Agboville - Le projet "Ecole pour tous" se heurte au manque criant de salles de classe dans le département d’Agboville et singulièrement dans la localité de Guessiguié (50 km Agboville), a relevé samedi, le chef des chefs de village Abbey et Krobou du département, Nanan Edi MBesso Louis.
« La décision du gouvernement de rendre l’école obligatoire de six à 16 ans sera appliquée par les chefs de village », a assuré l’autorité traditionnelle, regrettant que la chefferie se heurte à « l’indisponibilité » des places dans les classes surchargées des écoles de la région.
« Aidez-nous à réaliser les projets d’écoles et de classe retenues par la carte scolaire de nos sous-préfectures et communes », a poursuivi Nanan MBesso Louis, s’adressant au préfet de région, Bako Privat, lors de la cérémonie d’intronisation du chef de village de Guessiguié II.
Le chef traditionnel a indiqué que ses collègues et lui se battent déjà sur le terrain pour que l’école pour tous, filles et garçons, soit appliquée sur l’ensemble de la circonscription administrative.
Il a enfin plaidé pour que les travaux d’achèvement d’une école primaire à Guessiguié II, repris dans le cadre par le Programme présidentiel d’urgence, permettent l’inscription effective des enfants dès la rentrée scolaire 2015-2016, au vu les sureffectifs dans les salles de classe du village.
Le chef des chefs a aussi appuyé la démarche des populations de voir ouvrir un collège dans la zone de Guessiguié, au profit des gros villages de Kassiguié, Eliévi, Loviguié.
« A ce niveau, la contrainte se trouve au niveau de l’insuffisance des logements d’enseignants », a regretté le vice-président du conseil régional de l’Agnéby-Tiassa, professeur NGbesso Daniel Roger, fils du village.
Le préfet Bako a rappelé que la construction des établissements scolaires relève de la compétence des conseils régionaux.
dd/cmas
« La décision du gouvernement de rendre l’école obligatoire de six à 16 ans sera appliquée par les chefs de village », a assuré l’autorité traditionnelle, regrettant que la chefferie se heurte à « l’indisponibilité » des places dans les classes surchargées des écoles de la région.
« Aidez-nous à réaliser les projets d’écoles et de classe retenues par la carte scolaire de nos sous-préfectures et communes », a poursuivi Nanan MBesso Louis, s’adressant au préfet de région, Bako Privat, lors de la cérémonie d’intronisation du chef de village de Guessiguié II.
Le chef traditionnel a indiqué que ses collègues et lui se battent déjà sur le terrain pour que l’école pour tous, filles et garçons, soit appliquée sur l’ensemble de la circonscription administrative.
Il a enfin plaidé pour que les travaux d’achèvement d’une école primaire à Guessiguié II, repris dans le cadre par le Programme présidentiel d’urgence, permettent l’inscription effective des enfants dès la rentrée scolaire 2015-2016, au vu les sureffectifs dans les salles de classe du village.
Le chef des chefs a aussi appuyé la démarche des populations de voir ouvrir un collège dans la zone de Guessiguié, au profit des gros villages de Kassiguié, Eliévi, Loviguié.
« A ce niveau, la contrainte se trouve au niveau de l’insuffisance des logements d’enseignants », a regretté le vice-président du conseil régional de l’Agnéby-Tiassa, professeur NGbesso Daniel Roger, fils du village.
Le préfet Bako a rappelé que la construction des établissements scolaires relève de la compétence des conseils régionaux.
dd/cmas
