Abidjan a abrité le jeudi 19 mars 2015, au siège du Patronat au Plateau, la 2ème réunion du projet de pilotage d’interconnexion des Administrations douanières du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali et de la Côte d’Ivoire. Réunion qui s’est tenue avec les DG des pays concernés.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le colonel-major Issa Coulibaly, DG des Douanes ivoiriennes a rappelé que ce projet fait partie des 10 projets retenus dans le cadre du PACIR (Programme d’assistance et d’appui au commerce et à l’intégration régionale) signé en 2007 entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE). M. Issa Coulibaly a indiqué qu’à l’origine, ce projet ne concernait que la Côte d’Ivoire, le Burkina et le Mali. Il a été étendu au Sénégal qui a manifesté son intérêt d’y adhérer. Le patron des Douanes ivoiriennes a souligné que des pays comme le Bénin et le Togo veulent aussi intégrer le projet entièrement financé par l’UE. Il a justifié son importance par l’épineux problème du déversement illicite des marchandises lors de leur transit entre pays concernés. Prenant l’exemple ivoirien, le colonel-major a affirmé que différentes mesures ont été prises afin de faire face à ce problème qui contribue à accentuer la concurrence illégale. Mais rien n’y fit, le déversement illégal des marchandises en transit continue d’être une menace pour les économies locales et régionales. Ainsi, la rencontre de ce jour qui est l’aboutissement d’un long processus va permettre selon lui, d’adopter un protocole d’accord d’interconnexion entre les Administrations douanières des pays cités plus haut pour lutter efficacement contre ce problème. Avant le DG des Douanes ivoiriennes, le lieutenant-colonel Sangaré Souleymane, Directeur du Bureau régional du renforcement des capacités (BRC) des douanes a présenté ledit projet. Il a soutenu que son objectif, c’est de faciliter les échanges entre les Etats concernés. « La facilitation n’est pas un choix, mais une obligation et un impératif dictés par les contraintes du commerce actuel, mais aussi des engagements pris par les Etats », a-t-il relevé. Il a souligné que le commerce de nos jours est si rapide qu’il devient de plus en plus virtuel. « C’est un commerce qui impose de nouveaux défis qui demandent la mutualisation des efforts. La célérité du commerce exige des collaborations au niveau technologique, fiscal et du renseignement », a-t-il justifié. De façon pratique, les travaux menés au cours de cette réunion devront permettre de valider les spécifications fonctionnelles, valider les spécifications techniques, valider le plan de réalisation, adopter le budget prévisionnel des prochaines phases du projet ; adopter le Protocole d’Accord sur l’interconnexion des systèmes informatiques.
Olivier Guédé
Lors de la cérémonie d’ouverture, le colonel-major Issa Coulibaly, DG des Douanes ivoiriennes a rappelé que ce projet fait partie des 10 projets retenus dans le cadre du PACIR (Programme d’assistance et d’appui au commerce et à l’intégration régionale) signé en 2007 entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’Union européenne (UE). M. Issa Coulibaly a indiqué qu’à l’origine, ce projet ne concernait que la Côte d’Ivoire, le Burkina et le Mali. Il a été étendu au Sénégal qui a manifesté son intérêt d’y adhérer. Le patron des Douanes ivoiriennes a souligné que des pays comme le Bénin et le Togo veulent aussi intégrer le projet entièrement financé par l’UE. Il a justifié son importance par l’épineux problème du déversement illicite des marchandises lors de leur transit entre pays concernés. Prenant l’exemple ivoirien, le colonel-major a affirmé que différentes mesures ont été prises afin de faire face à ce problème qui contribue à accentuer la concurrence illégale. Mais rien n’y fit, le déversement illégal des marchandises en transit continue d’être une menace pour les économies locales et régionales. Ainsi, la rencontre de ce jour qui est l’aboutissement d’un long processus va permettre selon lui, d’adopter un protocole d’accord d’interconnexion entre les Administrations douanières des pays cités plus haut pour lutter efficacement contre ce problème. Avant le DG des Douanes ivoiriennes, le lieutenant-colonel Sangaré Souleymane, Directeur du Bureau régional du renforcement des capacités (BRC) des douanes a présenté ledit projet. Il a soutenu que son objectif, c’est de faciliter les échanges entre les Etats concernés. « La facilitation n’est pas un choix, mais une obligation et un impératif dictés par les contraintes du commerce actuel, mais aussi des engagements pris par les Etats », a-t-il relevé. Il a souligné que le commerce de nos jours est si rapide qu’il devient de plus en plus virtuel. « C’est un commerce qui impose de nouveaux défis qui demandent la mutualisation des efforts. La célérité du commerce exige des collaborations au niveau technologique, fiscal et du renseignement », a-t-il justifié. De façon pratique, les travaux menés au cours de cette réunion devront permettre de valider les spécifications fonctionnelles, valider les spécifications techniques, valider le plan de réalisation, adopter le budget prévisionnel des prochaines phases du projet ; adopter le Protocole d’Accord sur l’interconnexion des systèmes informatiques.
Olivier Guédé