Gagnoa – Sangaré Siaka, se présentant comme maçon, a été condamné à 12 mois de prison ferme et à 200.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour détention illégale de cannabis en vue d’un usage personnel.
Le tribunal a par ailleurs prononcé la confiscation du corps du délit, en vue de sa destruction, puis la publication de la condamnation du prévenu dans les quotidiens du pays dont Fraternité Matin.
‘’Je ne reconnais pas les faits M. le président. Un jour, je suis allé au travail, je devais monter des murs, mais j’ai éprouvé le besoin d’aller me soulager et au moment où j’étais dans le coin et que je fumais une cigarette, des gens sont venus tombés sur moi, m’ont roué de coups et m’ont pris es deux portables et les 50.000 FCFA que j’avais sur moi’’, a expliqué, mardi à la barre le prévenu, souhaitant que ceux qui lui ont pris ses portables, dont l’un lui a coûté 100.000 FCFA, et son argent, les lui restituent.
Puis, le prévenu s'est défendu d’être le propriétaire de la drogue (cannabis) trouvée en sa possession. "Vieux père, lance-t-il au juge, ce sont les gens qui m’ont attaqué qui ont introduit ça dans ma poche’’, argue-t-il.
Selon le procureur, en tenant compte du procès verbal (PV) de l’enquête préliminaire, il est fait mention que c’est un élément des FRCI qui a conduit l’accusé à la police, et rien ne peut corroborer que le prévenu avait du cannabis en sa possession, de plus ce ne sont pas des éléments de la police de stupéfiants et des drogues qui ont mis l’individu au arrêts, donc les faits mis à sa charge ne sont pas établis. Il a, en conséquence, requis la relaxe de Sangaré Siaka pour des fins de poursuite.
Le président du tribunal et ses deux assesseurs, après en avoir délibéré, n’ont pas suivi le réquisitoire du procureur, prononçant le prévenu coupable des faits à lui reprochés et en répression le condamnant à un an de prison ferme.
ja/tm
Le tribunal a par ailleurs prononcé la confiscation du corps du délit, en vue de sa destruction, puis la publication de la condamnation du prévenu dans les quotidiens du pays dont Fraternité Matin.
‘’Je ne reconnais pas les faits M. le président. Un jour, je suis allé au travail, je devais monter des murs, mais j’ai éprouvé le besoin d’aller me soulager et au moment où j’étais dans le coin et que je fumais une cigarette, des gens sont venus tombés sur moi, m’ont roué de coups et m’ont pris es deux portables et les 50.000 FCFA que j’avais sur moi’’, a expliqué, mardi à la barre le prévenu, souhaitant que ceux qui lui ont pris ses portables, dont l’un lui a coûté 100.000 FCFA, et son argent, les lui restituent.
Puis, le prévenu s'est défendu d’être le propriétaire de la drogue (cannabis) trouvée en sa possession. "Vieux père, lance-t-il au juge, ce sont les gens qui m’ont attaqué qui ont introduit ça dans ma poche’’, argue-t-il.
Selon le procureur, en tenant compte du procès verbal (PV) de l’enquête préliminaire, il est fait mention que c’est un élément des FRCI qui a conduit l’accusé à la police, et rien ne peut corroborer que le prévenu avait du cannabis en sa possession, de plus ce ne sont pas des éléments de la police de stupéfiants et des drogues qui ont mis l’individu au arrêts, donc les faits mis à sa charge ne sont pas établis. Il a, en conséquence, requis la relaxe de Sangaré Siaka pour des fins de poursuite.
Le président du tribunal et ses deux assesseurs, après en avoir délibéré, n’ont pas suivi le réquisitoire du procureur, prononçant le prévenu coupable des faits à lui reprochés et en répression le condamnant à un an de prison ferme.
ja/tm