Comment rendre la femme non-voyante et malvoyante autonome financièrement pour une meilleure insertion socio-professionnelle. C’est le sens de la journée de solidarité et de partage que l’association des femmes non-voyantes et malvoyantes de Côte d’Ivoire ont célébré mercredi dernier à l’hôtel du District d’Abidjan. A cette occasion, Mme Yaude Anne Paulette, présidente de ladite association a plaidé pour l’octroie d’un fonds d’appui pour financer les activités génératrices de revenus, la formation aux métiers, la prise en charge médicale complète des femmes et surtout, la fourniture des feuilles en braille aux femmes non-voyantes enseignantes pour la transmission du savoir aux élèves non-voyants de l’institut national ivoirien pour la promotion des aveugles à Yopougon. Saluant la justesse des préoccupations des femmes non-voyantes pour une intégration socio-professionnelle réussie, Koné Krouélé Victorien, directeur pour la promotion des personnes handicapées a promis de saisir les autorités compétentes pour la réalisation desdits projets. L’orateur, lui-même non-voyant, s’est réjoui de l’abnégation au travail des femmes non-voyantes avocates, institutrices, inspectrices de l’enseignement primaire et autres cadres dans l’administration publique. D’ailleurs, pour magnifier le travail abattu par les femmes non-voyantes au foyer et au travail, un film- documentaire a été projeté. Mieux, des diplômes d’honneur ont été remis à trois femmes non-voyantes battantes.
Didier Kéi
Didier Kéi