L’Ivoirien Jacques Anouma sera aux prises avec deux adversaires pour les deux postes de membres africains au comité exécutif de la FIFA, dont l’élection est prévue, ce mardi, au Caire, en Egypte.
La Confédération africaine de football tient son Congrès, le 37e de son histoire, au Caire en Egypte, depuis le dimanche 05 Avril 2015. Au menu de cette Assemblée générale, plusieurs points dont le tirage au sort des éliminatoires du Chan 2016, de la Can 2017 et du Mondial 2018, les élections des nouveaux membres du comité exécutif de la Caf et surtout l’élection des représentants du continent au comité exécutif de la FIFA. C’est ce dernier point qui retient l’attention des sportifs ivoiriens. Dans les Starting-blocks, l’Ivoirien Jacques Anouma, en course pour un troisième mandat après ceux de 2006 au Caire et de 2011 à Khartoum. Il aura en face de lui, pour cette élection, ce mardi, deux autres candidats et non des moindres pour les deux tickets en jeu. Il s’agit du Tunisien Tarek Bouchamaoui et du Congolais (RDC) Constant Omari. Deux dirigeants très proches du président de la Caf, Issa Hayatou. Le président de la Fédération congolaise de football, Constant Omari, est d’ailleurs l’homme lige du Camerounais. « Rien n’est joué d’avance. Mais avec le soutien du président du président de la République et de tous les sportifs ivoiriens, j’espère me faire réélire de nouveau », avait confié Jacques Anouma qui bénéficiera du soutien du président de la Fif, Sidy Diallo, présent également au Caire. Cette élection intervient, cependant, dans un contexte particulier. Car la Caf est mal perçue par plusieurs pays de l’Afrique du Nord, après les sévères sanctions contre le Maroc et l’élimination dans des conditions floues de la Tunisie en quarts de finale de la Can 2015 par la Guinée Equatoriale. Certes le Tribunal arbitral du sport (Tas) a débouté la Caf récemment, mais les tensions restent vives et l’atmosphère très lourde entre les dirigeants africains. Ils seront 54 à élire et prendre les différentes décisions qui s’imposent à la faveur de cette assise. Autre point qui suscitera assez de polémiques, c’est que l’Assemblée générale tentera de faire passer l’amendement sautant la limite d’âge pour permettre à Issa Hayatou de briguer un autre mandat en 2017. Tout comme Sepp Blatter au niveau de la FIFA, Issa Hayatou n’entend pas passer la main. L’algérien Mohamed Raouraoua, son ex-compagnon et par ailleurs président de la Fédération algérienne de football, n’entendrait pas les choses de cette oreille. Elu pour la première fois au comité exécutif en 2011, avec Jacques Anouma, il a même signé forfait pour se préparer pour 2017. C’est sûr, le rendez-vous du Caire de cette année, décidera de la suite des événements à la CAF.
Annoncia Sehoué
La Confédération africaine de football tient son Congrès, le 37e de son histoire, au Caire en Egypte, depuis le dimanche 05 Avril 2015. Au menu de cette Assemblée générale, plusieurs points dont le tirage au sort des éliminatoires du Chan 2016, de la Can 2017 et du Mondial 2018, les élections des nouveaux membres du comité exécutif de la Caf et surtout l’élection des représentants du continent au comité exécutif de la FIFA. C’est ce dernier point qui retient l’attention des sportifs ivoiriens. Dans les Starting-blocks, l’Ivoirien Jacques Anouma, en course pour un troisième mandat après ceux de 2006 au Caire et de 2011 à Khartoum. Il aura en face de lui, pour cette élection, ce mardi, deux autres candidats et non des moindres pour les deux tickets en jeu. Il s’agit du Tunisien Tarek Bouchamaoui et du Congolais (RDC) Constant Omari. Deux dirigeants très proches du président de la Caf, Issa Hayatou. Le président de la Fédération congolaise de football, Constant Omari, est d’ailleurs l’homme lige du Camerounais. « Rien n’est joué d’avance. Mais avec le soutien du président du président de la République et de tous les sportifs ivoiriens, j’espère me faire réélire de nouveau », avait confié Jacques Anouma qui bénéficiera du soutien du président de la Fif, Sidy Diallo, présent également au Caire. Cette élection intervient, cependant, dans un contexte particulier. Car la Caf est mal perçue par plusieurs pays de l’Afrique du Nord, après les sévères sanctions contre le Maroc et l’élimination dans des conditions floues de la Tunisie en quarts de finale de la Can 2015 par la Guinée Equatoriale. Certes le Tribunal arbitral du sport (Tas) a débouté la Caf récemment, mais les tensions restent vives et l’atmosphère très lourde entre les dirigeants africains. Ils seront 54 à élire et prendre les différentes décisions qui s’imposent à la faveur de cette assise. Autre point qui suscitera assez de polémiques, c’est que l’Assemblée générale tentera de faire passer l’amendement sautant la limite d’âge pour permettre à Issa Hayatou de briguer un autre mandat en 2017. Tout comme Sepp Blatter au niveau de la FIFA, Issa Hayatou n’entend pas passer la main. L’algérien Mohamed Raouraoua, son ex-compagnon et par ailleurs président de la Fédération algérienne de football, n’entendrait pas les choses de cette oreille. Elu pour la première fois au comité exécutif en 2011, avec Jacques Anouma, il a même signé forfait pour se préparer pour 2017. C’est sûr, le rendez-vous du Caire de cette année, décidera de la suite des événements à la CAF.
Annoncia Sehoué
