• Mesdames et Messieurs les Ministres ;
• Monsieur le Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) ;
• Monsieur le Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) ;
• Madame, la Représentante de la Commission de l’Union Africaine ;
• Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et membres du corps diplomatique ;
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Multilatérales et Bilatérales de coopération, Partenaires Techniques et Financiers ;
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Régionales et Sous régionales ;
• Monsieur le Maire de la Commune de Cocody ;
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Délégations ;
• Distingués participants à la conférence mondiale sur la Peste des Petits Ruminants ;
• Mesdames et Messieurs les représentants des médias nationaux et internationaux ;
• Honorables invités ;
• Mesdames et Messieurs,
C’est avec un réel plaisir que je prends la parole ce jour, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la Conférence mondiale sur le contrôle et l’éradication de la Peste des Petits Ruminants.
Permettez-moi avant tout propos, de souhaiter au nom Président de la République et du Gouvernement ivoiriens, le traditionnel « Akwaba », c’est-à-dire la cordiale bienvenue en terre ivoirienne, à tous nos illustres hôtes, venus de tous les continents, des pays frères et amis, pour prendre part à cette importante conférence internationale.
La Côte d’Ivoire, terre où a été décrite pour la première fois en 1942, ce qu’il est convenu d’appeler la Peste des Petits Ruminants (PPR), est honorée d’abriter cette importante rencontre dont l’objectif est d’approuver la stratégie mondiale de contrôle et d’éradication de cette maladie virale.
Il me plait à cet égard, d’exprimer les remerciements et la gratitude du Gouvernement ivoirien à l’endroit des organisateurs de cette conférence.
Je voudrais particulièrement nommer :
• Monsieur José Graziano Da Silva, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, et
• Monsieur Bernard Vallat, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale.
Le Gouvernement Ivoirien est reconnaissant de vos actions continues en faveur de la lutte inlassable contre la faim et la pauvreté dans le monde, comme en témoigne l’initiative de cette rencontre.
J’associe à cette marque de reconnaissance, tous les Partenaires techniques et Financiers, pour leurs soutiens et appuis multiformes et constants à toutes les actions de développement en faveur des Etats Africains, et en particulier, en faveur de notre pays. Je remercie tout particulièrement la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), sans omettre les autres partenaires multilatéraux et bilatéraux.
Je voudrais également remercier toutes les Délégations étrangères venues parfois de très loin, pour leur présence distinguée à cette première conférence mondiale sur le contrôle et l’éradication de la Peste des Petits Ruminants.
• Excellences, Mesdames et Messieurs ;
• Distingués participants ;
En abritant cette conférence internationale, le Gouvernement Ivoirien voudrait saluer et encourager la forte mobilisation de toutes les parties prenantes à la lutte pour l’éradication de la Peste des Petits Ruminants dont les enjeux socio-économiques et stratégiques sont importants et préoccupants.
En effet, les données des organisations internationales en charge de cette question, indiquent que plus de 70 pays sont concernés en Afrique, en Asie et au Moyen Orient. L’ampleur des pertes estimées annuellement entre 1,5 et 2 milliards de Dollars américains, constitue une réelle menace pour la sécurité alimentaire et un facteur aggravant de la pauvreté en milieu rural.
Comme chacun le sait, la sécurité alimentaire passe par le développement de l’agriculture et des ressources animales, pour améliorer la disponibilité en quantité et en qualité de tous les apports nutritifs indispensables à la satisfaction des besoins vitaux de l’être humain, notamment les protéines animales provenant des petits ruminants.
Il importe en conséquence de coordonner nos efforts pour le contrôle en vue de l’éradication dans les plus brefs délais du fléau de la Peste des Petits Ruminants. Je note avec grand intérêt les efforts fournis par les spécialistes et experts en la matière qui se sont penchés sur l’élaboration d’une stratégie commune de lutte. Il convient de l’adopter et de la mettre en œuvre de façon efficace en mobilisant les moyens humains, techniques et financiers requis.
A cet effet, et me félicitant des efforts déjà fournis, j’invite les Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que la communauté financière internationale à mobiliser tous les canaux nécessaires pour assurer le financement de la stratégie de contrôle et d’éradication de la Peste des Petits Ruminants.
• Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Depuis la fin de la crise post- électorale, la Côte d’Ivoire s’est dotée de deux instruments majeurs d’orientation stratégique de la politique de développement national.
Il s’agit au niveau global, du Plan de Développement National 2012-2015 qui traduit la mise en œuvre de la grande ambition du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA de « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 » et de « réduire le taux de pauvreté de moitié à l’horizon 2015 ».
