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Société Publié le mardi 31 mars 2015 | Le Democrate

Affaire « déchets toxiques »: une bombe à retardement menace le regime

© Le Democrate Par DR
Charles Koffi, président du réseau national pour la défense des droits des victimes de déchets toxiques de Côte d`Ivoire (REDNAVIDET-CI)
« J'exige une assignation en paiement de dommages et intérêts portant sur la somme de 200 millions de FCFA pour tous préjudices que j'ai subis » a déclaré monsieur Charles Koffi, président du réseau national pour la défense des droits des victimes de déchets toxiques de Côte d'Ivoire (REDNAVIDET-CI) au cours d'une conférence de presse qu'il a animé ce samedi 28 mars 2015 à Abidjan- Plateau. Cette cérémonie a été le lieu de montrer preuve à l'appui face aux yeux du monde à travers la presse nationale et internationale des injustices dont il se dit être victime dans sa procédure de lutte pour l'indemnisation des victimes des déchets toxiques en Côte d' Ivoire. Selon le premier responsable des victimes de déchets toxiques, il a à travers une procédure normale informé les autorités compétentes en vue d'un sit-in pacifique devant le palais de la justice pour exiger l'arrestation immédiate de Koné Cheick Oumar l'un des bourreaux des victimes des déchets toxiques. Ce sit-in qui était selon notre interlocuteur « enjoint par les policiers du premier arrondissement du plateau (lieu du sit-in) en vue de son encadrement et de sa sécurisation, a été réprimé par d'autres policiers du CRS de williams ville instruit par le premier ministre d'alors, Ahoussou pour empêcher ladite marche » a-t-il révélé
« M. Ahoussou Jeannot qui était premier ministre et ministre de la justice lors des faits a signifié que ces actes relevaient des dénonciations calomnieuses à son encontre et atteinte à l'ordre public »ces actes qui ont été objet d'une arrestation de M. Charles Koffi, président du réseau national pour la défense des droits des victimes de déchets toxiques de Côte d'Ivoire (REDNAVIDET-CI) suivit d'une déportation à la Maison d'Arrêt et Correction d'Abidjan (MACA) a obligé le quidam de passer 6 mois de prison ferme, 3 ans de privation de ses droits civils et 5 ans d'interdiction de paraître sur le territoire nationale à l'exception de lieu de naissance. Selon nos sources, Charles Koffi, a été libéré le 08 décembre 2012 et gagné son procès le 11 décembre 2014 contre l'ex premier ministre AHOUSSOU Jeannot devant la cour d'appel d'Abidjan pour délits non constitués.
A la question de savoir pourquoi c'est maintenant que Charles Koffi, président REDNAVIDET-CI assigne en justice, le conférencier a répondu que « j'attendais le verdict de la condamnation de Koné Cheick et Claude Gohourou car l'ombre du ministre Ahoussou planait dans cette affaire et c'était pour éviter qu'il y ait amalgame entre ce sujet et l'indemnisation des victimes que j'ai attendu sciemment » a-t-il indiqué.
En attendant, la date de sa réparation pécuniaire par l'État de Côte d'Ivoire, Charles Koffi a déploré la passivité de l'État dans l'affaire déchet toxique. « je m'insurge et déplore l'impuissance des autorités ivoiriennes devant cette déliquescence des valeurs morales autorisant la liberté des personnes condamnées à 20ans de prison ferme, qui effectuent pleine aise des tournées européennes » a-t-il déploré. Tout en remettant le sort des victimes dans la main de DIEU, Charles Koffi, a indiqué que « les victimes font partie des personnes qui prendrons part aux élections prochaines alors il est temps que le chef de l'État prennent ses responsabilité ».
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