Abidjan – Constatant un abandon progressif de la vigilance et des précautions indispensables pour sauver la vie des populations, le Président guinéen, Pr Alpha Condé, annonce une urgence sanitaire renforcée contre le virus Ebola dans des régions du pays.
Selon lui, les mesures édictées par la Déclaration d’urgence sanitaire nationale signée le 13 août 2014 et les recommandations de la Coordination nationale sont de moins en moins suivies. « Depuis cette date, 3.478 Guinéens ont été affectés, 1.880 sont décédés. Le personnel de santé a payé un lourd tribut avec 200 agents de santé infectés pour 108 décédés », a-t-il dit dans une déclaration dont l'AIP a pris connaissance dimanche.
En faisant observer que ces négligences coupables se manifestent au cœur même du système de santé, Pr Condé a jugé « extrêmement difficile d’admettre que le personnel de santé, qui a payé le prix fort devant cette épidémie, soit le vecteur au lieu d’être le rempart. »
Aussi, a-t-il décidé, entre autres mesures, déclarer les préfectures de Forécariah, Coyah, Dubréka, Boffa et Kindia une urgence sanitaire renforcée pour une période de 45 jours et le renforcement de la vigilance à Conakry; la fermeture temporaire des services hospitaliers et cliniques privées au sein desquels des cas d’Ebola ont été déclarés, la mise en quarantaine des malades qui y sont présents.
En outre, la fermeture des autres structures de soins qui n’appliquent pas les mesures de prévention; le test systématique de tous les cas de décès pendant cette période d’urgence sanitaire renforcée; la sécurisation des enterrements dans la zone couverte par l’urgence sanitaire par la Croix-Rouge ou la Protection Civile, dans le respect de la dignité humaine.
Les cérémonies d’inhumation, de deuil et de condoléances réduites à la plus stricte intimité familiale; les salutations et les regroupements rituels renvoyés au-delà de la période d’urgence sanitaire; la poursuite en justice de ceux qui cacheraient des malades ou déplaceraient des corps; le renforcement des mesures d’accompagnement et de soutien aux familles et aux agents de santé; des mesures de cantonnement et de confinement partout où besoin sera, a énoncé Pr Condé.
(AIP)
cmas
Selon lui, les mesures édictées par la Déclaration d’urgence sanitaire nationale signée le 13 août 2014 et les recommandations de la Coordination nationale sont de moins en moins suivies. « Depuis cette date, 3.478 Guinéens ont été affectés, 1.880 sont décédés. Le personnel de santé a payé un lourd tribut avec 200 agents de santé infectés pour 108 décédés », a-t-il dit dans une déclaration dont l'AIP a pris connaissance dimanche.
En faisant observer que ces négligences coupables se manifestent au cœur même du système de santé, Pr Condé a jugé « extrêmement difficile d’admettre que le personnel de santé, qui a payé le prix fort devant cette épidémie, soit le vecteur au lieu d’être le rempart. »
Aussi, a-t-il décidé, entre autres mesures, déclarer les préfectures de Forécariah, Coyah, Dubréka, Boffa et Kindia une urgence sanitaire renforcée pour une période de 45 jours et le renforcement de la vigilance à Conakry; la fermeture temporaire des services hospitaliers et cliniques privées au sein desquels des cas d’Ebola ont été déclarés, la mise en quarantaine des malades qui y sont présents.
En outre, la fermeture des autres structures de soins qui n’appliquent pas les mesures de prévention; le test systématique de tous les cas de décès pendant cette période d’urgence sanitaire renforcée; la sécurisation des enterrements dans la zone couverte par l’urgence sanitaire par la Croix-Rouge ou la Protection Civile, dans le respect de la dignité humaine.
Les cérémonies d’inhumation, de deuil et de condoléances réduites à la plus stricte intimité familiale; les salutations et les regroupements rituels renvoyés au-delà de la période d’urgence sanitaire; la poursuite en justice de ceux qui cacheraient des malades ou déplaceraient des corps; le renforcement des mesures d’accompagnement et de soutien aux familles et aux agents de santé; des mesures de cantonnement et de confinement partout où besoin sera, a énoncé Pr Condé.
(AIP)
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