Au plan sectoriel, le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) 2012-2016, d’un coût de 2.040 milliards de F.CFA, soit plus de 4 milliards de dollars américains, a été adopté. Le PNIA encadre les programmes sectoriels de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’aquaculture et de la forêt. Il traduit la nécessité de renforcer le secteur agricole afin qu’il soit pleinement capable de nourrir, sainement et durablement, la population dont la croissance reste encore soutenue.
Le secteur des ressources animales et halieutiques qui concourt à l’amélioration de la sécurité alimentaire, à la diversification et l’augmentation des revenus des éleveurs et des pêcheurs et à la réduction de la faim en Côte d’Ivoire, est hélas confronté à des contraintes sanitaires récurrentes, y compris la peste des petits ruminants, auxquelles nous devons faire face.
Cette situation fragilise la satisfaction des besoins nationaux en viandes et abats dont le taux global de couverture est de 50,4%. Ce taux par type de produit est de 37,6% pour le Bovin ; 65,5% pour les ovins et caprins ; 16,1% pour les porcins ; 98,9% pour la volaille ; 100% pour les œufs et 16,3% pour le lait.
La mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture 2014-2020, constitue la réponse du Gouvernement ivoirien à la lutte contre l’insécurité alimentaire en matière de protéines animales et halieutiques de qualité.
Ce plan prévoit l’évolution de la couverture des besoins nationaux en viande et abats de 26,69% en 2011 à 61,62%, en 2020. S’agissant de la pêche et de l’aquaculture, la production nationale passera de 53 000 tonnes à 317 000 tonnes pour la même période, soit un taux de couverture de 75% des besoins de consommation des populations.
Cette évolution devrait permettre de relever substantiellement la contribution au Produit Intérieur Brut du sous-secteur de la production animale et halieutique pour passer de 2% actuellement à 6% à l’horizon 2020. Cela entraînera une augmentation du niveau de vie des populations rurales et la réduction de la pauvreté, à travers une croissance économique mieux redistribuée.
Au plan macroéconomique, la mise en œuvre d’importantes réformes structurelles et sectorielles ainsi que la relance des investissements tant publics que privés, ont stimulé l’activité économique. Le taux de croissance du PIB se situe en moyenne à 9% sur les trois dernières années. L’objectif du Gouvernement est d’atteindre un taux de croissance de 10% en 2015.
• Excellences, Mesdames et Messieurs ;
• Distingués participants ;
Il me plaît d’affirmer le soutien du Gouvernement ivoirien à la politique de sécurité alimentaire afin de relever le défi « faim zéro » à l’horizon 2025, prôné par l’ONU. Il est également fermement engagé à relever le défi d’une nutrition de qualité, prenant en compte la lutte contre le double fardeau de la sous-nutrition et de l’obésité qui menace la plupart de nos pays.
Un apport optimal des protéines animales, notamment des petits ruminants à cycle court et à fort potentiel sera déterminant pour atteindre ce double objectif.
Dans cette perspective, la présence de grandes notoriétés mondiales en matière de lutte contre la Peste des Petits Ruminants, démontre bien notre volonté de trouver une solution pérenne à cette problématique qui handicape le secteur des ressources animales et halieutiques dans son essor.
Pour sa part, le Gouvernement ivoirien mettra en œuvre les résolutions de cette conférence afin de s’attaquer au mal qui ravage les petits ruminants, décime l’élevage et prive nos paysans de revenus.
Je voudrais assurer Monsieur le Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale, et toutes les parties prenantes que la Côte d’Ivoire soutient le Fonds mondial de lutte, de contrôle et d’éradication de la Peste des Petits Ruminants. Le Gouvernement ivoirien jouera pleinement sa partition pour le succès de la stratégie de contrôle et d’éradication de cette maladie animale.
Par ailleurs, l’implication de l’Union Africaine situe la dimension continentale de ce fléau et l’urgence de situer la coordination des actions à un niveau supra national. Cette institution saura mobiliser les Etats africains pour leur adhésion à la stratégie de contrôle et d’éradication de cette peste dans les pays touchés, afin de « booster » l’élevage des petits ruminants, source importante de protéines animales.
Je suis convaincu que l’union et la solidarité qui sous-tendent la forte mobilisation à l’occasion de cette conférence sont le meilleur gage de notre succès à venir.
Sur ces mots, je voudrais terminer mon propos, et déclarer, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, ouverture la session ministérielle de la conférence mondiale sur le contrôle et l’éradication de la peste des petits ruminants.
