Abidjan – A l’occasion des Assises du SARA organisées jeudi, à la veille de l’ouverture officielle du 3ème Salon international de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (SARA 2015), le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, a dressé le bilan du Programme national d’investissement agricole (PNIA 2012-2016).
Au nom de ses collègues en charge des Ressources animales et halieutiques, et des Eaux et Forêts, deux départements qui font partie de la grande famille de l’agriculture, M. Coulibaly a énuméré les apports du PNIA dans le développement du pays.
Comme la plupart des secteurs en Côte d’Ivoire, celui de l’agriculture a souffert ces 20 dernières années du manque d’investissement, avec son corollaire de paupérisation des populations dans un pays qui a bâti son économie sur le secteur.
Grâce au PNIA qui a recueilli au cours d’une table ronde en septembre 2012 des promesses de financement de plus de 2040 milliards FCFA, en grande partie du secteur privé, et qui en a récolté à ce jour 1072 milliards, le secteur agricole ivoirien reprend du poil de la bête.
Ainsi, il est noté, à travers les réformes mises en œuvre pour améliorer la gouvernance du secteur ainsi que les financements massifs en termes d’infrastructures, de distribution d’intrants et de semences appuyés par les résultats de la recherche, entre autres, un accroissement du rendement et de la production. Les revenus des producteurs de vivriers et de cultures de rente se sont améliorés depuis le démarrage du PNIA.
Toutefois, le ministre de l’Agriculture a estimé que des efforts sont encore à faire pour améliorer le potentiel génétique, augmenter la transformation locale des produits agricoles qui est de 20% actuellement, accroître les investissements publics au niveau des semences et fertilisants.
Il préconise aussi d’accélérer la mécanisation dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant avec le secteur privé, de travailler à mettre fin à la dégradation du patrimoine forestier et d’équilibrer la production en riz, en produits halieutiques.
Le ministre Sangafowa a terminé par les cinq conditions clés de succès qui lui ont été énumérées par son collègue marocain à qui, il demandait au cours d’une mission dans le royaume chérifien, son secret. « La 1ère condition, c’est volonté politique. La 2ème condition, c’est la volonté politique. La 3ème condition, c’est la volonté politique. La 4ème condition, c’est l’investissement coordonné. La 5ème condition, c’est la structuration des filières ».
Le SARA 2015 qui s’ouvre vendredi, va s’achever le 12 avril. Il porte sur « La promotion de l’investissement agricole durable », avec pour slogan « Le SARA 2015, le rendez-vous de l’agri-business ».
(AIP)
cmas
Au nom de ses collègues en charge des Ressources animales et halieutiques, et des Eaux et Forêts, deux départements qui font partie de la grande famille de l’agriculture, M. Coulibaly a énuméré les apports du PNIA dans le développement du pays.
Comme la plupart des secteurs en Côte d’Ivoire, celui de l’agriculture a souffert ces 20 dernières années du manque d’investissement, avec son corollaire de paupérisation des populations dans un pays qui a bâti son économie sur le secteur.
Grâce au PNIA qui a recueilli au cours d’une table ronde en septembre 2012 des promesses de financement de plus de 2040 milliards FCFA, en grande partie du secteur privé, et qui en a récolté à ce jour 1072 milliards, le secteur agricole ivoirien reprend du poil de la bête.
Ainsi, il est noté, à travers les réformes mises en œuvre pour améliorer la gouvernance du secteur ainsi que les financements massifs en termes d’infrastructures, de distribution d’intrants et de semences appuyés par les résultats de la recherche, entre autres, un accroissement du rendement et de la production. Les revenus des producteurs de vivriers et de cultures de rente se sont améliorés depuis le démarrage du PNIA.
Toutefois, le ministre de l’Agriculture a estimé que des efforts sont encore à faire pour améliorer le potentiel génétique, augmenter la transformation locale des produits agricoles qui est de 20% actuellement, accroître les investissements publics au niveau des semences et fertilisants.
Il préconise aussi d’accélérer la mécanisation dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant avec le secteur privé, de travailler à mettre fin à la dégradation du patrimoine forestier et d’équilibrer la production en riz, en produits halieutiques.
Le ministre Sangafowa a terminé par les cinq conditions clés de succès qui lui ont été énumérées par son collègue marocain à qui, il demandait au cours d’une mission dans le royaume chérifien, son secret. « La 1ère condition, c’est volonté politique. La 2ème condition, c’est la volonté politique. La 3ème condition, c’est la volonté politique. La 4ème condition, c’est l’investissement coordonné. La 5ème condition, c’est la structuration des filières ».
Le SARA 2015 qui s’ouvre vendredi, va s’achever le 12 avril. Il porte sur « La promotion de l’investissement agricole durable », avec pour slogan « Le SARA 2015, le rendez-vous de l’agri-business ».
(AIP)
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