Les acteurs du football féminin sont dans l’attente d’une date pour la reprise du championnat national, initialement prévu pour le 15 janvier 2015, puis avancé au 7 février. Depuis lors, les footballeuses n’ont toujours pas rechaussé les crampons pour les joutes locales. Et bien malin, celui qui pourra avancer une date pour la reprise. Ce retard est lié à la non qualification des licences. « Nous n’avons toujours pas repris pour la simple raison que les clubs ne sont pas prêts. Il faut des licences pour débuter le championnat et malheureusement tous les clubs n’ont pas leurs licences. Nous attendons qu’ils se mettent à jour », a expliqué Berthe Adou Caye présidente de la commission de football féminin. A cet effet, un courrier en date du 2 mars 2015 a été adressé à l’ensemble des clubs afin de se mettre à jour avant le 6 mars 2015. « Nous vous prions de bien vouloir remplir ces obligations avant le 6 mars 2015 pour que la reprise du championnat soit effective afin de permettre aux joueuses sélectionnées en équipe nationale d’être compétitive pour la Coupe du monde Canada 2015 », stipule le courrier de la FIF aux clubs de football féminin. La commission de football féminin est donc dans l’attente, dira, Berthe Adou Cayé : « Nous attendons que les clubs remplissent leurs obligations parce qu’on ne peut pas jouer sans licences». Si par le passé , l’entame du championnat s’est déroulée sans licence la commission de football féminin veut mettre un terme à cette pratique, qui selon la présidente n’est pas professionnelle. « A l’impossible nul n’est tenu. Nous attendrons qu’ils remplissent leurs obligations avant toute reprise », a-t-elle poursuivi. Un avis que ne partage pas le président du Juventus de Yopougon, Gossé Emile. Pour lui, l’on peut reprendre le championnat sans licence. « Nous avons toujours commencé le championnat sans licence. On pourrait jouer sur les bordereaux », a indiqué Gossé Emile Président du Juventus de Yopougon. Car selon lui, les ‘’filles’’ qui participeront à la Coupe du monde doivent être en jambes pour défendre les couleurs de la Côte d’Ivoire au Canada. Toutefois, le président du Juventus de Yopougon, dont les licences sont à jour, dit ne pas croire à cet argument de la Fédération.
Ange K
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