Abidjan - Le rendez-vous incontournable du secteur privé africain, Africa CEO Forum, lancé officiellement, lundi, à Genève, en présence de plus de 800 participants dont des chefs d’entreprises, a été marqué par des rencontres et débats.
Organisée par le groupe Jeune Afrique, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) et Rainbow Unlimited, cette troisième édition du Africa CEO Forum s’est donnée pour missions de mettre en lumière le capitalisme africain et de favoriser les rencontres et les débats d’idées pour anticiper les mutations en cours sur le continent et en saisir toutes les opportunités pour les entreprises africaines.
A l’ouverture des travaux qui vont durer deux jours, le directeur général du groupe Jeune Afrique et président du Africa CEO Forum a évoqué les difficultés économiques récentes du continent africain.
"Les derniers mois ont été marqués par des nouveaux défis sanitaires, sécuritaires et économiques avec la chute des prix des matières premières. Et pourtant, une dynamique est engagée avec des taux de croissance de 4% à 7%, voire 8% et plus, selon les pays. Il nous a paru important d’évaluer l’impact de cette situation sur les entreprises africaines, même si on sent qu’un cap a été franchi", a déclaré Amir Ben Yahmed.
"Aujourd’hui, notre mission est de mettre en avant les réussites du secteur privé africain pour donner envie aux jeunes générations de devenir les entrepreneurs et les dirigeants de demain", a-t-il conclu.
Pour sa part, le président de la BAD, Donald Kaberuka, a indiqué que la période faste est terminée pour la majeure partie de l’Afrique.
"Nous sommes conscients des vents contraires qui soufflent fort sur l’économie mondiale, mais en toute franchise, je suis aussi optimiste hier, aujourd’hui que demain" a affirmé Donald Kaberuka en clôturant la cérémonie d’ouverture.
Des experts de haut niveau tels que l’économiste américain Jeremy Rifkin, Issad Rebrab, PDG de Cevital, ou encore Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), ont fait des interventions lors de la première journée du Africa CEO Forum, notamment sur les trajectoires de croissance des économies africaines pour les cinq années à venir, le digital au cœur de l’entreprise, la rentabilité de la croissance africaine…
Pour Jérémy Rifkin, l’Afrique est sur le point d’accéder à une nouvelle ère économique prometteuse.
"Alors que les enjeux et les obstacles à franchir sont nombreux, les bénéfices liés à la création d’une Afrique digitale constituent un potentiel de transformation réel et considérable", a-t-il ajouté.
Africa CEO Forum 2015 qui s’achève ce mardi va être une tribune pour le premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, de se livrer à un témoignage des réformes accomplies ou en cours, de présenter les chantiers inaugurés ou en projet, à travers l’une des conférences plénières consacrée à l’évolution de l’environnement des affaires.
La Côte d’Ivoire qui vient de boucler sa troisième année de forte croissance, près de 10 % par an depuis 2012, a adopté un budget 2015 de plus de 5.000 milliards de F CFA (7,6 milliards d’euros) dont près d’un tiers consacré aux dépenses d’investissements. Un budget qui sera soutenu par de nouvelles ressources mobilisées sur les marchés financiers internationaux, à travers un eurobond d’un milliard de dollars que le pays vient de lancer avec succès, il y a quelques jours.
(AIP)
akn/kp
Organisée par le groupe Jeune Afrique, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) et Rainbow Unlimited, cette troisième édition du Africa CEO Forum s’est donnée pour missions de mettre en lumière le capitalisme africain et de favoriser les rencontres et les débats d’idées pour anticiper les mutations en cours sur le continent et en saisir toutes les opportunités pour les entreprises africaines.
A l’ouverture des travaux qui vont durer deux jours, le directeur général du groupe Jeune Afrique et président du Africa CEO Forum a évoqué les difficultés économiques récentes du continent africain.
"Les derniers mois ont été marqués par des nouveaux défis sanitaires, sécuritaires et économiques avec la chute des prix des matières premières. Et pourtant, une dynamique est engagée avec des taux de croissance de 4% à 7%, voire 8% et plus, selon les pays. Il nous a paru important d’évaluer l’impact de cette situation sur les entreprises africaines, même si on sent qu’un cap a été franchi", a déclaré Amir Ben Yahmed.
"Aujourd’hui, notre mission est de mettre en avant les réussites du secteur privé africain pour donner envie aux jeunes générations de devenir les entrepreneurs et les dirigeants de demain", a-t-il conclu.
Pour sa part, le président de la BAD, Donald Kaberuka, a indiqué que la période faste est terminée pour la majeure partie de l’Afrique.
"Nous sommes conscients des vents contraires qui soufflent fort sur l’économie mondiale, mais en toute franchise, je suis aussi optimiste hier, aujourd’hui que demain" a affirmé Donald Kaberuka en clôturant la cérémonie d’ouverture.
Des experts de haut niveau tels que l’économiste américain Jeremy Rifkin, Issad Rebrab, PDG de Cevital, ou encore Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), ont fait des interventions lors de la première journée du Africa CEO Forum, notamment sur les trajectoires de croissance des économies africaines pour les cinq années à venir, le digital au cœur de l’entreprise, la rentabilité de la croissance africaine…
Pour Jérémy Rifkin, l’Afrique est sur le point d’accéder à une nouvelle ère économique prometteuse.
"Alors que les enjeux et les obstacles à franchir sont nombreux, les bénéfices liés à la création d’une Afrique digitale constituent un potentiel de transformation réel et considérable", a-t-il ajouté.
Africa CEO Forum 2015 qui s’achève ce mardi va être une tribune pour le premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, de se livrer à un témoignage des réformes accomplies ou en cours, de présenter les chantiers inaugurés ou en projet, à travers l’une des conférences plénières consacrée à l’évolution de l’environnement des affaires.
La Côte d’Ivoire qui vient de boucler sa troisième année de forte croissance, près de 10 % par an depuis 2012, a adopté un budget 2015 de plus de 5.000 milliards de F CFA (7,6 milliards d’euros) dont près d’un tiers consacré aux dépenses d’investissements. Un budget qui sera soutenu par de nouvelles ressources mobilisées sur les marchés financiers internationaux, à travers un eurobond d’un milliard de dollars que le pays vient de lancer avec succès, il y a quelques jours.
(AIP)
akn/kp
