Abidjan - Les opérations visant à retrouver les restes des 150 victimes du crash de l'A320 de Germanwings ont pris fin dans les Alpes-de-Haute-Provence, a fait savoir, samedi, la préfecture.
Les gendarmes encore présents sur le site ramassaient les effets personnels des passagers et membres d'équipage qui ont péri dans la catastrophe.
Au même moment, des proches des victimes sont arrivés samedi après-midi au Vernet, où ils devaient se recueillir devant la stèle érigée à proximité des lieux du drame.
Les recherches ont permis d'isoler 150 ADN à partir des plus de 2 000 échantillons prélevés sur le site, a précisé jeudi le procureur de Marseille Brice Robin, en charge de l'enquête. Mais il a aussi prévenu que rien n'assurait qu'il s'agisse des ADN des 150 disparus.
Ces ADN doivent à présent être comparés à ceux fournis par les familles des victimes pour permettre l'identification des corps, avant leur remise aux proches endeuillés. Selon le magistrat, il faudra "trois à cinq semaines" pour procéder aux identifications.
Pendant ce temps, une entreprise spécialisée, mandatée par la Lufthansa, doit commencer la semaine prochaine à enlever les débris de l'appareil et dépolluer le site, sous le contrôle du procureur de la République et d'un expert en dépollution.
Ces opérations pourraient durer près de deux mois, selon le général David Galtier, commandant de la gendarmerie en Provence-Alpes-Côte d'Azur et responsable du dispositif.
Par ailleurs, les données récupérées dans la deuxième boîte noire de l'avion ont confirmé l'hypothèse que le copilote a fait plonger l'appareil intentionnellement dans les montagnes. Andreas Lubitz, enfermé dans le cockpit, a bien utilisé le pilote automatique pour faire descendre l'avion à une altitude de 30 mètres.
À plusieurs reprises, le copilote a également modifié les paramètres de vol pour augmenter la vitesse de la descente, précipitant l'appareil sur la montagne des Trois Evéchés, le 24 mars en fin de matinée.
"Ces informations viennent compléter ce que l'on savait déjà. La deuxième boîte noire permet de confirmer la détermination sans faille du pilote à en finir", analyse Gérard Feldzer, expert en aéronautique.
Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a souhaité revenir sur les lieux du drame. Il a voulu ainsi saluer le travail des chercheurs et enquêteurs, et remercier la population locale pour sa solidarité. "Ce qui m'a frappé, c'est l'engagement sans failles, absolument généreux de tout un territoire", a exprimé le ministre.
(AIP)
cmas
Les gendarmes encore présents sur le site ramassaient les effets personnels des passagers et membres d'équipage qui ont péri dans la catastrophe.
Au même moment, des proches des victimes sont arrivés samedi après-midi au Vernet, où ils devaient se recueillir devant la stèle érigée à proximité des lieux du drame.
Les recherches ont permis d'isoler 150 ADN à partir des plus de 2 000 échantillons prélevés sur le site, a précisé jeudi le procureur de Marseille Brice Robin, en charge de l'enquête. Mais il a aussi prévenu que rien n'assurait qu'il s'agisse des ADN des 150 disparus.
Ces ADN doivent à présent être comparés à ceux fournis par les familles des victimes pour permettre l'identification des corps, avant leur remise aux proches endeuillés. Selon le magistrat, il faudra "trois à cinq semaines" pour procéder aux identifications.
Pendant ce temps, une entreprise spécialisée, mandatée par la Lufthansa, doit commencer la semaine prochaine à enlever les débris de l'appareil et dépolluer le site, sous le contrôle du procureur de la République et d'un expert en dépollution.
Ces opérations pourraient durer près de deux mois, selon le général David Galtier, commandant de la gendarmerie en Provence-Alpes-Côte d'Azur et responsable du dispositif.
Par ailleurs, les données récupérées dans la deuxième boîte noire de l'avion ont confirmé l'hypothèse que le copilote a fait plonger l'appareil intentionnellement dans les montagnes. Andreas Lubitz, enfermé dans le cockpit, a bien utilisé le pilote automatique pour faire descendre l'avion à une altitude de 30 mètres.
À plusieurs reprises, le copilote a également modifié les paramètres de vol pour augmenter la vitesse de la descente, précipitant l'appareil sur la montagne des Trois Evéchés, le 24 mars en fin de matinée.
"Ces informations viennent compléter ce que l'on savait déjà. La deuxième boîte noire permet de confirmer la détermination sans faille du pilote à en finir", analyse Gérard Feldzer, expert en aéronautique.
Le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a souhaité revenir sur les lieux du drame. Il a voulu ainsi saluer le travail des chercheurs et enquêteurs, et remercier la population locale pour sa solidarité. "Ce qui m'a frappé, c'est l'engagement sans failles, absolument généreux de tout un territoire", a exprimé le ministre.
(AIP)
cmas