Le colloque international- à l’initiative de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO), en partenariat avec les universités de Cocody (Abidjan), de Monréal (Canada), du Réseau philosophique de l’interculturel (REPHI-Paris)-s’est ouvert le mardi 17 mars 2015 au sein de l’UCAO à Cocody. Ce colloque, qui prend fin le jeudi 19 mars prochain, a enregistré à sa séance d’ouverture la présence d’importants universitaires et de religieux parmi lesquels SEM. Théodore Adrien Cardinal Sarr, Archevêque Emérite de Dakar et Grand Chancelier de l’UCAO.
« Vivre ensemble dans un environnement multiculturel : le denier des universités », tel est le thème autour duquel vont se dérouler les travaux dudit colloque. Ainsi, lors de son allocution, le Cardinal Saar a indiqué que le chrétien qui prend connaissance de ce thème ne peut s’empêcher de penser à cette affirmation de la Bible : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul », tiré de Genèse (2 ; 16). Pour le Grand Chancelier, de par sa nature, l’homme vit en famille, en communauté, en société. « Et pourtant, ‘’vivre ensemble’’ n’a été, en nulle époque et en nulle latitude, une pleine réussite, une harmonie engendrant le bonheur parfait pour les hommes », a affirmé le Cardinal. Selon lui, les multiples différences entre les humains devant être des sources d’enrichissement mutuel, des forces de communion dans le « vivre ensemble » produisent plutôt les effets contraires. C'est-à-dire des contradictions, des oppositions, des divisions allant souvent jusqu’aux conflits violents, sanglants et mortels. C’est pourquoi, il s’est félicité que des universitaires venus de différentes contrées se rassemblent afin de réfléchir sur les chances et les défis du « vivre-ensemble ». Avant lui, Père Pierre Niava, recteur de l’Unité université d’Abidjan (UUA) a justifié l’organisation d’un tel rendez-vous. Il s’est inquiété que le monde, aujourd’hui, assiste parfois impuissant à l’impressionnante montée en intensité des nationalismes et extrémismes religieux, politiques et culturels. Il se pose selon Père Niava, la question sur le sens du concept « vivre-ensemble » et de sa capacité à unir efficacement la vie des hommes. Grâce à une réflexion transversale entre la Philosophie et la Théologie, il s’agira au cours de ce colloque de s’unir autour des préoccupations majeures inhérentes au concept d’interculturalité. Revisiter l’histoire commune peut, selon le recteur de l’UUA, permettre aux universités de retrouver leur vocation première et de contribuer à relever le défi du vivre-ensemble.
Olivier Guédé
« Vivre ensemble dans un environnement multiculturel : le denier des universités », tel est le thème autour duquel vont se dérouler les travaux dudit colloque. Ainsi, lors de son allocution, le Cardinal Saar a indiqué que le chrétien qui prend connaissance de ce thème ne peut s’empêcher de penser à cette affirmation de la Bible : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul », tiré de Genèse (2 ; 16). Pour le Grand Chancelier, de par sa nature, l’homme vit en famille, en communauté, en société. « Et pourtant, ‘’vivre ensemble’’ n’a été, en nulle époque et en nulle latitude, une pleine réussite, une harmonie engendrant le bonheur parfait pour les hommes », a affirmé le Cardinal. Selon lui, les multiples différences entre les humains devant être des sources d’enrichissement mutuel, des forces de communion dans le « vivre ensemble » produisent plutôt les effets contraires. C'est-à-dire des contradictions, des oppositions, des divisions allant souvent jusqu’aux conflits violents, sanglants et mortels. C’est pourquoi, il s’est félicité que des universitaires venus de différentes contrées se rassemblent afin de réfléchir sur les chances et les défis du « vivre-ensemble ». Avant lui, Père Pierre Niava, recteur de l’Unité université d’Abidjan (UUA) a justifié l’organisation d’un tel rendez-vous. Il s’est inquiété que le monde, aujourd’hui, assiste parfois impuissant à l’impressionnante montée en intensité des nationalismes et extrémismes religieux, politiques et culturels. Il se pose selon Père Niava, la question sur le sens du concept « vivre-ensemble » et de sa capacité à unir efficacement la vie des hommes. Grâce à une réflexion transversale entre la Philosophie et la Théologie, il s’agira au cours de ce colloque de s’unir autour des préoccupations majeures inhérentes au concept d’interculturalité. Revisiter l’histoire commune peut, selon le recteur de l’UUA, permettre aux universités de retrouver leur vocation première et de contribuer à relever le défi du vivre-ensemble.
Olivier Guédé