Abidjan - La Côte d'Ivoire reprendra début avril le rapatriement de réfugiés ayant fui au Liberia durant la crise 2010-2011, a annoncé lundi le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), huit mois après sa suspension par crainte d'Ebola.
"Le gouvernement de Côte d'Ivoire, le gouvernement du Liberia et le HCR se sont accordés hier pour reprendre le rapatriement volontaire des 38.000 réfugiés ivoiriens encore au Liberia", a indiqué le HCR dans un communiqué.
La Côte d'Ivoire, qui n'a déploré aucun cas d'infection malgré sa proximité avec l'épidémie, avait décidé à l'été 2014 de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays les plus touchés par le virus (Liberia, Guinée et Sierra-Leone), suspendant le rapatriement des réfugiés.
Seuls les vols ont repris, en octobre dernier. Des couloirs humanitaires ont été mis en place, mais les frontières restent fermées.
Le HCR a précisé que la suspension des rapatriements a été levée en raison du "déclin important de l'épidémie au Liberia" et que "le processus de rapatriement volontaire pouvait reprendre dès le 6 avril 2015, sous réserve que des mesures strictes de contrôle et de sécurité soient mises en place dans les deux pays".
Les réfugiés, qui vivent pour la plupart dans trois camps au Liberia, subiront des tests médicaux dans un camp de transit en Côte d'Ivoire, a expliqué le HCR.
Le Liberia, qui compte officiellement le plus grand nombre de morts de l'épidémie en Afrique de l'Ouest - 4.162 sur plus de 10.000 - n'a pas signalé de nouveau cas depuis février selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Un maximum de 300.000 réfugiés fut recensé après la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d'Ivoire, qui avait fait plus de 3.000 morts.
Quelque 205.000 Ivoiriens ayant fui au Liberia sont rentrés en Côte d'Ivoire sous les auspices du HCR depuis octobre 2011, lorsque le processus de rapatriement a débuté.
La fermeture des frontières avait été critiquée par les Etats visés et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) car cette mesure étouffe économiquement les pays touchés par Ebola.
ndy/jf/sba
"Le gouvernement de Côte d'Ivoire, le gouvernement du Liberia et le HCR se sont accordés hier pour reprendre le rapatriement volontaire des 38.000 réfugiés ivoiriens encore au Liberia", a indiqué le HCR dans un communiqué.
La Côte d'Ivoire, qui n'a déploré aucun cas d'infection malgré sa proximité avec l'épidémie, avait décidé à l'été 2014 de fermer ses frontières terrestres et aériennes avec les pays les plus touchés par le virus (Liberia, Guinée et Sierra-Leone), suspendant le rapatriement des réfugiés.
Seuls les vols ont repris, en octobre dernier. Des couloirs humanitaires ont été mis en place, mais les frontières restent fermées.
Le HCR a précisé que la suspension des rapatriements a été levée en raison du "déclin important de l'épidémie au Liberia" et que "le processus de rapatriement volontaire pouvait reprendre dès le 6 avril 2015, sous réserve que des mesures strictes de contrôle et de sécurité soient mises en place dans les deux pays".
Les réfugiés, qui vivent pour la plupart dans trois camps au Liberia, subiront des tests médicaux dans un camp de transit en Côte d'Ivoire, a expliqué le HCR.
Le Liberia, qui compte officiellement le plus grand nombre de morts de l'épidémie en Afrique de l'Ouest - 4.162 sur plus de 10.000 - n'a pas signalé de nouveau cas depuis février selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Un maximum de 300.000 réfugiés fut recensé après la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d'Ivoire, qui avait fait plus de 3.000 morts.
Quelque 205.000 Ivoiriens ayant fui au Liberia sont rentrés en Côte d'Ivoire sous les auspices du HCR depuis octobre 2011, lorsque le processus de rapatriement a débuté.
La fermeture des frontières avait été critiquée par les Etats visés et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) car cette mesure étouffe économiquement les pays touchés par Ebola.
ndy/jf/sba