Je vous remercie de votre aimable attention
• Monsieur le Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) ;
• Monsieur le Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE) ;
• Madame, la Représentante de la Commission de l’Union Africaine ;
• Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et membres du corps diplomatique ;
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Multilatérales et Bilatérales de coopération, Partenaires Techniques et Financiers ;
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Régionales et Sous régionales ;
• Monsieur le Maire de la Commune de Cocody ;
• Mesdames et Messieurs les Représentants des Délégations ;
• Distingués participants à la conférence mondiale sur la Peste des Petits Ruminants ;
• Mesdames et Messieurs les représentants des médias nationaux et internationaux ;
• Honorables invités ;
• Mesdames et Messieurs,
C’est avec un réel plaisir que je prends la parole ce jour, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la Conférence mondiale sur le contrôle et l’éradication de la Peste des Petits Ruminants.
Permettez-moi avant tout propos, de souhaiter au nom Président de la République et du Gouvernement ivoiriens, le traditionnel « Akwaba », c’est-à-dire la cordiale bienvenue en terre ivoirienne, à tous nos illustres hôtes, venus de tous les continents, des pays frères et amis, pour prendre part à cette importante conférence internationale.
La Côte d’Ivoire, terre où a été décrite pour la première fois en 1942, ce qu’il est convenu d’appeler la Peste des Petits Ruminants (PPR), est honorée d’abriter cette importante rencontre dont l’objectif est d’approuver la stratégie mondiale de contrôle et d’éradication de cette maladie virale.
Il me plait à cet égard, d’exprimer les remerciements et la gratitude du Gouvernement ivoirien à l’endroit des organisateurs de cette conférence.
Je voudrais particulièrement nommer :
• Monsieur José Graziano Da Silva, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, et
• Monsieur Bernard Vallat, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale.
Le Gouvernement Ivoirien est reconnaissant de vos actions continues en faveur de la lutte inlassable contre la faim et la pauvreté dans le monde, comme en témoigne l’initiative de cette rencontre.
J’associe à cette marque de reconnaissance, tous les Partenaires techniques et Financiers, pour leurs soutiens et appuis multiformes et constants à toutes les actions de développement en faveur des Etats Africains, et en particulier, en faveur de notre pays. Je remercie tout particulièrement la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement, l’Union Européenne, l’Agence Française de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), sans omettre les autres partenaires multilatéraux et bilatéraux.
Je voudrais également remercier toutes les Délégations étrangères venues parfois de très loin, pour leur présence distinguée à cette première conférence mondiale sur le contrôle et l’éradication de la Peste des Petits Ruminants.
• Excellences, Mesdames et Messieurs ;
• Distingués participants ;
En abritant cette conférence internationale, le Gouvernement Ivoirien voudrait saluer et encourager la forte mobilisation de toutes les parties prenantes à la lutte pour l’éradication de la Peste des Petits Ruminants dont les enjeux socio-économiques et stratégiques sont importants et préoccupants.
En effet, les données des organisations internationales en charge de cette question, indiquent que plus de 70 pays sont concernés en Afrique, en Asie et au Moyen Orient. L’ampleur des pertes estimées annuellement entre 1,5 et 2 milliards de Dollars américains, constitue une réelle menace pour la sécurité alimentaire et un facteur aggravant de la pauvreté en milieu rural.
Comme chacun le sait, la sécurité alimentaire passe par le développement de l’agriculture et des ressources animales, pour améliorer la disponibilité en quantité et en qualité de tous les apports nutritifs indispensables à la satisfaction des besoins vitaux de l’être humain, notamment les protéines animales provenant des petits ruminants.
Il importe en conséquence de coordonner nos efforts pour le contrôle en vue de l’éradication dans les plus brefs délais du fléau de la Peste des Petits Ruminants. Je note avec grand intérêt les efforts fournis par les spécialistes et experts en la matière qui se sont penchés sur l’élaboration d’une stratégie commune de lutte. Il convient de l’adopter et de la mettre en œuvre de façon efficace en mobilisant les moyens humains, techniques et financiers requis.
A cet effet, et me félicitant des efforts déjà fournis, j’invite les Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que la communauté financière internationale à mobiliser tous les canaux nécessaires pour assurer le financement de la stratégie de contrôle et d’éradication de la Peste des Petits Ruminants.
• Excellences, Mesdames et Messieurs ;
Depuis la fin de la crise post- électorale, la Côte d’Ivoire s’est dotée de deux instruments majeurs d’orientation stratégique de la politique de développement national.
Il s’agit au niveau global, du Plan de Développement National 2012-2015 qui traduit la mise en œuvre de la grande ambition du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA de « faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 » et de « réduire le taux de pauvreté de moitié à l’horizon 2015 ».
