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Économie Publié le mercredi 1 avril 2015 | APA

Côte d’Ivoire: les besoins en protéines animales en hausse en raison d’Ebola (Ministre)

© APA Par DR
Lancement officiel des travaux de bitumage de l’axe routier Bouna-Doropo
Samedi 25 octobre 2014. Bouna. Le Premier ministre, ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Daniel Kablan Duncan, a procédé au lancement des travaux de bitumage de l’axe routier Bouna-Doropo au Nord-Est du pays, en présence de plusieurs membres du Gouvernement, de nombreuses autorités politiques, administratives et coutumières locales. Le ministre Adjoumani Kobénan (Ressources animales et halieutiques)
Abidjan (Côte d'Ivoire) - Les besoins en protéines animales sont en hausse en Côte d'Ivoire où du fait de la menace du virus Ebola la consommation de la viande du gibier a été interdite, a annoncé, mardi, le Ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Kobena Kouassi Adjoumani.

«Les besoins en protéines animales du pays sont aujourd’hui en hausse, et ce d’autant plus que nous préconisons l’interdiction de la consommation du gibier depuis les menaces de la fièvre hémorragique à virus Ebola en Afrique de l’Ouest, depuis mars 2014 », a déclaré M. Adjoumani à l’ouverture de la session technique et scientifique de la conférence internationale sur le contrôle et l’éradication de la Peste des petits ruminants (PPR).

Saluant le "comportement alimentaire" des populations qui a connu une "nette modification", il a souligné que les "produits d’élevage sont de plus en plus consommés, principalement la viande caprine en remplacement du gibier".

"Les points de vente se sont multipliés aussi bien dans la capitale économique ivoirienne que dans les villes de l’intérieur", a poursuivi le ministre des ressources animales et halieutiques, rappelant que les "perturbations qu’a connu son pays de 1999 à 2011 ont entrainé l’interruption des programmes économiques et financiers".

"Ces perturbations ont freiné l’investissement prévu pour la modernisation de notre sous-secteur élevage et ont provoqué un recul de la productivité et de la compétitivité de nos produits d’élevage, ainsi qu’une désorganisation du système de santé animale", a-t-il fait observer.

Selon le Ministre Adjoumani, ces perturbations ont eu pour conséquences, le retour des maladies « jadis contrôlées », notamment la Péripneumonie contagieuse bovine, la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants.

En Côte d'Ivoire la peste des petits ruminants a été découverte pour la première fois en 1942. La PPR est une maladie animale très contagieuse pour les ovins et caprins. Une fois introduit dans les élevages, le virus peut infecter jusqu'à 90% d'un troupeau et peut tuer jusqu'à 70% des animaux infectés. Ainsi, la PPR menace 80% du cheptel mondial, soit près de 2 milliards de petits ruminants dans plus de 70 pays.

Cette maladie virale hautement contagieuse provoque des pertes pouvant aller de 1,5 à 2 milliards de dollars par an. La PPR s'est propagée à travers 70 pays en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie, dans des régions habitées par des centaines de millions de personnes parmi les plus pauvres de la planète.

La FAO et l'OIE se sont engagées à accompagner les 73 Etats touchés par la peste des petits ruminants à retrouver un statut de pays indemne et de confirmer l'absence de circulation du virus dans le monde.

SB/ls/APA
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