Amondji sont restés sans réponses. Ni nos appels, ni les messages que nous lui avons fait parvenir n’ont éveillé un quelconque intérêt pour ce qui s’apparente, à n’en point douter, à une nouvelle affaire de mauvaise gestion et de destitution dans un village Ebrié.
Olivier Guédé
« Depuis 7 ans que notre génération, les Dougbô est au pouvoir, le chef Amondji Djongon Claude et ses adjoints n’ont jamais rendu compte de la gestion de nos ressources. Ils n’ont fait aucun bilan sur le patrimoine que lui a laissé la génération précédente », a déclaré Me Ahobaut. Selon lui, il s’agissait d’un patrimoine « énorme constitué d’immeubles, de magasins, de terres, d’un marché moderne, etc. ». Le porte-parole de la notabilité a affirmé que malgré leurs incessantes réclamations, le chef et ses adjoints se refusent de faire à la notabilité et à la communauté un compte rendu, aussi bien moral que financier de leur gestion. « Pourtant, une circulaire du préfet d’Abidjan adressée le 26 décembre 2014 à tous les chefs de villages Atchan, leur exige de faire à leurs populations respectives, un compte-rendu détaillé de leurs activités de gestion au plus tard le 31 janvier 2015, en précisant que ces séances doivent être obligatoirement publiques et copies des PV doivent lui parvenir », s’est indigné le porte-parole des notables. Devant cette situation, ils ont saisi le ministère de l’Intérieur pour dénoncer une mauvaise gestion et demander un audit. « Mais, le chef et ses comparses nous ont assuré que notre plainte n’avait aucune chance d’aboutir. La lettre du Nanan Lambert Niba au préfet d’Abidjan avec ampliation au ministre de l’Intérieur pour demander la destitution de M. Amondjin Djongon est restée lettre morte », souligne Me Ahobaut. C’est donc fort de toute cette inertie de l’administration qu’ils ont saisi la police économique d’une plainte contre le chef et ses deux adjoints que sont MM. Stéphane Gran Bessikoua et Clotaire Nampé. La notabilité attend donc les résultats de l’enquête policière. Entre temps, les notables demandent aux autorités administratives et notamment à M. le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de bien vouloir prendre des mesures provisoires tendant à sauvegarder le peu qui reste de leur patrimoine, en entérinant la mise en place du comité de gestion désigné par le Nanan du village. Car, selon eux, les faits sont que depuis 7 ans, aucune action de développement n’a été entreprise dans leur village, autrefois modèle de modernité. Il faut préciser que tous nos efforts pour joindre le chef Amondji sont restés sans réponses. Ni nos appels, ni les messages que nous lui avons fait parvenir n’ont éveillé un quelconque intérêt pour ce qui s’apparente, à n’en point douter, à une nouvelle affaire de mauvaise gestion et de destitution dans un village Ebrié.
Olivier Guédé