Au plan sectoriel, le Programme National d’Investissement Agricole (PNIA) 2012-2016, d’un coût de 2.040 milliards de F.CFA, soit plus de 4 milliards de dollars américains, a été adopté. Le PNIA encadre les programmes sectoriels de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’aquaculture et de la forêt. Il traduit la nécessité de renforcer le secteur agricole afin qu’il soit pleinement capable de nourrir, sainement et durablement, la population dont la croissance reste encore soutenue.
Le secteur des ressources animales et halieutiques qui concourt à l’amélioration de la sécurité alimentaire, à la diversification et l’augmentation des revenus des éleveurs et des pêcheurs et à la réduction de la faim en Côte d’Ivoire, est hélas confronté à des contraintes sanitaires récurrentes, y compris la peste des petits ruminants, auxquelles nous devons faire face.
Cette situation fragilise la satisfaction des besoins nationaux en viandes et abats dont le taux global de couverture est de 50,4%. Ce taux par type de produit est de 37,6% pour le Bovin ; 65,5% pour les ovins et caprins ; 16,1% pour les porcins ; 98,9% pour la volaille ; 100% pour les œufs et 16,3% pour le lait.
La mise en œuvre du Plan Stratégique de Développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture 2014-2020, constitue la réponse du Gouvernement ivoirien à la lutte contre l’insécurité alimentaire en matière de protéines animales et halieutiques de qualité.
Ce plan prévoit l’évolution de la couverture des besoins nationaux en viande et abats de 26,69% en 2011 à 61,62%, en 2020. S’agissant de la pêche et de l’aquaculture, la production nationale passera de 53 000 tonnes à 317 000 tonnes pour la même période, soit un taux de couverture de 75% des besoins de consommation des populations.
Cette évolution devrait permettre de relever substantiellement la contribution au Produit Intérieur Brut du sous-secteur de la production animale et halieutique pour passer de 2% actuellement à 6% à l’horizon 2020. Cela entraînera une augmentation du niveau de vie des populations rurales et la réduction de la pauvreté, à travers une croissance économique mieux redistribuée.
Au plan macroéconomique, la mise en œuvre d’importantes réformes structurelles et sectorielles ainsi que la relance des investissements tant publics que privés, ont stimulé l’activité économique. Le taux de croissance du PIB se situe en moyenne à 9% sur les trois dernières années. L’objectif du Gouvernement est d’atteindre un taux de croissance de 10% en 2015.
• Excellences, Mesdames et Messieurs ;
• Distingués participants ;
Il me plaît d’affirmer le soutien du Gouvernement ivoirien à la politique de sécurité alimentaire afin de relever le défi « faim zéro » à l’horizon 2025, prôné par l’ONU. Il est également fermement engagé à relever le défi d’une nutrition de qualité, prenant en compte la lutte contre le double fardeau de la sous-nutrition et de l’obésité qui menace la plupart de nos pays.
Un apport optimal des protéines animales, notamment des petits ruminants à cycle court et à fort potentiel sera déterminant pour atteindre ce double objectif.
Dans cette perspective, la présence de grandes notoriétés mondiales en matière de lutte contre la Peste des Petits Ruminants, démontre bien notre volonté de trouver une solution pérenne à cette problématique qui handicape le secteur des ressources animales et halieutiques dans son essor.
Pour sa part, le Gouvernement ivoirien mettra en œuvre les résolutions de cette conférence afin de s’attaquer au mal qui ravage les petits ruminants, décime l’élevage et prive nos paysans de revenus.
Je voudrais assurer Monsieur le Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé Animale, et toutes les parties prenantes que la Côte d’Ivoire soutient le Fonds mondial de lutte, de contrôle et d’éradication de la Peste des Petits Ruminants. Le Gouvernement ivoirien jouera pleinement sa partition pour le succès de la stratégie de contrôle et d’éradication de cette maladie animale.
Par ailleurs, l’implication de l’Union Africaine situe la dimension continentale de ce fléau et l’urgence de situer la coordination des actions à un niveau supra national. Cette institution saura mobiliser les Etats africains pour leur adhésion à la stratégie de contrôle et d’éradication de cette peste dans les pays touchés, afin de « booster » l’élevage des petits ruminants, source importante de protéines animales.
Je suis convaincu que l’union et la solidarité qui sous-tendent la forte mobilisation à l’occasion de cette conférence sont le meilleur gage de notre succès à venir.
Sur ces mots, je voudrais terminer mon propos, et déclarer, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, ouverture la session ministérielle de la conférence mondiale sur le contrôle et l’éradication de la peste des petits ruminants.
Je vous remercie de votre aimable attention