Abidjan - Deux milliards d’ovins dans le monde sont menacés par la peste des petits ruminants (PPR), une maladie animale très contagieuse réapparue alors qu’elle était considérée comme éradiquée, ont
affirmé des experts mardi à Abidjan, appelant à une campagne de vaccination contre ce virus.
La peste menace "environ 80% du cheptel, soit près de deux milliards de petits ruminants dans plus 70 pays, notamment en Afrique et en Asie", a affirmé le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, à l’ouverture d’une rencontre internationale sur
"l’éradication de la PPR" regroupant près de 70 pays d’Asie, d’Europe et d’Afrique.
Le PPR est "une maladie animale très contagieuse et redoutée pour ses conséquences économiques importantes", qui peut infecter "jusqu’à 90% d’un troupeau et tuer 70% des animaux infectés" une fois introduite dans les élevages, a poursuivi M. Adjoumani.
Elle fait partie des maladies "jadis contrôlées qui ont refait surface", s’est-il inquiété, à l’instar de la péripneumonie contagieuse bovine, de la fièvre aphteuse ou de la peste porcine africaine.
Un vaccin bon marché existe, ainsi que des tests permettant de diagnostiquer la maladie.
"Nous avons les outils pour combattre cette maladie", a observé Bernard Vallat, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé animale (OIE), promettant une "campagne de vaccination" dans les pays les plus démunis sous réserve de financements internationaux.
Mais "il nous manque une volonté commune de toutes les régions infectées (Afrique, Moyen-Orient et Asie), des ressources pour appuyer les pays infectés les plus défavorisés et une coordination régionale et nationale", a regretté le Dr Vallat.
Le contrôle et l’éradication de la PPR est "un objectif primordial" devant sauver "un milliard de pauvres qui vivent de l’élevage", a souligné Bukar Tijani, représentant pour l’Afrique de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
La PPR a été diagnostiquée pour le première fois en 1942 en Côte d’Ivoire, première puissance agricole d’Afrique de l’ouest qui abrite cette rencontre de trois jours.
Elle cause des pertes estimées entre 1,45 et 2,1 milliards de dollars par an, selon la FAO.
ck/jf/jpc
affirmé des experts mardi à Abidjan, appelant à une campagne de vaccination contre ce virus.
La peste menace "environ 80% du cheptel, soit près de deux milliards de petits ruminants dans plus 70 pays, notamment en Afrique et en Asie", a affirmé le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, à l’ouverture d’une rencontre internationale sur
"l’éradication de la PPR" regroupant près de 70 pays d’Asie, d’Europe et d’Afrique.
Le PPR est "une maladie animale très contagieuse et redoutée pour ses conséquences économiques importantes", qui peut infecter "jusqu’à 90% d’un troupeau et tuer 70% des animaux infectés" une fois introduite dans les élevages, a poursuivi M. Adjoumani.
Elle fait partie des maladies "jadis contrôlées qui ont refait surface", s’est-il inquiété, à l’instar de la péripneumonie contagieuse bovine, de la fièvre aphteuse ou de la peste porcine africaine.
Un vaccin bon marché existe, ainsi que des tests permettant de diagnostiquer la maladie.
"Nous avons les outils pour combattre cette maladie", a observé Bernard Vallat, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé animale (OIE), promettant une "campagne de vaccination" dans les pays les plus démunis sous réserve de financements internationaux.
Mais "il nous manque une volonté commune de toutes les régions infectées (Afrique, Moyen-Orient et Asie), des ressources pour appuyer les pays infectés les plus défavorisés et une coordination régionale et nationale", a regretté le Dr Vallat.
Le contrôle et l’éradication de la PPR est "un objectif primordial" devant sauver "un milliard de pauvres qui vivent de l’élevage", a souligné Bukar Tijani, représentant pour l’Afrique de la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
La PPR a été diagnostiquée pour le première fois en 1942 en Côte d’Ivoire, première puissance agricole d’Afrique de l’ouest qui abrite cette rencontre de trois jours.
Elle cause des pertes estimées entre 1,45 et 2,1 milliards de dollars par an, selon la FAO.
ck/jf/jpc