Ferkessédougou - La hausse vertigineuse du prix du ciment ralentit les activités des hommes de métiers à Ferkessédougou (nord, région du Tchologo), a indiqué à l'AIP, un opérateur économique, Dramane Yéo.
"Le ciment est devenu cher, très cher, avec la tonne qui est passée de 90.000 à 100.000 FCFA, 140.000 CFA, voire 150.000 FCFA. Cela a une véritable incidence négative sur les activités économiques qui tournent au ralenti, dans la région du Tchologo", a indiqué, vendredi, M. Yéo, lors d’un entretien avec le correspondant local de l'AIP.
Selon Dramane Yéo, plus rien ne marche. « Depuis le mois de janvier, les constructions sont au ralenti, les maçons font moins de commandes, la briqueterie a baissé. Les villageois, les paysans ne passent plus de commande », a-t-il commenté.
Les conséquences de hausse du prix du ciment affectent tous ceux qui interviennent dans la chaîne de l’immobilier.
Des soudeurs et des menuisiers n'ont plus de contrat de travail car bon nombre de chantiers se sont arrêtés, vu que leurs métiers sont également dépendants du ciment. Les jeunes qui avaient de petits contrats auprès des maçons sont également réduits au chômage, assure-t-on.
"Un maçon peut employer cinq à six jeunes en qualité de manœuvres quand le ciment est moins cher. Les gens profitent toujours des prix bas, pour faire les commandes et démarrer rapidement leurs chantiers. Mais aujourd'hui, ce n'est pas facile. Le prix de la tonne étant élevée, les commandes ont baissé drastiquement dans mes magasins", a signifié la source.
"Le ciment était vendu à 90.000F, 105.000F ou encore 125.000 FCFA la tonne. Mais avec ces nouveaux prix sus mentionnés, plusieurs personnes ont arrêté les travaux sur les chantiers", indique Losséni, un habitué des quincailleries.
Certaines personnes soutiennent que la hausse du prix du ciment est la conséquence des grands travaux engagés par le gouvernement partout sur le territoire ivoirien.
(AIP)
ti/kkf/cmas
"Le ciment est devenu cher, très cher, avec la tonne qui est passée de 90.000 à 100.000 FCFA, 140.000 CFA, voire 150.000 FCFA. Cela a une véritable incidence négative sur les activités économiques qui tournent au ralenti, dans la région du Tchologo", a indiqué, vendredi, M. Yéo, lors d’un entretien avec le correspondant local de l'AIP.
Selon Dramane Yéo, plus rien ne marche. « Depuis le mois de janvier, les constructions sont au ralenti, les maçons font moins de commandes, la briqueterie a baissé. Les villageois, les paysans ne passent plus de commande », a-t-il commenté.
Les conséquences de hausse du prix du ciment affectent tous ceux qui interviennent dans la chaîne de l’immobilier.
Des soudeurs et des menuisiers n'ont plus de contrat de travail car bon nombre de chantiers se sont arrêtés, vu que leurs métiers sont également dépendants du ciment. Les jeunes qui avaient de petits contrats auprès des maçons sont également réduits au chômage, assure-t-on.
"Un maçon peut employer cinq à six jeunes en qualité de manœuvres quand le ciment est moins cher. Les gens profitent toujours des prix bas, pour faire les commandes et démarrer rapidement leurs chantiers. Mais aujourd'hui, ce n'est pas facile. Le prix de la tonne étant élevée, les commandes ont baissé drastiquement dans mes magasins", a signifié la source.
"Le ciment était vendu à 90.000F, 105.000F ou encore 125.000 FCFA la tonne. Mais avec ces nouveaux prix sus mentionnés, plusieurs personnes ont arrêté les travaux sur les chantiers", indique Losséni, un habitué des quincailleries.
Certaines personnes soutiennent que la hausse du prix du ciment est la conséquence des grands travaux engagés par le gouvernement partout sur le territoire ivoirien.
(AIP)
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